Trouver sa vocation, vous trouver un nouveau métier qui vous convienne, qui vous intéresse, un métier qui vous procure du plaisir, qui soit aligné avec vos valeurs profondes, un métier qui ait un sens, qui serve à quelque chose… C’est normal et légitime d’aspirer à trouver sa vocation. Mais ce n’est pas toujours aussi évident :
- Déjà, parce que parfois on ne sait pas trop ce qui correspondrait bien, ce qui nous plairait vraiment, ce qui nous épanouirait.
- Egalement, parce qu’on n’y voit pas très clair en soi. Par exemple, après une première tranche de vie professionnelle bien remplie, parfois on est un peu essoré, saturé, usé, dans la confusion. On a besoin de faire le point sur soi pour y voir clair en soi, besoin de prendre un peu de hauteur et un peu de recul, pour décanter les enseignements de la période précédente, dans laquelle on a fini par se perdre une peu. Cela arrive souvent quand on est passionné, et qu’on s’est jeté à corps perdu dans l’activité, souvent avec pas mal de succès d’ailleurs… Et puis vient le moment où un revers de situation nous fait sentir que quelque chose ne va pas.
- Parfois aussi c’est quand on atteint ses objectifs. Genre : à 40 ans, on a atteint le poste idéal, dont on avait tant rêvé, on gagne plein de sous, on a la reconnaissance, l’ego est pleinement satisfait… et curieusement : on s’ennuie ! C’est peut-être étrange mais cela arrive souvent, c’est comme si tout ce pour quoi on avait lutté, s’effondrait. Certes, la soupe n’est pas mauvaise, mais on se dit : « bof, tout ça pour ça ! Je ne vois pas le poste suivant et je ne me vois pas rester comme ça non plus pendant 25 ans… » Attention, cette période de flottement ne doit pas durer trop longtemps, car dans ces conditions le Brown-out nous guette. A moins de retomber dans une sur-activité pour oublier qu’on est mal dans sa peau, et là c’est le burn-out qui nous tend les bras ! Bref il faut prendre le taureau par les cornes et faire quelque chose pour trouver sa vocation, peut-être même re-trouver sa vocation…
Cas de coaching
Un de mes clients gagne beaucoup d’argent (voir : “Comment gagner plus d’argent“), mais s’ennuie dans une cage dorée, dont il a fait trop souvent le tour. Avec de l’argent il peut se payer du « bonheur, » qui semble finalement lui échapper à cause de l’ennui que lui procure un métier, dans lequel il perd son âme à gagner sa vie… L’argent est utile, mais il doit venir par attraction naturelle, quand on exerce un métier qui nous plaît, et crée de la valeur tout en nous procurant de la satisfaction. Tout est une question d’attitude :
- Travailler pour gagner sa vie est une compromission, qui n’attire que davantage de stress et de frustration. L’argent devient très vite du plomb…
- Travailler parce que c’est ça qu’on aime faire (même s’il y a bien sûr plein de contraintes aussi dans ce cas-là) attire l’argent dont on a besoin pour réaliser nos envies, avec une certaine légèreté… et là, l’argent, c’est de l’or 🙂
Enfin, si vous faites ce que vous aimez faire, que vous êtes compétent, et qu’en plus vous êtes payé pour cela, vous ajoutez la PASSION au côté professionnel. C’est confortable et valorisant, mais sans aucune utilité pour le monde, vous risquez de vous sentir inutile et de vous adonner à une activité qui n’a pas de sens…Honorer ses ambitions, est un passage nécessaire, pour savoir ce qu’il en est (et aussi ce qu’il en coûte). Et atteindre un certain niveau de réussite, éventuellement exceptionnel n’est pas un mal en soi. Bien au contraire, si c’est dans votre vocation d’exercer une activité où on gagne plein d’argent, où on devient célèbre, où on est admiré par les autres. Pourquoi pas ? C’est peut-être amusant par certains cotés, en tous cas un certain temps, avant que cela n’apparaisse éventuellement comme très lourd et inutile ? Et on peut aussi s’y sentir très bien toute la vie.
Regardez les grands artistes, ils ne prennent jamais leur retraite, et pourtant ils ont suffisamment e gloire et de fortune. Mais ils aiment leur métier, et ils supportent bien la célébrité (et certains adorent ça, plus même que leur métier… Ce ne sont pas toujours les plus grands artistes qui sont dans ce cas-là, qu’en pensez-vous ?)
Comment trouver sa vocation ?
Il y a des questions à se poser, pour se choisir un nouveau métier, pour savoir ce que vous aimez, ce qui vous anime profondément. S’il devait n’y avoir aucun enjeu d’argent, ou de position sociale, dans votre activité professionnelle :
- qu’est-ce que vous aimeriez vraiment faire, qui vous procurait de la satisfaction et du plaisir chaque jour, parce que c’est vraiment là dedans que vous êtes bon, c’est vraiment ça qui vous inspire, qui vous nourrit et pour lequel vous êtes fait !
- quelle trace aimeriez-vous laisser derrière vous ? Qu’est-ce que vous aimeriez que vos enfant (si vous en avez- et vos petits enfants disent du métier de leur illustre aïeul ? En vous retournant t derrière vous, au moment de prendre une retraite bien méritée, qu’aimeriez-vous avoir accompli, quelle valeur aimeriez-vous avoir crée au monde, pour les autres ?
- dans quel environnement aimeriez-vous évoluer, vous sentiriez-vous à l’aise : un commerce, une activité libérale, une entreprise, une association, une administration ? Une grosse équipe, une petite équipe, ou bien travailler en solitaire ? Travailler en région, en toute autonomie, ou bien travailler dans un siège social, un peu politique mais là où les décisions structurantes se prennent ?
- dans quel domaine d’activité vous sentiriez-vous bien : l’humanitaire, le socio médical, les services BtoB, les services aux particuliers, l’industrie, la recherche, les arts, le sport, la spiritualité, le développement personnel, etc… ?
Un coach pour aider à trouver sa vocation
- A deux yeux on voit mieux le relief
- Avec deux jambes on marche plus facilement qu’à cloche pieds
- Et pour réfléchir, c’est pareil, on est plus efficace à deux
Avec un coach, vous allez recevoir des questions qui vont vous stimuler, vous faire réfléchir sur vous-même, vous donner du miroir qui va vous permettre de vous voir et aussi de regarder là où habituellement vous ne regardez jamais (parce que vous êtes conditionné – on l’est tous-, parce que vous ne vous autorisez pas à imaginer que par là ce serait possible pour vous, parce que vous n’y avez jamais pensé tout simplement, parce que vous estimez que c’est inaccessible ou que vous ne le méritez pas, ou que sais-je…). Vous allez faire un inventaire, très court, des évidences et des aspirations de fond qui s’imposent à vous. Seul, ce n’est pas facile, tandis qu’avec quelqu’un de bienveillant et qui nie vous juge pas, et dont c’est le métier (c’est sa vocation justement, donc il le fait avec plaisir, et parfois avec talent), vous allez :
- savoir par où commencer
- prendre du plaisir et de l’interêt à cette investigation
- faire des prises de conscience sur vous-même (et oui…)
- aller jusqu’au bout et tirer les marrons du feu
- vous engager, faire des premiers pas encourageants
- vous sentir accompagné, épaulé, encouragé, soutenu (ça fait du bien, et c’est pas du luxe, dans la période que vous traversez)
Le plus dur est fait
Si vous liez cette page, le plus dur est fait. Vous avez déjà descendu dans le malaise, vous l’avez déjà repéré, vous avez déjà posé la question, et vous commencer à vous renseigner sur les solutions possibles. Vous êtes donc déjà passé par plusieurs phases :
- l’inconscience complète du problème
- le début des symptômes de gène, puis de malaise,
- l’entrée dans une période de tensions et de crise personnelle
- la conscience qu’il y a quelque chose qui ne va pas
- le désir de trouver quelque chose qui convienne, au lieu de ce job qui a fait son temps
- le coup d étalon au fond de la piscine
- la recherche d’un partenaire pour vous aider à sortir de ce mauvais pas
La vocation, ce n’est pas l’ambition
J’aimerais comparer les deux notions proches mais distinctes de : vocation et ambition. L’enjeu de cette distinction est de taille. Il en va de la réussite de votre vie, selon que vous poursuivez vos ambitions ou que vous êtes fidèle à votre vocation. Les deux peuvent être compatibles, mais pas forcément. En tous cas il faut voir clairement la différence pour le savoir.
C'est beaucoup plus simple que vous ne l'imaginez. Quelques séances de coaching peuvent vous aider à vous recentrer, à y voir clair et à prendre quelques décisions salutaires. Ne restez pas seul(e) avec votre difficulté. Voyez courageusement comment la résoudre, ou comment vivre avec !
Voyons ce qu'on pourrait faire ensemble...C’est quoi la vocation ?
Le mot « vocation » vient du latin “vocatum” qui signifie, appel, exhortation, invitation. Il désigne plusieurs significations superposées assez proches les unes des autres :
- Mouvement intérieur ressenti comme un appel de Dieu à se consacrer à son service (sens religieux du terme)
- Inclination que l’on ressent pour un état (Exemple : Le statut d’entrepreneur individuel semble en contradiction avec une vocationde capitaine d’industrie milliardaire)
- Disposition, talent.
- (être poussé par la vocation, exercer son métier par vocation) ,
- Fonction supérieure que l’on croit devoir remplir pour des raisons morales ou transcendantes. (Exemple : La vocation de l’homme est d’être utile à ses semblables…)
- But, utilité, fonction, raison d’être (voir à ce sujet : un jeu de teambuilding pour expliciter la raison d’être d’une équipe).
Et l’ambition ?
Le mot vient du latin “ambitum” qui faire le tour, englober, faire campagne (électorale) pour obtenir des suffrages. Il désigne plusieurs significations superposées assez proches les unes des autres :
- Recherche d’honneurs, de gloire, d’élévation sociale, de distinction. (Exemples Contre carrer l’ambition d’un rival, être une personne dépourvue d’ambition, nourrir des ambitions secrètes, etc…)
- Motivation pour améliorer une situation (voir : “Rebooster la motivation“, et “Motiver une équipe“)
Vocation et ambition, ça se ressemble un peu. Les deux notions portent en germe un désir du futur, mais elles sont empreintes de deux dynamiques diamétralement opposées :
- La vocation répond à un élan intérieur, qui émerge naturellement de lui-même (quand il n’est pas contrecarré), et qui ne provient pas d’un conditionnement. On dirait que la vocation émane directement du centre de l’être. Elle a donc quelque chose de spirituel (en rapport avec l’esprit), même quand elle ne s’applique pas au domaine religieux. Symboliquement, nous pourrions dire que la vocation procède d’une dynamique “verticale”…
- L’ambition, en revanche, est nourrie par l’ego. Elle est un projet de conquête matérielle à l’horizontale, en vue de se rassurer dans l’idée qu’on se fait de soi-même, par exemple en confortant une position sociale (voir à ce sujet cet article : “Démasquer l’imposture de la personnalité“). Poursuivant ses ambitions, c’est comme si on était mû par les forces d’inertie du conditionnement, hérité de nos parents et de la société, nous faisant croire que nous serions notre personnage et qu’il faudrait atteindre un objectif de bienséance quelconque (voir : Le mythe de la caverne de Platon“)…
Introspection et discrimination
La plupart des gens ne font aucune distinction pratique en eux entre vocation et ambition, ils se contentent de mettre un pied l’un devant l’autre, et de faire du sur place en s’imaginant qu’ils avancent… Tels des automates, ils connaissent les différentes étapes d’une vie, propulsés par des désirs, aspirés par des rythmes biologiques, qui les poussent à vouloir telle ou telle chose et à s’agiter pour qu’elles leur adviennent. Tout cela est absurde, évidemment. Ceux qui s’en rendent compte se mettent en chemin pour s’individualiser et trouver davantage de sens à cette comédie burlesque qu’on appelle “la vie”. Au début de notre vie, nous portons les deux forces emmêlées en nous :
- L’une vient du centre de l’être, c’est la signature profonde de notre entité, notre projet de vie en quelque sorte
- Tandis que l’autre nous est collée par dessus, comme une étiquette sur une bouteille. On la tient en partie de nos parents, qui nourrissent des ambitions pour leurs enfants, et sur qui nous prenons inconsciemment modèle, à un niveau ou à un autre (pas toujours en les copiant dans la forme. C’est parfois plus subtil, avec un mélange de rébellion et de nombreuses contradictions)
Une jeune femme ou un jeune homme semblent être propulsés dans leur vie, qui les prend à l’aube de leur parcours et les recrache à son crépuscule comme le ferait une baleine qui les aurait avalés, en leur laissant peu de loisir pour s’éveiller de l’état de veille ordinaire. Il s’agit d’un état de torpeur ordinaire, où on ne se pose aucune question sur soi. Généralement, on n’en a pas le temps… Et on a trop peur de souffrir du fait des questions sans réponses, et des réponses embarrassantes, qui obligeraient à se remettre en question. Du coup, on s’enlise dans des automatises et des répétitions compulsives. Et on souffre encore plus, à cause de cette forme de refoulement, qui est une véritable trahison de soi-même… Envie d’en savoir plus ? Parler à un coach !
Concilier vocation et ambition
- Pour écouter l’appel de sa vocation, il n’y a presque rien à faire. Il faut juste éviter de la recouvrir d’agitations dispersantes, qui empêchent d’entendre. Une fois la vocation entendue, il convient juste de se laisser inviter, et voir comment le tapis rouge se déroule sous nos pieds. C’est en quelque sorte une voie de la Grâce, sans intervention ni effort de la part de notre ego. Bien sûr, quand on vous invite à danser, il faut danser, mais c’est dans le plaisir que se consomme l’énergie (voir cet article : “La loi du succès : effort ou énergie ?“)
- Honorer ses ambitions, est un passage nécessaire, pour savoir ce qu’il en est (et aussi ce qu’il en coûte). Et atteindre un certain niveau de réussite, éventuellement exceptionnel n’est pas un mal en soi. Bien au contraire, si c’est dans votre vocation d’exercer une activité où on gagne plein d’argent, où on devient célèbre, où on est admiré par les autres. Pourquoi pas ? C’est peut-être amusant par certains cotés, en tous cas un certain temps, avant que cela n’apparaisse éventuellement comme très lourd et inutile ? Et on peut aussi s’y sentir très bien toute la vie. Regardez les grands artistes, ils ne prennent jamais leur retraite, et pourtant ils ont suffisamment e gloire et de fortune. Mais ils aiment leur métier, et ils supportent bien la célébrité (et certains adorent ça, plus même que leur métier… Ce ne sont pas toujours les plus grands artistes qui sont dans ce cas-là, qu’en pensez-vous ?)
Doit-on perdre sa vie à la gagner ?
Pour réaliser ses ambitions, il faut d’abord les nourrir, puis les digérer à force de nombreux efforts. C’est une voie laborieuse, faite de pénibilité, où tout se mérite par la souffrance. Et les résultats sont périssables, il faut sans cesse les défendre. Cela engendre de la peur (voir : “Comprendre la peur“)… et finalement de la frustration, puisqu’un jour il faut bien que le corps meurt et laisser derrière soi tout son trésor dérisoire… Nourrir des ambitions dans la vie, au détriment de sa vocation profonde, est une ineptie à mes yeux. On vous dira partout dans la littérature du développement personnel qu’il faut se fixer des objectifs, qu’il faut voir grand, être ambitieux, etc….
- “Il faut, il faut, il faut…” (ça fait beaucoup de “il faut”, non ?)
- Et si il ne fallait rien du tout ?
La vraie vie, celle qui se vit dans le corps, instant après instant, n’est pas faite d’autant de “il faut”, qui ne sont que des concepts. La vraie vie ne se vit pas avec la tête (voir à ce sujet l’article : “stopper le mental“).
Faire les choses naturellement, et pas pour un objectif
Tant qu’on travaille « POUR » quelque chose (gagner de l’argent, nourrir ses enfants, préparer l’avenir, rendre ses ascendants fiers de soi, construire une carrière-une réputation,-une entreprise, réaliser des projets, participer à une grande chose, éprouver du plaisir, connaître des satisfactions, être heureux, devenir « quelqu’un »… ), le travail n’est qu’un moyen et non une finalité. Le travail est donc un passage obligé POUR atteindre un résultat autre que ce travail lui-même. Tout cela est une contrainte un peu « lourde », dont on se passerait bien. J’en sais quelque chose, parce que ce fut mon expérience pendant des années !… Tant qu’on instrumentalise le travail, qu’on l’asservit à un but, le travail est plus ou moins pénible, même quand il arrive qu’il soit agréable et gratifiant.
Quand je dis que je fais de mon mieux, cela signifie que je donne le meilleur de moi-même, que je me donne totalement dans mon travail, et qu’il ne reste rien de ce qu’on appelle habituellement « moi » dans le feu de l’action. Dans l’action à laquelle on s’adonne, il n’y a pas de “moi” ni aucun autre concept. Dans l’action, il y a une consumation par le feu. L’action véritable engage la totalité de l’être, il n’y a pas l’espace pour glisser un papier à cigarette entre un pseudo « moi » et l’expérience d’agir. Je ne travaille pas pour quelque chose, je n’écris pas pour vous convaincre de quelque chose ou pour vos intéresser, ou pour vous plaire… je travaille parce qu’il y a une urgence à ce travail, un nécessité à exprimer, je travaille pour la joie de travailler. C’est tout… (Extrait de l’article : “Pour la joie de travailler“)
Finalement, les ambitions ne servent qu’à mettre une pression inutile. Elles ne sont que l’effet d’une forme de maladie mentale très répandue, consistant à se chercher dans des “réussites”. On ne peut se trouver qu’en soi, tel que l’on est, et absolument pas dans des circonstances ou des évènements extérieurs. Envie d’en savoir plus ? Parler à un coach !
Trouver la vocation est une nécessité
Trouver sa vocation est nécessaire : reconnaître nos goûts, nos affinités, nos aspirations profondes et nos talents innés, ça c’est vraiment utile ! En faisant cela, vous honorez votre nature profonde. Au lieu de marcher à côté de nos pompes, dans des métiers qui ne nous plaisent pas et ne sont qu’alimentaires, on va pouvoir trouver son chemin vers ce qui nous épanouit.
Ras le bol des métiers sans âme ?
On dit que certains métiers sont « sans âme », mais c’est nous qui ne mettons pas d’âme dans nos métiers, parce qu’ils ne correspondent pas suffisamment bien à notre vocation. Mozart était Mozart parce qu’il était doué, mais aussi parce qu’il faisait de la musique ! Si Mozart avait dû faire de l’athlétisme, il aurait probablement été médiocre, et sans talent. On ne l’aurait même pas remarqué… Il aurait déprimé et cherché un coach pour se réorienter. Enfin on le lui souhaite. Si vous voulez vous sentir bien, laissez-vous trouver par votre vocation, et honorez-là en ayant le courage de vous orienter vers une activité qui vous plaise vraiment.
Illustration célèbre
Voici un extrait de l’Alchimiste de paulo coéhlo : la rencontre du jeune homme avec le marchand de pop corn
La “Légende Personnelle” (ou vocation profonde) c’est ce que tu as toujours voulu faire. Chacun de nous, en sa prime jeunesse, sait quelle est sa Légende Personnelle. A cette époque de la vie, tout est clair, tout est possible, et l’on n’a pas peur de rêver et de souhaiter tout ce qu’on aimerait faire de sa vie. Cependant, à mesure que le temps s’écoule, une force mystérieuse commence à essayer de prouver qu’il est impossible de réaliser sa Légende Personnelle. Ce que disait le vieil homme n’avait pas grand sens pour le jeune berger. Mais il voulait savoir ce qu’étaient ces “forces mystérieuses”… Ce sont des forces qui semblent mauvaises, mais qui en réalité t’apprennent comment réaliser ta Légende Personnelle. Ce sont elles qui préparent ton esprit et ta volonté, car il y a une grande vérité en ce monde : qui que tu sois et quoi que tu fasses, lorsque tu veux vraiment quelque chose, c’est que ce désir est né dans l’Âme de l’Univers. C’est ta mission sur la Terre. — Même si l’on a seulement envie de voyager ? Ou bien d’épouser la fille d’un négociant en tissus ? Ou de chercher un trésor ? L’Âme du monde se nourrit du bonheur des gens. Ou de leur malheur, de l’envie, de la jalousie. Accomplir sa Légende Personnelle est la seule et unique obligation des hommes. Tout n’est qu’une seule chose. Et quand tu veux quelque chose, tout l’Univers conspire à te permettre de réaliser ton désir… Ils gardèrent le silence, pendant un moment, à observer la place et les passants. Le vieux fut le premier à reprendre la parole : “ Pourquoi gardes-tu des moutons ? — Parce que j’aime voyager.” [Le vieux] montra un marchand de pop-corn, avec sa carriole rouge, dans un coin de la place. “ Cet homme aussi a toujours voulu voyager, quand il était enfant. Mais il a préféré acheter une petite carriole pour vendre du pop-corn, amasser de l’argent durant des années. Quand il sera vieux, il ira passer un mois en Afrique. Il n’a jamais compris qu’on a toujours la possibilité de faire ce que l’on rêve. — Il aurait dû choisir d’être berger, pensa le jeune homme, à haute voix. — Il y a bien pensé, dit le vieillard. Mais les marchands de pop-corn sont de plus grands personnages que les bergers. Les marchands de pop-corn ont un toit à eux, tandis que les bergers dorment à la belle étoile. Les gens préfèrent marier leurs filles à des marchands de pop-corn plutôt qu’à des bergers. Pour finir, ce que les gens pensent des marchands de pop-corn et des bergers devient plus important pour eux que leur Légende Personnelle.” […] “Pourquoi me dites-vous toutes ces choses ? — Parce que tu essaies de vivre ta Légende Personnelle. Et que tu es sur le point d’y renoncer.”
Vous qui lisez ces lignes, ne renoncez pas à votre vocation pour réaliser vos ambitions : tels le Dr. Faust, vous vendriez votre âme au diable… Envie d’en savoir plus ? Parler à un coach !
La vocation profonde se trouve à un carrefour
Trouver sa vocation au carrefour de 4 grandes activités :
- Ce que vous aimez faire : Si vous faites ce que vous aimez faire et que vous êtes bon à le faire, vous vivez votre PASSION
- Ce à quoi vous êtes bon : Si vous faites ce que vous aimez faire et que le monde en a besoin, c’est votre MISSION
- Ce dont le monde a besoin : Si vous faites quelque chose dont le monde a besoin, et que vous êtes payé.e pour le faire, vous êtes en train de trouver votre vraie VOCATION
- Ce pour quoi vous êtes payé: Si vous faites quelque chose dans lequel vous êtes bon et que vous êtes payé pour, vous êtes un PROFESSIONNEL
4 ingrédients sont nécessaires pour trouver sa vocation profonde
- Si vous faites ce que vous aimez faire, que vous êtes compétent et qu’en plus le monde en a besoin vous ajoutez la PASSION à la MISSION. Mais si vous n’êtes pas payé pour le faire, ça risque de ne pas etre viable financièrement et finir par compromettre votre liberté et votre autonomie. Principe de réalité, il faut gagner votre vie avec votre passion. Pour cela, il y a des moyens, qu’il vous faut mettre en place : un business plan, des démarches commerciales, etc…
- Si vous faites quelque chose dont le monde a besoin, que vous êtes payé pour et qu’en plus le monde en a besoin, vous ajoutez la VOCATION à la MISSION. Mais si vous n’êtes pas compétent, vous risquez de ne pas réussir, et de ne pas pouvoir vous maintenir dans cette activité. Formez-vous, entraînez-vous, bâtissez-vous un plan de progrès et mettez-le en oeuvre avec assiduité.
- Si vous faites ce que pour quoi vous êtes compétent, que vous êtes payé pour le faire, et qu’en plus le monde en a besoin : alors vous ajoutez la VOCATION profonde au côté professionnel. Vous vivrez confortablement, on vous apprécie, et vous avez du succès…mais vous risquez de vous épuiser à faire quelque chose qui, au fond, ne vous inspire pas tant que ça.Pour réaliser ses ambitions, il faut d’abord les nourrir, puis les digérer à force de nombreux efforts. C’est une voie laborieuse, faite de pénibilité, où tout se mérite par la souffrance. Et les résultats sont périssables, il faut sans cesse les défendre. Cela engendre de la peur … et finalement de la frustration, puisqu’un jour il faut bien que le corps meurt et laisser derrière soi tout son trésor dérisoire…Nourrir des ambitions dans la vie, au détriment de sa vocation profonde, est une ineptie à mes yeux. On vous dira partout dans la littérature du développement personnel qu’il faut se fixer des objectifs, qu’il faut voir grand, être ambitieux, etc….
- “Il faut, il faut, il faut…” (ça fait beaucoup de “il faut”, non ?)
- Et si il ne fallait rien du tout ?
La vraie vie, celle qui se vit dans le corps, instant après instant, n’est pas faite d’autant de “il faut”, qui ne sont que des concepts. La vraie vie ne se vit pas avec la tête (voir à ce sujet l’article : “stopper le mental“).