Dans cet article, j’ai choisi d’illustrer à travers une petite histoire, qui témoigne d’une expérience vécue par un de mes clients en coaching individuel : comment le rapport d’étonnement positif l’a aidé à redresser une situation délicate tout en réussissant sa réintégration dans son équipe après une longue absence…
Un exemple d’utilisation du rapport d’étonnement positif
Ayant dû subir une opération délicate, Hervé a été absent de son poste durant presqu’une année complète (de septembre à juillet). Dans l’intervalle, la responsabilité de son équipe a été confiée à l’un de ses pairs, avec lequel il a toujours eu des relations tendues, sur fond de concurrence et de désaccords assez marqués. Comment Hervé va-t-il réussir son retour dans l’équipe, grâce au rapport d’étonnement positif ? Une restructuration a eu lieu en Janvier dernier. A cette occasion, les missions et définitions de poste de ses collaborateurs ont été largement revues pour s’aligner sur la nouvelle stratégie adoptée, au même titre que celles des autres équipes de l’entreprise. En Février les « cartes » ont été redistribuées, modifiant à plus de 50% la composition de son équipe. Heureusement, pendant son arrêt maladie, Hervé a gardé le contact par mail avec certains de ses collaborateurs les plus proches. Ces derniers avaient souvent tendance à se plaindre de tous ces changements et attendaient avec impatience le retour de leur ancien patron.
Préparer le rapport d’étonnement positif
Physiquement requinqué et heureux de retrouver son entreprise et son poste, Hervé a repris contact avec son coach quelques jours avant sa « rentrée », prévue fin juillet. Interrogé par ce dernier sur la manière dont il comptait s’y prendre, Hervé développe son plan de management : Il envisage de voir individuellement puis collectivement toutes les personnes de l’équipe (une vingtaine de collaborateurs sur deux niveaux hiérarchiques). Pour leur expliquer ou leur rappeler sa vision du métier et remettre très vite en place un certain nombre de fondamentaux, dont il a l’impression qu’ils se sont perdus en cours de réorganisation. Dans le miroir que lui a tendu son coach, il a également repéré qu’il devait être attentif à :
- prendre en compte les talents de ses nouveaux collaborateurs, au moins autant que ceux de ses anciens collègues,
- valoriser ce qui avait été fait en son absence pour donner confiance à son groupe,
- comprendre l’impact des changements survenus avant de revenir aux bons réflexes qui étaient les siens,
- se tourner résolument vers l’avenir sans ressasser les regrets ou rancœurs du passé.
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C’est ainsi qu’il a décidé de consacrer les semaines de sa reprise à établir un rapport d’étonnement positif Lors de sa réunion plénière de rentrée, il a livré la synthèse de son rapport d’étonnement positif à l’ensemble de son équipe, mettant en évidence :
- les progrès et réussites étayés par des faits concrets,
- les points forts de l’équipe,
- le chemin déjà parcouru dans la mise en place de la réorganisation,
- les signes de cohésion constatés entre ancienne et nouvelle équipe,
- et rendant même hommage de manière sincère à celui qui avait tenu deux postes pendant son absence, …
Cette réunion courte et dynamique de restitution du rapport d’étonnement positif a permis :
- de rassurer tout le monde,
- de donner de la fierté par la reconnaissance du travail accompli dans un contexte perturbé,
- et d’ancrer très rapidement un climat de confiance entre l’équipe et son patron.
Il n’en a été que plus facile pour ce dernier d’enclencher ensuite sur les progrès restant à faire, progrès souvent suggérés par l’équipe elle-même. Cette « obligation » qu’il s’était faite de ne voir que le positif pendant un premier temps lui a également permis de prendre du recul sur son propre style et de mieux comprendre où étaient ses points d’appui et sa valeur ajoutée. Enfin, sans changer radicalement de perspective, il a pu mieux comprendre ce qu’avait apporté le style de son collègue (pourtant très différent) et améliorer sensiblement ses relations avec ce dernier. Frank Salles
- Cesser d’avoir peur
- La marche appréciative
- L’assise silencieuse