La notion d’idéal est liée à la symbolique de l’élément air. L’air est souvent associé à la pensée, à l’inspiration et à l’élévation. Il représente la prise de hauteur, l’aspiration à la nouveauté et la capacité de voir au-delà des limitations physiques. 

Comme l’air, les idéaux nous élèvent, nous permettent de rêver et d’aspirer à quelque chose de plus grand. L’air, en tant qu’élément subtil et omniprésent, nous rappelle que les idéaux peuvent être des guides invisibles mais puissants, nous orientant vers des horizons nouveaux et inspirants. En cultivant nos idéaux avec la légèreté et l’ouverture de l’air, nous pouvons continuer à avancer tout en restant connectés à notre essence spirituelle.

Le concept d’idéal, qu’il soit personnel, professionnel ou social, est souvent perçu comme une source d’inspiration et de motivation. Un idéal nous pousse à nous surpasser, à viser l’excellence et à poursuivre des objectifs ambitieux. Cependant, cette quête incessante de perfection comporte également son lot de défis et de complications, dont certains peuvent être particulièrement insidieux.

La notion d’idéal peut en effet contribuer largement à nous pourrir la vie, si elle s’inscrit dans une vision dualitaire de la vie au lieu de se vivre de manière non-duelle et systémique. C’est ce que nous allons explorer dans cet article.

Une réflexion sur l’idéal, ses avantages et ses risques, inspirée par le Taoïsme de Tchouang Tseu, et l’approche tantrique de Yogani.

• Tchouang Tseu, aussi appelé Zhuangzi, est un philosophe chinois du IVe siècle av. J.-C., célèbre pour ses écrits sur le Taoïsme. Son œuvre, le « Zhuangzi », explore les thèmes de la liberté, de l’illusion et de la voie naturelle (Dao). Il est reconnu pour son style littéraire poétique et ses paraboles profondes qui invitent à la réflexion philosophique.
• Yogani est un enseignant et écrivain contemporain spécialisé dans le Tantra et les pratiques spirituelles. Il est reconnu pour ses ouvrages sur les méthodes de méditation et son approche pragmatique de l’éveil spirituel. Son œuvre la plus célèbre est la série « Advanced Yoga Practices » (AYP), qui guide les pratiquants vers une transformation intérieure profonde.

Voici pour nous inspirer en amont de notre réflexion un court aphorisme de Tchouang Tseu :

« Un homme avait peur de l’ombre de son corps

et avait pris en horreur les traces de ses pas.

Pour y échapper, il se mit à courir.

Or plus il courait, plus il laissait de traces,

tandis que son ombre continuait à s’attacher à lui.

S’imaginant qu’il allait encore trop lentement,

il se mit à courir de plus en plus vite, sans prendre de repos,

si bien que finalement, à bout de force,

il s’effondra et mourut.

Il ne savait pas que pour arrêter ses traces,

il lui aurait suffi de rester tranquille,

et que pour supprimer son ombre,

il lui aurait suffi de se mettre à couvert »

Tchouang-Tseu

La pression de la perfection

La quête de perfection peut être comparée à la démarche de cet homme qui court devant son ombre (la médiocrité, sa part d’ombre qu’il n’accepte pas), ou de celle de cet autre qui courrait après elle (l’ombre serait alors une métaphore de quelque idéal insaisissable, qui s’éloigne de nous à chaque pas que l’on fait pour s’en rapprocher). 

L’un des principaux problèmes liés au fait d’avoir un idéal est la pression constante de la perfection. Lorsque l’on se fixe un idéal, on tend à se comparer à cette image souvent irréaliste de ce que nous devrions être ou accomplir. 

Cette comparaison incessante crée une tension intérieure, un sentiment de ne jamais être à la hauteur, ce qui peut engendrer du stress, de l’anxiété et même mener à l’épuisement professionnel. 

On fuit l’instant présent par des actions sensées nous rapprocher de la situation cible.  Or, fuir l’instant présent, c’est s’évaporer dans l’irréel, dans l’imaginaire d’un instant d’après qui serait meilleur. Dès lors, quand l’instant d’après surviendra, nous serons encore dans cette quête de meilleur dans l’instant suivant, et cela sera sans fin. Du moins tant qu’on n’acceptera pas simplement d’être soi-même, tel que l’on est, dans l’instant présent. 

La recherche de la perfection finit par devenir une source de frustration plutôt qu’une motivation constructive.

Tchouang Tseu nous invite à embrasser l’incertitude et l’imperfection. Selon lui, la vraie sagesse réside dans l’acceptation de la nature changeante de la vie et dans le fait de suivre la voie naturelle. En se libérant des exigences imposées par les idéaux abstraits issus du mental telle une projection de l’ego, nous pouvons trouver une paix intérieure et une harmonie avec le monde qui nous entoure.

L’érosion de l’estime de soi

En poursuivant un idéal, on risque également de voir son estime de soi s’éroder. Les échecs, les revers et les obstacles deviennent des preuves supplémentaires que l’on est loin de cet idéal, renforçant ainsi une vision négative de soi-même. Lorsque l’idéal est trop éloigné de la réalité, il peut devenir un fardeau qui alourdit chaque étape de notre parcours, nous empêchant de reconnaître et de célébrer nos réussites présentes et nos progrès en cours.

Le Taoïsme envisage que l’estime de soi ne dépend pas de la réalisation d’idéaux externes. Tchouang Tseu nous encourage à cultiver une estime de soi basée sur notre véritable nature, en acceptant nos défauts et nos limites. N’est-ce pas en reconnaissant notre valeur intrinsèque, que nous pouvons renforcer notre estime de soi et avancer avec confiance ?

La perte d’authenticité

Un autre défi posé par le fait d’avoir un idéal réside dans le risque de perte d’authenticité. En cherchant à atteindre un idéal, on peut être tenté de conformer ses actions, ses choix et même sa personnalité à une image préconçue, souvent dictée par des normes externes et collectives plutôt que par ses propres valeurs et désirs intrinsèques. 

Cette soi-disant quête de l’idéal, peut n’être en fait une quête de conformité, pour mieux s’intégrer. et obtenir de la reconnaissance au sein de la communauté des humains En cela, elle peut nous éloigner de notre véritable essence, nous faisant perdre de vue ce qui nous rend uniques et authentiques.

Tchouang Tseu valorise l’authenticité et la spontanéité. Selon lui, vivre en accord avec notre nature profonde est la clé du véritable bonheur. Plutôt que de chercher à atteindre des idéaux imposés, nous devrions nous laisser guider par notre intuition et notre sagesse intérieure, et vivre de manière authentique et spontanée.

La rigidité mentale

Avoir un idéal peut également conduire à une certaine rigidité mentale. Lorsqu’on est focalisé sur un objectif précis, on peut devenir inflexible, réticent au changement et à l’adaptation. Cette rigidité empêche d’explorer de nouvelles opportunités, de s’adapter aux circonstances changeantes et de tirer parti de l’imprévu. L’innovation et la créativité peuvent en souffrir, car elles nécessitent une ouverture d’esprit et une flexibilité qui sont souvent compromises par une quête rigide de l’idéal.

Tchouang Tseu prône la flexibilité mentale et l’adaptabilité. Il nous encourage à être comme l’eau, qui s’adapte à toutes les formes et situations. En embrassant le changement et en demeurant ouverts aux nouvelles expériences, nous pouvons développer notre créativité et notre capacité à innover.

Le risque du fanatisme dans les relations interpersonnelles

L’aspiration à un idéal peut aussi avoir des répercussions sur les relations interpersonnelles. La pression de la perfection peut engendrer des attentes irréalistes vis-à-vis des autres, rendant les relations plus tendues et conflictuelles. En cherchant à imposer ses idéaux à autrui, on voudrait les changer, les convaincre, pour mieux se conforter dans nos propres opinions. Le fanatisme n’est pas loin, avec son lot d’ingérences, et de violences injustes. 

On risque ainsi de créer des malentendus, des ressentiments et des déceptions. De plus, cette quête peut nous isoler, car les autres peuvent percevoir notre attitude perfectionniste comme une barrière à une connexion simple, directe, authentique et sincère.

Le Taoïsme envisage que la véritable harmonie sociale réside dans l’acceptation des diversités et des différences. Cette perspective non-duelle invite à l’ouverture, et à l’inclusion, embrassant les changements nécessaires pour le bien de la communauté. Abandonner les idéaux rigides, pourrait-il contribuer à une société plus juste et équilibrée ?

Les risques liés à « l’idéal collectif »

Sur le plan social, les idéaux collectifs peuvent également poser des problèmes significatifs. Lorsque les sociétés se fixent des idéaux inaccessibles, elles peuvent engendrer des divisions, des exclusions et des conflits. Les individus qui ne se conforment pas à ces idéaux peuvent être marginalisés ou stigmatisés, créant des inégalités et des injustices. Les idéaux collectifs peuvent également entraver le progrès social, car ils peuvent être utilisés pour justifier le statu quo et résister aux changements nécessaires.

Eckhart Tolle nous enseigne que l’ego est souvent à l’origine de la souffrance. L’ego, en quête de pouvoir et de reconnaissance, tend à se fixer des idéaux qui alimentent le corps de souffrance. Ce dernier est constitué de toutes les émotions négatives et expériences traumatisantes qui n’ont pas été pleinement acceptées ou résolues. En poursuivant des idéaux rigides, nous renforçons notre ego et alimentons notre corps de souffrance, ce qui nous éloigne de la véritable harmonie et de la paix intérieure. Tolle nous invite à transcender l’ego, à reconnaître et à libérer notre corps de souffrance pour parvenir à un état de présence et de conscience profonde.

Pour autant, il est évident qu’un idéal élevé n’a pas que des inconvénients et des risques !

L’importance de se fixer un idéal élevé selon Yogani

Se fixer un idéal élevé selon Yogani est un pas essentiel vers l’épanouissement spirituel et la réalisation de notre véritable potentiel. En poursuivant des aspirations nobles et inspirantes, nous transcenderons les limitations du monde matériel et découvrirons une profondeur de joie et de paix intérieure. 

L’engagement sincère et constant envers un idéal élevé, au lieu de nous perdre dans une fuite sans fin de notre réalité présente, nous guide sur le chemin de la croissance personnelle, par la connexion à notre nature Essentielle et le service désintéressé.

Qu’est-ce qu’un idéal élevé ?

Un idéal élevé, selon Yogani, est une vision noble et inspirante qui guide nos actions et nos pensées dans la direction d’une croissance spirituelle continue.

Ce n’est pas simplement un objectif élevé, mais une aspiration profondément ancrée dans le désir d’atteindre notre état de conscience ultime et de vivre en harmonie avec l’aspect le plus essentiel de nous-même. L’idéal élevé peut varier d’une personne à l’autre, mais selon Yogani, il devrait inclure des éléments de compassion, de sagesse, d’amour inconditionnel et de service désintéressé envers les autres.

Les avantages de se fixer un idéal élevé

Un sens de direction et de motivation

Se fixer un idéal élevé donne un sens clair de direction et de motivation. En ayant une vision inspirante à poursuivre, nous sommes moins susceptibles de nous laisser distraire par les plaisirs temporaires et les défis de la vie quotidienne. Cette clarté permet de rester concentré sur ce qui est vraiment important, en alignant nos actions avec nos valeurs spirituelles.

Épanouissement personnel

L’épanouissement personnel est l’un des principaux avantages de se fixer un idéal élevé. En poursuivant des aspirations nobles, nous développons des qualités telles que la résilience, la patience et la persévérance. Nous apprenons à surmonter les obstacles avec grâce et à voir chaque défi comme une opportunité de croissance. Cette transformation personnelle nous permet de vivre une vie plus riche et plus satisfaisante.

Connexion spirituelle

Un idéal élevé nous rapproche du divin en nous encourageant à cultiver des valeurs spirituelles profondes. En centrant notre vie autour de principes élevés, nous créons un espace intérieur propice à la méditation et à la contemplation. Cela facilite une connexion plus profonde avec notre nature divine et nous permet de ressentir une paix intérieure et une joie qui transcendent les circonstances extérieures.

Service désintéressé

Un idéal élevé inclut souvent le service désintéressé envers les autres. En servant l’humanité sans attendre de récompense, nous expérimentons un sentiment de satisfaction et d’accomplissement qui dépasse les gains matériels. Le service désintéressé nous enseigne la véritable signification de l’amour et nous aide à développer une conscience de l’unité avec tous les êtres vivants.

Comment se fixer un idéal élevé

Réflexion et auto-évaluation

Le processus de définition d’un idéal élevé commence par une réflexion profonde et une auto-évaluation honnête. Il est essentiel de prendre le temps de comprendre nos valeurs fondamentales, nos passions et nos aspirations spirituelles. Cette introspection nous aide à identifier un idéal qui résonne véritablement avec notre essence et notre objectif de vie.

Écriture et affirmation

Une fois que nous avons identifié notre idéal élevé, il est utile de l’écrire et de le formuler sous forme d’affirmation. Cela nous permet de clarifier notre vision et de la renforcer dans notre esprit. Répéter cette affirmation régulièrement peut aider à maintenir notre concentration et à intégrer notre idéal dans notre quotidien.

Pratique régulière

La pratique régulière est essentielle pour atteindre et maintenir un idéal élevé. Cela inclut la méditation, la prière, et les pratiques spirituelles qui nourrissent notre âme. En investissant du temps et des efforts constants dans ces pratiques, nous renforçons notre engagement envers notre idéal et nous progressons sur notre chemin spirituel. Une sorte d’excellence se dégage de la régularité sans pression, sans tension, sans ambition égoïque.

Communauté et soutien

Faire partie d’une communauté qui partagent les valeurs liées à un idéal élevé ou chercher le soutien de mentors et d’amis (ou collègues) partageant les mêmes valeurs peut être extrêmement bénéfique. Cela nous offre une source de motivation, de conseils et d’inspiration, et nous aide à rester fidèle à notre idéal dans les moments de doute ou de difficulté.

Le Club NRGy peut représenter une telle communauté, une sorte de famille spirituelle, laissant chacun libre et indépendant, mais apportant ponctuellement des apports et du soutien dans la pratique du coaching.

Alors, idéal ou pas idéal ? 

L’excellence, c’est maintenant. On l’a vu avec Tchouang Tseu, la quête d’un meilleur plus tard, nous mène à ne jamais l’atteindre et à nous éloigner à chaque pas de la perfection qui est déjà sous nos pieds !

Après avoir bien vu le piège de la tyrannie arbitraire liée à l’idéal, il est utile de reconnaître avec Yogani la valeur des idéaux lorsqu’ils sont abordés de manière saine et équilibrée. Plutôt que de les percevoir comme des objectifs ultimes et inatteignables, nous pourrions les considérer comme des sources d’inspiration. 

La perfection est déjà là, pour l’honorer nous cultivons l’excellence chaque instant en faisant de notre mieux, tout simplement (voir à ce sujet : « La sagesse des accords Toltèques« )…

Le quatrième accord toltèque, « faire de notre mieux », tiré du livre de Don Miguel Ruiz, propose une approche holistique pour atteindre l’excellence personnelle et professionnelle. Dans le contexte du coaching en entreprise, adopter cet accord permet de créer un environnement de travail plus harmonieux et productif.

L’accord « faire de notre mieux » invite chacun à donner le meilleur de soi-même, indépendamment des circonstances et des résultats. Cela implique de:

• Accepter ses limites tout en cherchant constamment à les dépasser.
• Éviter l’autocritique excessive et l’épuisement en trouvant un équilibre entre effort et repos.
• Se concentrer sur l’engagement et le processus plutôt que sur la perfection.

Application dans le management en entreprise

Établir des objectifs réalistes et atteignables

Un manager-coach efficace aide les membres de l’équipe à définir des objectifs clairs et réalistes. En encourageant chaque individu à faire de son mieux, le coach favorise un sentiment d’accomplissement et de progression continue plutôt qu’une quête inatteignable de perfection.

Encourager la responsabilité personnelle

Le coaching en entreprise doit promouvoir l’autonomie et la responsabilité. En valorisant l’effort individuel et en reconnaissant chaque contribution, les managers-coachs instaurent un climat de confiance et de respect. L’accord « faire de notre mieux » s’intègre parfaitement à cette approche en soulignant l’importance du dévouement et personnel (souvenons-nous de la notion de service désintéressée, proposée par Yogani).

Gérer le stress et prévenir l’épuisement professionnel

Faire de notre mieux ne signifie pas travailler au-delà de ses capacités. Un manager doit aider ses collaborateurs à comprendre l’importance du repos et de la récupération pour maintenir une performance optimale. Il est essentiel de créer des moyens habiles pour gérer le stress, telles que des pauses régulières et des activités de bien-être, y compris dans le cadre professionnel.

Fournir des feedbacks constructifs

Les feedbacks sont essentiels pour l’amélioration continue. Un bon manager donne des retours honnêtes et constructifs, en mettant l’accent sur les efforts et les progrès réalisés. Cela motive les collaborateurs à continuer de s’améliorer et à donner le meilleur d’eux-mêmes.

Favoriser une culture de l’apprentissage et de l’innovation

L’accord « faire de notre mieux » encourage la curiosité et l’innovation. En créant un environnement où les erreurs sont vues comme des opportunités d’apprentissage, les coachs permettent aux employés d’explorer de nouvelles idées sans peur de l’échec. Cela stimule la créativité et l’évolution constante.

Exemples pratiques

Étude de cas : Un programme de développement des compétences

Dans une entreprise de technologie, un programme de coaching a été mis en place pour améliorer les compétences techniques et de leadership des employés. En appliquant le principe « faire de notre mieux », les coachs ont aidé les participants à se fixer des objectifs progressifs et à célébrer chaque étape franchie. Les résultats ont montré une augmentation significative de la satisfaction et de la performance des employés.

Atelier de gestion du stress

Un atelier de gestion du stress, basé sur l’accord « faire de notre mieux », a été organisé dans une entreprise de services financiers. Les participants ont appris à identifier leurs limites et à adopter des techniques de relaxation. Cet atelier a réduit le taux d’épuisement professionnel et a amélioré la productivité globale.

Intégrer l’accord toltèque « faire de notre mieux » dans le management offre de nombreux avantages. Cela renforce la culture de l’effort et de l’amélioration continue, tout en promouvant le bien-être et la satisfaction professionnelle. En adoptant ce principe, les entreprises peuvent créer un environnement de travail plus équilibré et performant. Cet accord permet de pratiquer un bon équilibre entre idéal élevé et lâcher prise sur le résultat.

Coaching de manager pour vivre son idéal et lâcher la pression inutile

Le coaching repose sur une relation de confiance entre le coach et son client, où l’écoute active, le questionnement puissant et le feedback constructif sont au cœur de l’approche. Le coach aide la personne à clarifier ses objectifs, à identifier ses ressources et à lever les obstacles qui entravent son chemin. Au-delà des techniques et des outils, le coaching est une invitation à la découverte de soi et à l’alignement de ses actions avec ses valeurs profondes.

Clarification des objectifs et des valeurs

Un bon coach vous aidera à définir clairement pour vous ce que signifie « faire de son mieux », en tenant compte de vos valeurs, de vos aspirations profondes et de votre contexte professionnel. Cette clarification permet de fixer des objectifs réalistes et motivants, qui respectent à la fois votre idéal personnel et vos capacités actuelles.

Le coaching vous fournira aussi des outils pour gérer votre stress et vos attentes excessives, souvent auto-imposées. Par des techniques de pleine conscience ou de restructuration cognitive, le coach vous aide à développer une attitude bienveillante envers vous-même, réduisant ainsi la pression et favorisant un état d’esprit positif et productif.

Développement des compétences et des ressources

« Faire de son mieux » implique également de reconnaître et de développer ses compétences et ses talents. Vous serez guidé pour identifier vos points forts et les renforcer, ainsi que pour acquérir de nouvelles compétences nécessaires à la réalisation de vos objectifs. Le coaching met l’accent sur le progrès et l’apprentissage continu, plutôt que sur la seule performance pure.

Faire de notre mieux un jour peut signifier quelque chose de différent le lendemain. Votre coach aidera à cultiver cette flexibilité d’esprit, permettant de s’ajuster aux circonstances sans se juger ni se comparer aux autres.

Les bénéfices d’un coaching

Une meilleure connaissance de soi

Grâce à un coaching de manager, vous développerez une meilleure compréhension de vos motivations, peurs et désirs profonds. Cette connaissance de soi est essentielle pour aligner ses actions avec ses valeurs, et pour faire de son mieux de manière authentique et durable.

Une confiance en soi renforcée

Le coaching aide à renforcer la confiance en soi, en valorisant les petits succès et en apprenant à surmonter les échecs. La personne développe une estime de soi solide, basée sur la reconnaissance de ses efforts et de ses progrès, plutôt que sur des standards externes de réussite.

Un équilibre entre ambition et bien-être

Faire de notre mieux ne doit pas se faire au détriment de notre bien-être. Le coaching encourage à trouver cet équilibre, en intégrant des pratiques de soin de soi et de gestion du stress dans notre quotidien. Cela permet de maintenir un haut niveau de performance tout en préservant notre santé mentale et physique.

Une approche proactive et responsable

Enfin, le coaching incite à adopter une attitude proactive et responsable face à nos objectifs. Au lieu d’attendre des circonstances idéales, nous apprenons à prendre des initiatives, à surmonter les obstacles et à persévérer avec détermination. Faire de notre mieux devient ainsi un engagement personnel envers nous-mêmes et envers nos aspirations.

Conclusion

Le coaching, en intégrant les principes de l’accord toltèque « Faire de notre mieux », offre une voie précieuse pour atteindre l’excellence sans se mettre de pression excessive. Il nous aide à clarifier nos objectifs, à gérer le stress, à développer nos compétences et à rester flexibles face aux défis. En fin de compte, le coaching nous permet d’incarner un idéal élevé de manière authentique, équilibrée et durable, pour une vie épanouissante et alignée avec nos valeurs profondes.