Comment la science peut inspirer le coaching ?
Qu’est-ce que la réalité ?
Cette simple question a de quoi vous faire exploser la boule !
A moins que vous ne soyez plus intéressés par les réponses rassurantes et dogmatiques que par les questions vivifiantes… Dans un tel cas, on passera son chemin et ne poursuivra pas cette lecture qui sera évidemment suspectée d’être « diabolique »… et on conservera sa tête bien en ordre, avec ses certitudes bien rangées à leur place 🙂
Des conceptions dépassées
Pourtant, il est évident que notre conception de la réalité, notre vision du monde, sont complètement dépassées et profondément remises en question par les découvertes scientifiques (sans parler des Traditions spirituelles de tous temps qui nous informent depuis toujours de l’illusion créée par nos sens et notre filtre mental). En coaching, c’est justement notre métier d’accompagner les humains qui veulent faire ce travail sur eux-mêmes d’examiner quelle réalité ils construisent à partir de leurs projections mentales. Nous les accompagnons à « revoir leurs équations », afin de trouver plus d’harmonie en eux mêmes et avec leur entourage. C’est pourquoi il est intéressant de regarder, même de très loin, les points de vues que proposent les explorateurs de la physique quantique, et d’en profiter pour nous laisser interroger nous-mêmes sur : « qu’est-ce que la réalité ? qui sommes-nous vraiment ? et que pouvons-nous faire les uns avec les autres ? »…
Notre corps est fait de vide !
- 100 mille milliards de cellules dans notre corps, et 100 mille milliards d’atomes dans une cellule.
- Et un atome est composé de 99,99999% d’espace !
Donc, aussi surprenant que cela paraisse, malgré notre masse corporelle, au niveau subatomique : notre corps est rempli d’espace à 99,9999%, et non de matière ! Alors, pourquoi la réalité nous apparaît elle consistante, avec des surfaces solides et dures, alors qu’elles sont composées à 99,99999% d’espace (de « vide » pourrait-on dire) ? Tout simplement parce qu’il y a des champs électro magnétiques, qui interagissent comme deux aimants qui se repoussent, si bien que, normalement, votre main ne traverse pas la table. Ainsi, en définitive, au-delà des apparence trompeuses, « rien ne touche jamais à rien » (citation de Nassim haramein), parce qu’il y a de l’espace partout !
L’illusion de la séparation
L’impression du concret, vient des champs électrostatiques, qui jouent entre eux, et donnent l’apparence de surfaces dures. Déjà quand on regarde la vie à notre échelle, on ne peut qu’être frappé de stupeur et d’admiration devant son infinie diversité. Mais quand en plus, on sait que tout est information en amont des formes, que tout est code numérique en amont des phénomènes perçus par les sens, alors là on reste pantois : le « développeur informatique de génie » qui a ainsi tout codé, a fait un travail insensé, incommensurable, inimaginable même…
Considérez cette infinité d’informations différentes contenues dans la moindre cellule de végétal, un simple poil de chat, un quelconque minerai ou même n’importe quel composé de synthèse, etc…
- Pourquoi ? Comment ?
- Et finalement : qu’est-ce que la réalité derrière les apparences, qui ne traduisent qu’une toute petite part de l’infini ?
- Comment ne pas s’interroger ? Comment ne pas se laisser interroger par ce questionnement fécond, qui provoque immanquablement une émotion, une émotion métaphysique, même si on est laïque ?
- Pourquoi résister à cette émotion et ne pas se laisser envahir par elle, inspirer par elle, guider même peut-être, vers une acception plus globale (et plus aimante) de la vie-unité ?
- Notre propos n’est pas ici celui d’un philosophe ou d’un quelconque prêcheur, nous raisonnons en tant que coach, qui peut se sentir profondément en unité avec ses clients, tout en gardant ses distances et évitant de se montrer trop familier…
Se laisser interroger de la sorte par les faits scientifiques nous amène bien vite à laisser de côté l’intellect pour monter d’un cran dans la vibration, en étant alors dans le sentiment raisonné et l’intuition intelligente (je n’ai pas dit : le romantisme ou la croyance… nous y reviendrons en fin de cet article !). Là il n’y a aucun effort à faire pour « aimer » et se sentir aimé soi-même.
- Pas par quelqu’un, mais par la vie elle-même.
- Pas par la vie que nous « aurions », mais bien par la vie que nous « sommes » !
Avoir une vie ou être en vie ?
Au sens propre nous ne « possédons » pas de vie : ni une vie, ni la vie. Nous « n’avons » donc pas de vie. D’ailleurs, si c’était le cas, il y aurait d’un côté la vie, notre vie, et de l’autre : « nous », qui la posséderions. Mais qui serions-nous donc ? Quelle pourrait bien être notre « place », à côté et en dehors de la vie que nous posséderions…osons considérer l’absurdité d’une telle conception pourtant très habituelle, tant chez vous que chez moi ou n’importe qui… Il n’y a donc pas d’effort à faire pour laisser la vie elle-même « coacher à travers soi », quand on s’ouvre au sentiment des profondeurs, à cette dimension impersonnelle et vivante de l’expérience quotidienne (voir cet article : « Coaching spontané ») Bien sûr, un minimum de technique et d’entraînement sont requis pour mécaniser les réflexes professionnels. Cela s’apprend en formation, où on s’entraine beaucoup. Mais après ça va tout seul. Il suffit de se laisser inspirer par le client. Le coaching se co-construit à deux : le client qui trace son chemin, et vous qui lui offrez une caisse de résonance pour « amplifier ses signaux faibles », afin qu’il puisse les voir et ainsi les aligner sur la cohérence globale de son système. Voici encore quelques étonnantes réflexions pour continuer de déconcerter nos croyances ordinaires à propos de la vie.
La révolution quantique questionne qu’est-ce que la réalité…
« La physique quantique est l’appellation générale d’un ensemble de théories physiques nées au xxe siècle qui, comme la théorie de la relativité, marque une rupture avec ce que l’on appelle maintenant la physique classique, qui regroupe par définition les théories et principes physiques connus au xixe siècle. Les théories dites « quantiques » décrivent le comportement des atomes et des particules — ce que la physique classique (notamment la mécanique newtonienne et la théorie électromagnétique de Maxwell) n’avait pu faire — et permettent d’élucider en particulier certaines propriétés du rayonnement électromagnétique qui restaient inexpliquées par la physique classique ». – Wikipedia
La physique quantique s’intéresse à l’infiniment petit : En 1901, Max Planck (considéré comme le père de la physique quantique) découvre le quantum (plus petite unité de mesure d’une particule). Les découvertes de la physique quantique irriguent tout notre quotidien depuis le GPS, le laser, la téléphonie mobile… Voici quelques unes de ces découvertes sidérantes, du moins pour un point de vue matérialiste et cartésien. D’un point de vue spirituel,, c’est un soulagement que de voir venir des scientifiques eux-mêmes ces confirmations de nos intuitions profondes.
Les micro particules sont sensibles à notre observation
Les électrons peuvent se manifester sous forme d’ondes ou sous forme de particules, apparemment selon l’attente de l’observateur qui les étudie… Elles sont donc sensibles à notre conscience, et font preuve d’une possibilité de choix, l’essence du libre arbitre en quelque sorte ! Rien que cette simple constatation est révolutionnaire d’un point de vue philosophique. Voir cette vidéo de vulgarisation :
Ainsi, la vision du monde, purement matérialiste, est vraiment mise à mal, si la moindre particule subatomique est sensible et intelligente, faisant preuve d’une sorte de liberté, voire d’une forme d’humour !
Saut quantique
Bohr a mis en évidence que lorsque l’on chauffe un atome, un électron peut changer d’orbite de manière soudaine, aléatoire et instantanée, sans traverser l’espace qui sépare les orbites. A chacun de ces « sauts quantiques », une énergie est libérée sous forme d’une rayonnement lumineux. Les particules n’ont en elles-mêmes ni masse, ni énergie : ce sont des informations numériques, qui libèrent de l’énergie par leurs transformations…. D’où vient cette énergie ? Qu’est-ce que la réalité ? Certainement pas la chose figée et constante que l’on croyait ! Certainement pas ce décor, comme au cinéma, dans lequel nous croyons évoluer, tout en nous prenant pour notre corps…
Potentiel quantique
Paul Dirac met en évidence dans les années trente, que les particules apparaissent et disparaissent dans un champs d’énergie et d’information. Toute information serait donc potentiellement accessible, depuis une trame de fond, qui rendrait potentielle sa manifestation. Plutôt cool cette indication, selon laquelle tout est accessible de partout. Cela rappelle cette formule alchimique : « Tout est dans tout » (et réciproquement ajoutent les plaisantins…)
Intrication quantique
Deux particules séparées par un choc initial et envoyées chacune à un bout de l’univers réagiront simultanément toutes les deux aux stimuli exercés sur une seule des deux, un peu comme s’il s’agissait de jumeaux reliés entre eux par on ne sait quel lien télépathique… Cela signifie que l’information se transmet entre les deux particules plus vite que la vitesse de la lumière, dans une sorte de vitesse absolue, instantanée. Cela montre une interconnexion entre les électrons, au-delà de l’espace ! Alors, comment ne pas faire le rapprochement entre ces surprenants phénomènes de connexions entre êtres humains :
- vous pensez à quelqu’un et vous recevrez une lettre de cette personne, ou un coup de fil dans la journée
- vous rêvez dans la nuit que quelqu’un dont vous n’aviez plus aucune nouvelle depuis des années vient vous dire au revoir… et vous apprenez le matin qu’elle est décédée
- vous sentez soudain comme un vertige, associé à l’impression d’un proche en danger, et en vous renseignant vous comprenez qu’au moment de votre vertige, cette personne avait un accident, ou un choc émotionnel fort…
- et chez les animaux, il est reconnu comme un mystère que l’on ne s’explique pas qu’une même information peut traverser un banc de poissons de plusieurs kilomètres, du début à sa fin, instantanément.
Le meilleur moment pour progresser est maintenant. Découvrez comment notre supervision systémique peut optimiser votre pratique du coaching et faire évoluer votre business.
En savoir plusCommunication quantique
Si le poisson de tête décidait un virage, et que chacun l’imitait en le voyant changer de direction, ou plusieurs centaines de mètres plus loin, en voyant ses voisins changer de cap, on constaterait un temps de décalage entre la tête du banc et sa queue, comme dans une goal dans un stade de foot. Mais il n’en est rien : ils prennent tous le même virage simultanément, comme s’ils recevaient tous la même impulsion en même temps ! D’où vient cette impulsion et surtout comment se transmet-elle plus vite que la lumière ? Et on constate la même chose avec les vols d’oiseaux migrateurs. Là on ne parle pas de particules subatomiques, ou de conditionnements psychologiques humains !
Ces évènements surviennent simplement en synchronicité (voir cet article à ce propos : synchronicité et opportunisme). N’avez-vous pas déjà pu constater dans votre pratique la manifestation de ce que l’on appelle dans notre jargon de coaching : les échos systémiques et le processus parallèle en coaching ?…
Illusion du temps linéaire
L’espace et le temps s’avèrent être des constructions de notre cerveau. D’un point de vue quantique, le temps et l’espace sont intrinsèquement liés, et ne sont en quelque sorte qu’un point sans dimension, un seul instant, un instant total, et non un déroulement linéaire d’instants différenciés et successifs… Là, avec ça, il y a vraiment de quoi remettre complètement en question notre perception de la réalité, et reconnaître qu’elle n’est qu’une construction, complètement artificielle. Quant aux conclusions que chacun peut en tirer, il appartient à chacun de le faire pour son compte…
Seul existe l’instant présent
Selon les théoriciens, il semblerait que seul existe l‘instant présent, dans lequel tous les potentiels sont inscrits. Et ces potentiels se déploieraient parallèlement sous toutes leurs possibilités, et non pas successivement au travers d’une sorte de « ligne du temps » ! L’expérience suivante illustre comment nous sommes nous-mêmes informés en permanence, sans nous en rendre compte, par notre environnement, d’évènements extérieurs à nous mêmes, et apparemment même : d’évènements futurs. En ce sens , la science (même pas quantique), découvre que le futur influence le passé.
Dans cette expérience, des capteurs étaient placés sur des personnes volontaires qui étaient exposées de façon aléatoire à deux sortes d’images sur un écran d’ordinateur : des images censées provoquer des émotions positives, et des images provoquant des émotions de peur, de dégoût ou de répulsion. Il a été ainsi découvert que le coeur réagissait plus vite que le cerveau (avant même que l’information n’arrive au cerveau), et en anticipation d’un évènement non encore advenu. Comme si le coeur, l’organe physique du corps qui bat dans la poitrine en ce moment même, pouvait deviner l’image que l’ordinateur ignorait encore et commencer à réagir émotionnellement aux stimuli de la photo suivante ! Eh bien il le peut, et il le fait.
Notre vision du monde est fausse
Avec tout cela, et bien d’autres choses encore, que des spécialistes nous expliquent très bien dans de multiples interviews et vidéos de vulgarisation, on se rend bien compte que notre appréhension de la vie est plus qu’approximative. Elle est même complètement fausse ! Mais ce n’est pas grave, ce n’est même pas un problème, cette erreur d’appréciation est une donnée de notre expérience. La reconnaître en est une autre. (Déjà, bien avant la physique quantique, il y a deux millénaires, le mythe de la caverne de Platon suggérait que nous étions victimes d’une formidable supercherie… ) Ce n’est pas une raison, quand on en prend conscience, pour rester englué dans l’inconscience et la confusion. Si on intègre ces prises de conscience, on en a fini une fois pour toutes avec le dogmatisme, les jugements, et le fanatisme. On en a fini avec les attentes vis-à-vis d’autrui, en réponse à notre « vide intérieur », qui soudain s’avère être un « plein »…
En fait, nous découvrons que nous ne savons pas répondre à la question : qu’est-ce que la réalité ? Du coup, nous devenons de plus en plus « conciliants » et fraternels envers nos semblables, et nos clients en particulier, comprenant qu’ils font ce qu’ils peuvent, tout comme nous, dans leurs constructions mentales factices, jusqu’à ce qu’ils se mettent en chemin, comme nous-même (enfin… on se le souhaite).
Se remettre en question
Et puisque nos certitudes premières ne sont que des croyances, des idées toutes faites, de simples conditionnements transmis par la culture, il faut donc être capable de les remettre en question, pour voir des solutions aux problèmes que nous créons nous-mêmes, justement à partir de nos croyances. Les coachs le savent bien, puisque vous avez choisi de faire votre métier de l’art d’accompagner les transformations. En quoi cela consiste-t-il finalement ? Prendre un appui en soi sur ce qui ne bouge pas, pour challenger les « variables » : à chaque séquence de chaque séance, nous jouons avec la réalité perçue, pour aider nos clients à construire une réalité plus alignée avec leurs aspirations profondes.
Qu’est-ce que la réalité ?
La réalité n’est certainement pas ce que nous croyons, à partir de nos perceptions sensorielles conditionnées par notre culture. Des grands physiciens, tels Werner Heisenberg (‘les atomes ne sont pas réels ») ou Max Planck (« la matière n’existe pas, à proprement parler ») ont été jusqu’à dire que ce que nous prenons pour la réalité, un monde de formes distinctes et séparées, n’est qu’une illusion…
On n’a la preuve de l’existence des « choses » que par leurs interactions. En dehors de cela, les choses séparées ne sont pas réelles, ce ne sont que des abstractions (c’est-à-dire des créations mentales.
Tout cela nous parle bien à nous, systémiciens et coachs d’équipe, qui savons bien que l’efficacité collective est fonction des interactions entre les individus au sein d’un groupe, plutôt qu’à la somme de leurs compétences individuelles. Ceci n’est pas de la métaphysique ou de la mystique, ce sont des découvertes qui ont été faites, publiées et validées depuis presque un siècle par les plus grands scientifiques de l’humanité ! Mais évidemment, il faut un certain temps avant que ne changent les mentalités du corps social, du monde scientifique, de l’éducation nationale, et de nous autres, le petit peuple avec nos croyances et notre vision du monde, que nous prenons évidemment pour la vérité…
A quoi bon s’interroger ?
A quoi sert-il de s’interroger sur « qu’est-ce que la réalité ? » :
- quand on est coach, et pas physicien ?
- si on comprend bien : qu’on ne peut pas la « comprendre » ? (Au sens sens propre, comprendre, signifie « prendre en soi »… on ne peut prendre à l’intérieur de soi quelque chose qui est plus grand que soi et qui nous dépasse !!!)
Cela nous sert à rester vivant ! Cela nous aide à garder du recul par rapport au vécu, tout en nous y engageant avec encore plus de passion.
Implications en coaching
Tout cela a de très fortes conséquences sur notre manière d’envisager le coaching :
- Si tout est champs d’information, même en entrant dans une pièce, une salle de séminaire, une salle de réunion, un salon de coaching, un bureau, une terrasse de café, nous pouvons percevoir le champs d’information, et commencer consciemment à interagir avec lui. Nous pouvons l’informer, avec notre intention, notre propre rayonnement, dont il est utile, et même nécessaire, d’être conscient. Nous pouvons « être coach » avant même de rencontrer physiquement le client, nous pouvons commencer à coacher, c’est-à-dire finalement à « influencer positivement » (en fait : nous ne pouvons pas ne pas interagir, nous ne pouvons pas ne pas influencer, puisque nous ne pouvons pas de pas ressentir et penser à notre client, à son cas, à nous-même en relation avec eux…). En coaching de l’énergie, nous sommes particulièrement attentifs à la place des ressentis, à la place de l’énergie, dans la relation et dans l’expérience du coach. C’est même son principal outil de travail (voir cet article : » Les outils du coaching, les maîtriser ne suffit pas ! »).
- Au-delà de l’espace, que nous pouvons en quelque sorte « charger positivement », nous pouvons informer le champ de la relation, en le « bénissant », c’est-à-dire : en saturant la situation de bienveillance et de gratitude (voir à ce sujet : « Les bienfaits de la gratitude« ). Un coach reste à sa place, en veillant à n’être pas fusionnel ou familier. Mais cela ne l’empêche pas, bien au contraire, d’être chaleureux et engagé auprès de ses clients, non seulement pendant le temps de la séance, mais également entre les séances, sans faire d’efforts pour cela, juste par ce que nous interagissons naturellement les uns avec les autres. C’est pourquoi il est intéressant de maîtriser non seulement ce qu’on fait et ce qu’on dit, mais aussi ce qu’on pense, ainsi que les émotions que l’on cultive à propos de nos clients.
La distance quantique en coaching
- Nous pouvons aussi coacher à distance, par téléphone, puisque les particules liées interagissent entre elles, indépendamment des distances. La Présence n’a pas besoin pour se manifester, qu’on se regarde dans le blanc des yeux (voir le paragraphe ci-dessus sur l’intrication quantique).
- Nous devons évidemment nous abstenir de juger, de limiter, d’enfermer les situations, pour mieux choisir de garder la fraîcheur d’un regard positif et optimiste sur n’importe quel évènement, puisque le potentiel de transformation est infini. Nous savons que l’énergie est infinie et toujours accessible :
- ici dans cet espace qui n’est qu’une représentation mentale de la réalité vibratoire,
- et dans cet instant qui n’offre qu’un échantillon des possibles. Nous pouvons modifier la réalité vécue par notre client. Comment ? En modifiant la nôtre, maintenant !
Coaching quantique ?
Notre « physique quantique de coachs », n’a rien d’intellectuel, elle est éminemment pratique. A ce propos, voici un extrait d’article que j’ai récemment publié sur Linked-in au sujet de notre action possible « immédiate », c’est-à-dire « sans intermédiaire ». Personnellement, j’ai horreur de ceux qui se posent en intermédiaires entre nous et la réalité. Trop souvent, tout en prétendant vouloir aider « leurs ouailles » à accéder à l’intemporel, ils en profitent surtout pour asseoir leur pouvoir temporel.
Je n’ai rien à faire de voir l’homme qui a vu l’homme qui a vu l’ours »… Je veux voir l’ours !
Je veux une expérience directe, de « première main » (comme disait Jean Klein).
Je le veux, parce que je le peux, tout comme vous.
Une chose trop sérieuse pour la laisser aux mains des religieux !
Je n’ai évidemment rien contre les braves gens qui choisissent d’être religieux, ni contre leurs religions…
- les religieux sont nos frères humains, engagés dans une voie qui les regarde (et qui, moi, ne m’intéresse pas : c’est mon choix mais je respecte le leur !)
- les religions font partie de notre expérience commune, de notre héritage collectif. Il faut bien être né quelque part. Alors, on a forcément une culture, et donc des « croyances » (même inconscientes), qui façonnent notre vision du monde (voir : mécanisme de la pensée)
La culture de l’humain
Mais la culture qui m’intéresse surtout est celle de l’humanité toute entière, pas celle des partisans qui veulent toujours imposer leur point de vue au-dessus de celui des autres. Ceux-là, sectaires et faux gourous de tous les bords et à toutes les époques, ont fait (et continuent à faire) énormément de mal, au travers de l’histoire de notre humanité :
« Ce que je crois est forcément « La vérité »… puisque j’y crois ! Je veux te convaincre (et en recourant à la force, si la pression et la corruption n’y suffisent pas)……à moins que tu ne sois un « hérétique » ou un « infidèle », auquel cas je ne manque pas d’idées cruelles pour te faire regretter ton « pêché »… »
Horreur et consternation : L’inquisition et le fanatisme sont toujours sous-jacents !
« On tue et on torture… au nom de la paix et de l’amour bien entendu (et pas pour l’argent et le pouvoir ?). On élimine des peuples au nom de la pureté et de l’unité… »
Pendant ce temps l’amour attend encore…
Que de souffrance absurde, tandis que l’amour, la paix, la pureté et l’unité n’ont évidemment rien à voir avec ces abominations imbéciles ! Il est inutile de viser une religion ou une époque plus qu’une autre. En matière de sectarisme, de cruauté et d’idiotie, personne n’a de monopole. Sans ignorer ni renier son passé, chaque religion, chaque civilisation, chaque parti doit reconnaître ses erreurs et balayer devant sa porte, pour « grandir » et aller de l’avant.
Spiritualité pratique, laïque et sacrée
Qui que vous soyez, au fond de vous, vous savez bien que la spiritualité vraie ne peut pas être quelque chose de “compliqué”, de codifié par des autorités extérieures à vous, et encore moins quelque chose de fanatique, à subir vous-même ou à imposer aux autres. C’est très simple au contraire, c’est un art de vivre, qui se joue à chaque instant, et qui vous est pleinement accessible « maintenant », à vous comme à tous, sans privilèges ni exclusions. Pour accéder à cette spiritualité vraie, immédiate, il n’y a pas besoin d’intermédiaires, de prêtres de tous bords qui prétendent vous expliquer quoi « croire », alors qu’il ne s’agit définitivement pas de croire mais de reconnaître dans sa propre expérience vécue, de ressentir profondément dans son coeur, au-delà des mots, puis d’intégrer dans son quotidien, chacun à sa propre manière, en fonction de sa singularité ! Evidemment, « être soi et oser penser par soi-même » est plus exigent que d’aller quelque part écouter autrui, plus courageux que d’aller suivre une sorte de « grand autre », qui vous dirait quoi penser et quoi faire. C’est en effet un poil plus exigent, mais c’est certainement plus digne d’un être humain « sapiens », et plus intéressant aussi.
Fuir les dogmes !
N’est-il pas grand temps de se prendre en charge, de prendre ses responsabilités, et de ne pas laisser sa spiritualité aux mains des gens qui en font un business, avec ses dogmes, ses guerres et ses multiples exactions liées à la domination et l’exploitation d’autrui ?… De plus en plus de clients s’adressent à nous, coachs, avec une recherche désespérée de sens. Je suppose qu’il y a 50 ans, ils s’adressaient aux prêtres ou aux psychothérapeutes. Aujourd’hui, ils ont trouvé les coachs. Après, il leur reste les sectes… nous sommes donc un peu le dernier rempart, ceux que l’on vient voir avec une souffrance de l’âme et de l’esprit, souvent maquillée en préoccupations professionnelles ou existentielles. Il est donc important d’y voir clair et de se nettoyer soi-même de ses propres croyances, qui sont bien sûr tout aussi absurdes que celles de nos clients. Pour être complètement disponible et présent à l’intention de l’autre de se libérer de son fatras mental qui l’empêche d’avancer vers ses objectifs, et d’y voir clair en soi, ne faut-il pas soi-même être déjà dans cette dynamique de progrès et de clarification intérieure ?
Expérience directe
Avec honnêteté, et rigueur intellectuelle, mais aussi avec le courage de s’engager pour soi-même dans l’expérience du quotidien jusque dans la sensation, au lieu de rester perché dans sa tête. Voir à ce propos : S’enraciner – cultiver l’ancrage La spiritualité vraie est forcément incarnée dans le corps. Elle est faite de sensations et d’expériences vécues corporellement. sinon, c’est qu’on ne parle pas vraiment de spiritualité, mais de religiosité, d’intellectualité, de jeux de l’égo déguisés en saintes pratiques… Nous sommes très forts pour récupérer à notre insu l’élan spirituel, pour le détourner et l’instrumentaliser pour justifier notre ego…
Eviter les amalgames
La vidéo suivante met justement en garde contre la récupération et l’instrumentalisation des théories quantiques, que l’on met évidemment à toutes les sauces, dans le but de justifier ce qui nous arrange. Comme de toutes façons, ni ceux qui écrivent, ni ceux qui lisent ne peuvent vérifier quoi que ce soit en remontant aux équations théoriques, on peut toujours avancer n’importe quoi, tout en citant quelques noms (comme je l’ai d’ailleurs fait moi-même dans cet article) : c’est un peu la grande confusion sur internet, une sorte de « soupe quantique »…
Un peu de bon sens
Heureusement, avec une dose de bon sens, on peut tout de même discriminer, repérer la différence entre ce qui est du soufre ou du sucre d’orge, et ce qui est objectif et rigoureux. A chacun de prendre ses responsabilités, évidemment, comme toujours…