Dans une perspective systémique, un reflet systémique ou écho systémique est le renvoi du tout dans chacune des parties de ce tout. Chaque partie est en relation avec le tout et se reflète dans chacune des autres parties (comme dans un hologramme). Comme dans un hologramme où le tout se retrouve dans chacune des parties, pour celui qui le vit dans une perspective systémique, l’instant présent est un échantillon de toute la réalité.
A Retenir
- Le reflet systémique renvoie le tout dans chacune de ses parties interconnectées.
- Les événements synchrones peuvent révéler de nouvelles perspectives et intuitions.
- Nous influençons constamment les systèmes dont nous faisons partie.
- La réalité peut être perçue comme unifiée et interdépendante.
- Les réflexions systémiques peuvent inspirer des actions positives et intentionnelles.
- La nature montre l’interconnexion entre l’homme et l’environnement.
Qu’est-ce qu’un reflet systémique ?
En coaching, un reflet systémique peut prend la forme d’une projection sur l’extérieur d’un aspect de la relation entre le client et son coach. Exemples de reflet systémique :
- Le client ne parle pas fort, obligeant le coach à tendre l’oreille, et justement le client est en train d’évoquer une situation avec son équipe dans laquelle les gens ne s’entendent pas, ne s’écoutent pas assez… L’écoute forcée du coach est un reflet systémique du manque d’écoute qu’évoque le client dans son équipe.
- La séance commence en retard, à cause d’un imprévu, et le client évoque un cas où des imprévus vont retarder le projet porté par son équipe. Le retard de la séance est un reflet systémique du retard du projet de l’équipe du client.
Des événements sans lien apparent, mais survenant au même moment ont déjà ce point commun temporel. Le fait de les rapprocher les uns des autres, peut faire émerger un sens qui éclaire les deux d’une perspective nouvelle. Il ne s’agit pas là d’une façon mystique de voir des signes partout, mais simplement d’utiliser tout son environnement pour se laisser inspirer par des intuitions appartenant à un autre régime que celui de la rationalité ordinaire.
Vous pouvez toujours agir sur un système dont vous faites partie
En plus de survenir en synchronicité, l’autre point commun possible entre deux situations n’ayant pas de rapport logique apparent entre elles, est que vous êtes celui qui fait l’expérience de ces deux choses, simultanément. C’est un peu comme quand la physique quantique nous parle de domaine non localisé, sorte de quatrième dimension, dans laquelle tout est imbriqué, tout est en relation directe et instantanée avec le reste. Ainsi, d’après ses experts, il n’y a pas de séparation absolue, de phénomène purement local. Celui qui ose envisager la réalité comme faisant partie d’un tout unifié, peut trouver un moyen d’influencer n’importe quel système, même apparemment très distant, à partir de son action présente. Et donc a fortiori il aura une influence sur son équipe qui est toute proche ! Sans être directement responsable des difficultés de vos équipiers, vous êtes forcément lié à leur situation puisque vous en êtes conscient et que vous faites partie du système équipe, qui vous inclue forcément au sein de la situation globale !
Même quand vous n’êtes pas directement impliqué, cela vous concerne toujours… et vous pouvez avoir une influence, même modeste. En revanche, si vous étiez totalement extérieur, vous ne pourriez rien faire, puisque vous n’auriez pas d’interaction, donc pas d’influence possible. Nous sommes conscients que ceci est paradoxal, dans un métier où l’on parle volontiers d’extériorité et de neutralité du coach. Pour nous, vous l’aurez compris, le coach n’est ni neutre, ni extérieur… (voir : miroir neutre)
Un reflet systémique peut vous ouvrir des perspectives
Deux exemples :
- Alors que vous animez une réunion avec votre équipe et que vous êtes tous en train de bloquer sur un choix à faire, vous apercevez par la fenêtre une phrase publicitaire sur un camion qui passe dans la rue, qui vous donne un indice sur ce qui bloque et une idée pour avancer. Sans aller jusqu’à dire que « l’univers complote à votre réussite » (cf. L’Alchimiste de Paulo Coehlo) et vous envoie des indices pour vous aider, vous pourriez envisager de donner délibérément une signification aux évènements synchroniques, en écoutant votre intuition, par associations d’idées.
- Alors que vous êtes en train de préparer une intervention pour le personnel de votre usine et annoncer un changement important qui se prépare, vous recevez par mail le témoignage d’un ami qui rentre du Japon et qui raconte ce qui l’a surpris dans la manière dont les japonais ont réagi aux conséquences terribles du Tsunami. Vous trouvez immédiatement l’inspiration qui vous manquait pour votre introduction.
L’instant présent est riche de potentiel de synchronicité…
L’instant présent offre d’immenses possibilités d’agir sur le tout. Des événements sans lien apparent, mais survenant au même moment (synchronicité) ont déjà ce point commun temporel. Le fait de les rapprocher l’un de l’autre, peut faire émerger un sens qui éclaire les deux d’une perspective nouvelle. C’est une façon d’utiliser son environnement pour se laisser inspirer par des intuitions appartenant à un autre régime que celui de la rationalité ordinaire. Comme dans un hologramme où le tout se retrouve dans chacune des parties, l’instant présent pourrait être un échantillon de toute la réalité, pour celui qui l’expérimente.
L’instant présent, comme lien systémique…
L’instant présent n’est pas un simple point dans le temps. C’est un lieu d’interconnexion.
Un carrefour vivant où différentes dimensions de l’expérience – individuelles, relationnelles, contextuelles, symboliques – se rencontrent, s’influencent, se répondent.
C’est dans cet instant-là, et pas ailleurs, que le système s’exprime. Et parfois, avec une force d’évidence saisissante.
Imaginons deux événements apparemment sans lien : une tension dans une réunion de travail, et un souvenir personnel qui ressurgit au même moment. Rien, en apparence, ne les relie. Pourtant, je suis le point de croisement entre ces deux réalités. C’est en moi qu’elles résonnent, qu’elles créent du sens.
C’est ma présence à l’instant qui permet leur co-apparition.
On touche ici à un principe fondamental de la pensée systémique :
Ce n’est pas l’objet qui est important, mais la relation.
Et parfois, cette relation se manifeste dans un éclair de synchronicité. Une coïncidence signifiante, non causale, mais pleine de sens pour la personne qui la vit.
Synchronicité et système : une clé de lecture du réel
Carl Jung appelait synchronicité cette coïncidence temporelle de deux événements sans lien de causalité, mais dont la conjonction prend un sens subjectif fort. C’est cette chanson à la radio pile au moment où je pense à quelqu’un. C’est cette phrase prononcée en réunion, qui répond exactement à une question que je n’ai pas encore formulée. Ce sont ces instants où le système me parle, comme si le visible et l’invisible se superposaient.
La physique quantique vient paradoxalement soutenir cette idée, bien que dans un tout autre langage : elle nous dit que la réalité ne se réduit pas à une mécanique locale et linéaire. Il existe des phénomènes d’intrication, où deux particules peuvent rester en lien immédiat, quelle que soit la distance qui les sépare.
Ce que certains physiciens appellent le domaine non localisé est une sorte de matrice invisible, où tout est potentiellement en relation avec tout, au-delà du temps et de l’espace ordinaires.
Appliqué à notre expérience humaine, cela signifie que les systèmes auxquels nous appartenons ne sont jamais cloisonnés. Mon expérience émotionnelle dans l’instant peut être influencée par des dynamiques familiales, professionnelles, culturelles… tout est déjà là, imbriqué, superposé.
Le coaching comme activation du présent systémique
C’est là que le coaching systémique prend tout son sens.
Le rôle du coach n’est pas de “remonter dans le passé” ou de “projeter vers le futur”, mais d’ouvrir un espace dans l’instant présent où le système peut se réfléchir lui-même.
Quand un coach capte une tension, un silence, un rire incongru ou une phrase “banale” qui fait tilt, il ne cherche pas une explication. Il observe :
Que se joue-t-il là, maintenant ?
Quelle boucle relationnelle est en train d’émerger ?
Quelle information tente de se manifester à travers ce qui semble anodin ?
Dans ces instants suspendus, il devient possible de changer de niveau de lecture. Le symptôme se révèle comme une tentative de régulation. L’émotion devient un signal de résonance. Le comportement devient un miroir d’une logique systémique plus vaste.
En conclusion : l’instant présent est un miroir systémique vivant
L’instant présent est la scène vivante sur laquelle les logiques invisibles prennent forme.
C’est dans ce “maintenant” que se dévoilent les répétitions, les alliances implicites, les loyautés, les tensions créatrices.
Et c’est aussi là que le changement peut s’initier, car c’est le seul endroit où l’on peut véritablement agir.
En coaching systémique, l’instant n’est pas un moment… c’est un espace d’émergence.
Là où les possibles prennent corps, où le système se regarde, se ressent, et parfois… se transforme.
Une position systémique agissante
Envisager la réalité comme faisant partie d’une unité comprend qu’il peut influencer n’importe quel système, à partir de son action dans l’instant présent. Sans être toujours directement responsable des difficultés des autres, je suis forcément lié à leur situation puisque j’en suis conscient et que je fais partie du tout qui m’inclue forcément au sein de la situation globale ! J’ai dès lors une action possible sur ce système, puisque j’en suis un élément. Même quand je ne suis pas directement impliqué, cela me concerne toujours… et je peux avoir une influence, même modeste.
Relation systémique avec la nature
Le 7 Mars 2012 Lawrence Anthony est mort. Auteur de 3 livres dont le best-seller The Elephant Whisperer, cet homme avait courageusement défendu la faune contre les atrocités de l’homme et réhabilité des éléphants dans le monde entier. Deux jours après son décès, les éléphants sauvages se sont présentés à son domicile, comme pour dire au revoir à leur ami humain bien-aimé. Un total de 31 éléphants ont patiemment marché plus de 20 kms pour se rendre à sa maison en Afrique du Sud. Témoins de ce spectacle, les humains étaient de toute évidence étonnés, non seulement par l’intelligence et par la précision du moment où ces éléphants ont détecté le décès de Lawrence, mais aussi par cette manifestation d’émotion profonde que les animaux bien-aimés ont montrée d’une façon organisée. « Un homme bon est mort subitement et à plusieurs kilomètres de distance, deux troupeaux d’éléphants qui ont détecté qu’ils avaient perdu un ami cher, ont commencé a se déplacer comme dans une procession solennelle jusqu’à la maison du défunt pour montrer leur respect à sa famille. S’il fallait avoir une preuve de la merveilleuse interdépendance de tous les êtres vivants, la voila avec les éléphants de la reserve deThula Thula. Le cœur d’un homme s’arrête, et le cœur de centaines d’éléphants est en deuil. Le cœur de cet homme a offert la guérison a ces éléphants, et maintenant, ils sont venus pour rendre un hommage affectueux à leur ami. « Les éléphants ont montré leur profond respect, et honoré leur ami qui leur avait sauvé la vie, en restant là, devant sa maison pendant 2 jours et 2 nuits sans rien manger… Puis, un matin, ils sont repartis.
Information reçue par internet
Combien d’exemples de ce type illustrent combien l’homme est en interaction avec son environnement ? Et oui, contrairement aux apparences, nous ne sommes pas séparés de ce qui nous entoure. Tout vibre et tout est en interdépendance avec tout. Une vision systémique et transpersonnelle du coaching, laisse ainsi à penser qu’on peut influencer le système du client, à partir de sa propre attitude et de ses propres pensées. La question n’est donc pas de savoir comment rester neutre, par souci d’intégrité, mais plutôt comment être « propre » et influencer positivement.
Une vision systémique et transpersonnelle du coaching
Le coaching peut être envisagé à plusieurs niveaux.
Il peut viser le développement des compétences. Il peut aussi viser l’ajustement des comportements ou la performance individuelle. Mais lorsque le regard s’élargit, l’intervention ne porte plus seulement sur une personne dans un contexte, mais sur des systèmes vivants en interaction — systèmes relationnels, émotionnels, culturels, symboliques, voire spirituels. C’est là qu’émerge une approche systémique et transpersonnelle du coaching, radicalement différente dans son intention, sa posture et ses effets.
1. Le coaching systémique : voir les logiques du vivant
L’approche systémique considère que le comportement d’un individu ne peut être compris isolément. Il est toujours le produit d’un système, influencé par des boucles de rétroaction, des règles implicites, des croyances partagées, des alliances visibles ou invisibles. Le coach systémicien ne cherche donc pas à « corriger » l’individu, mais à comprendre comment il fonctionne en résonance avec son environnement.
Dans cette vision, la personne n’est pas le problème.
Le problème, c’est souvent la manière dont le système organise sa propre cohérence autour d’un symptôme.
Et la mission du coaching, c’est de rendre cette cohérence visible pour qu’elle puisse être librement réorganisée.
Par exemple : un cadre perçu comme « rigide » peut en réalité incarner la fonction stabilisatrice d’un système anxieux, où la clarté des rôles n’est pas assurée. Ce n’est pas sa rigidité qu’il faut « travailler », mais la structure collective qui la rend nécessaire.
2. Le coaching transpersonnel : ouvrir l’espace de la conscience
L’approche transpersonnelle, elle, élargit encore le cadre. Elle considère que l’être humain ne se réduit ni à son identité sociale, ni à ses schémas psychologiques, ni même à ses relations. Il est aussi porteur de dimensions de sens, de vocation, de reliance, d’intuition, de conscience élargie.
Le coaching transpersonnel s’intéresse à ce qui cherche à émerger à travers la personne, ce qu’on pourrait appeler l’élan évolutif.
Il s’appuie sur l’hypothèse que la vie elle-même cherche à croître, à se déployer, à se comprendre à travers l’expérience humaine.
Là où le coaching classique part d’un objectif, le coaching transpersonnel commence souvent par une question plus vaste :
« Qu’est-ce qui cherche à naître en vous, à travers cette situation ? »
Il s’agit alors moins de résoudre un problème que de s’aligner avec un mouvement plus profond, parfois mystérieux, parfois symbolique, mais toujours porteur de transformation.
3. Une synthèse puissante : le coaching comme interface d’évolution
Croiser la systémie et le transpersonnel, c’est considérer que :
- Les systèmes ont une âme. Ils ne sont pas seulement des agencements de rôles et de fonctions, mais aussi des champs de sens, des espaces porteurs de mémoires, de tensions, de rêves et d’élans.
- Les individus sont des points de conscience au service d’un tout plus vaste. Parfois, ce qu’une personne porte comme symptôme (épuisement, blocage, isolement…) n’est pas « son » problème, mais une tentative d’évolution du système à travers elle.
Exemple : un leader en perte de repères peut être en train d’opérer une transition intérieure, non pas vers un nouveau poste, mais vers un autre niveau d’être, plus aligné avec la vocation profonde du système qu’il dirige.
4. La posture du coach systémique et transpersonnel
Un tel coaching demande une posture particulière.
Le coach n’est pas un technicien de la performance, ni un thérapeute du passé, ni un consultant des organisations.
Il est gardien d’un espace de conscience, un témoin actif et bienveillant, qui accueille ce qui émerge à tous les niveaux du système : logique, émotionnel, symbolique, énergétique, relationnel.
Cela implique de :
- Travailler avec les métalogues (ce qui se dit à travers ce qui est dit),
- Savoir écouter l’invisible, les non-dits, les synchronies, les métaphores,
- Accepter l’incertitude, la complexité, le paradoxe,
- Inviter des lectures multiples : systémiques, symboliques, collectives, intérieures.
5. Finalité : catalyser un changement de niveau
Un coaching systémique et transpersonnel n’a pas pour but de « résoudre un problème », mais de faire évoluer le niveau de conscience du système.
C’est en changeant le niveau d’observation, le cadre de sens, le rapport à soi et au collectif, que les solutions émergent.
Pour reprendre la pensée de Gregory Bateson :
« Le problème, c’est rarement le problème. Le problème, c’est le cadre dans lequel on pense le problème. »
Conclusion : une écologie de la transformation
En résumé, une vision systémique et transpersonnelle du coaching, c’est une invitation à :
- Ne pas réduire les personnes à leurs comportements,
- Ne pas réduire les systèmes à leurs structures,
- Ne pas réduire les accompagnements à des outils,
- Et surtout, à honorer ce qui cherche à naître, à travers les tensions apparentes.
C’est une écologie de la transformation humaine — où l’on prend soin à la fois de la complexité et du mystère.
Où le sens et la structure dialoguent.
Où l’instant et l’évolution s’embrassent.
FAQ sur le Reflet Systémique et la Synchronicité
Réponses aux questions fréquentes sur les interactions systémiques dans le coaching et l'influence sur le système global
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Qu’est-ce qu’un reflet systémique ?
Un reflet systémique est le renvoi du tout dans chacune de ses parties. Comme dans un hologramme, chaque portion de la réalité porte en elle l’image du tout, ce qui permet à l’instant présent d’être perçu comme un échantillon complet de la réalité.
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Comment se manifeste un reflet systémique en coaching ?
En coaching, le reflet systémique se traduit souvent par des situations ou des comportements qui ne sont pas anodins. Par exemple, un client qui parle doucement et un coach obligé d’écouter attentivement peuvent refléter un manque d’écoute au sein de l’équipe du client. De même, un retard lors d’une séance peut symboliser des retards dans d’autres projets. Ces situations appellent à une lecture plus globale de la dynamique relationnelle.
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Que signifie la synchronicité dans ce contexte ?
La synchronicité fait référence à l’apparition simultanée d’événements sans lien logique apparent, mais qui, une fois rapprochés, révèlent un sens partagé. C’est une invitation à utiliser son environnement et ses intuitions pour donner du sens à des coïncidences qui émergent dans l’instant présent.
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En quoi l’action individuelle influence-t-elle le système global ?
Selon la perspective systémique, chaque individu est partie intégrante du tout. En agissant dans l’instant présent, on influence non seulement sa propre réalité mais également celle de l’équipe ou du système dont on fait partie. Même si l’on n’est pas directement concerné par une situation, sa conscience et son engagement permettent d’apporter une influence positive, même modeste.
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Comment l’instant présent est-il lié à la création de sens ?
L’instant présent est considéré comme riche de potentiel synchronicitaire. En l’explorant pleinement, on peut percevoir des signes ou des indices issus de notre environnement qui, par leur interconnexion, apportent une nouvelle perspective à des situations bloquées. C’est une façon d’utiliser l’intuition pour guider nos actions et influencer positivement le système dans lequel nous évoluons.
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Quelle est l’interconnexion entre l’homme et la nature dans une vision systémique ?
Une vision systémique met en lumière l’interdépendance de tous les êtres vivants. L’exemple des éléphants rendant hommage à Lawrence Anthony illustre parfaitement cette relation : bien que séparés par des espèces différentes, l’émotion et la connexion intrinsèque entre l’homme et la nature démontrent que chaque action individuelle fait résonance dans l’ensemble du système.