Quels liens y a-t-il entre thérapies énergétiques et coaching de l’énergie ? Quelles sont les similitudes et les différences entre ce qu’on appelle : thérapies énergétiques et coaching opérationnel centré sur l’énergie ? A titre d’illustration de notre propos, nous allons d’abord envisager de décortiquer sommairement le processus de certaines thérapies dites énergétiques. Sans en être des spécialistes, nous partagerons en candide ce que nous avons compris de leurs grandes lignes. Nous prendrons les exemples de :
- L’EFT, l’EMDR, l’eye spotting
- Le Reiki, le quantum touch, le magnétisme, le Qi gong, et quelques autres
- L’Ho’ponopono
Et mous évoquerons également en filigrane certains aspects du yoga et du Qi gong traditionnels. Bien sûr des experts qualifiés pourraient corriger, compléter, et développer mieux que nous les quelques lignes que nous allons vous proposer. Nous espérons qu’ils le feront. Nous ne parlons que depuis notre propre expérience et recherche dans ces domaines. En ce qui me concerne, voila plus de trente cinq ans que je m’intéresse à ces sujets et j’ai eu l’opportunité de pratiquer certaines des ces techniques avec plus ou moins d’intensité. Cela ne nous confère aucune autorité en la matière, mais simplement quelques intuitions, que nous partageons au travers de cette synthèse rapide et personnelle, qui ne prétend à rien d’objectif et d’universel. A vous d’exercer votre esprit critique et surtout de pratiquer, de faire par vous-même vos propres expériences et d’en déduire ce que vous voudrez à partir de vos impressions et sensations. Après quoi, pour ne pas trop charger ce texte-ci, dans un prochain article, nous comparerons les points clés de ces approches avec les grands principes du coaching de l’énergie. Enfin, nous rappellerons quelques aspects de notre pédagogie, alignée avec le coaching de l’énergie, pour que vous puissiez vous faire une idée de ce que vous pourriez vivre en vous inscrivant à l’une de nos formations au coaching de l’énergie :
- Formation Coaching d’équipe : détenir les clés pour coacher une équipe et devenir coach d’équipe,
- Formation Coaching individuel : maîtrise les fondamentaux et s’approprier les meilleures pratiques de ce métier
- Vendre le coaching : comment développer votre business de coach pour en vivre, bien tant qu’à faire, en vous adonnant à votre passion si le coaching est bien votre vocation
- Perfectionnement et formation au coaching de l’énergie : pour des coachs déjà formés, par nous ou ailleurs, aux fondamentaux métiers, et qui veulent :
- approfondir le travail sur la posture et l’esprit du coaching
- développer les spécificités du coaching avec les 4 énergies
- Club de coachs NRGy : comment rester dans une dynamique d’apprentissage, d’intervision et co-construction entre coachs qui s’apprécient et sont contents de se retrouver pour développer entre eux des synergies business
Le lien entre thérapies énergétiques et coaching fera l’objet d’un webinaire qui sera proposé lundi 9 Avril à 21 heures. Nous vous communiquerons le lien pour vous inscrire ces jours-ci. En attendant voici déjà de quoi vous mettre en appétit, du moins nous l’espérons…
Que signifie le mot thérapie ?
Dans cette vidéo, Jean-Yves Leloup explique que la Grèce antique a vu émerger au premier siècle de notre ère une secte dite des « thérapeutes », initiée par un certain Philon d’Alexandrie, qui enseignait à ses disciples comment « prendre soin de l’être » d’une manière globale.
Contrairement à la médecine moderne qui sectarise, cloisonne, et spécialise au point qu’un expert de l’orteil du pied droit aura peut-être du mal à soigner le même orteil sur le pied gauche, à l’origine être thérapeute, c’était prendre soin de l’être d’une manière globale, systémique et holistique comme on dit aujourd’hui. La santé était indissociable du bonheur et de la vie spirituelle. L’humain était considéré avec ses élans et aspirations intimes, ses pensées et ses émotions, et non seulement avec ses sensations et ses expériences physiques. Le patient était vu comme un tout interagissant avec son environnement et connaissant en son propre sein des interactions entre ses sous-systèmes. Aussi absurde que cela paraisse, cette vision pleine de bon sens, complexe et simple à la fois, a progressivement disparu, au profit d’une vision matérielle et morte.
Les soubassements implicites des thérapies énergétiques
Dans une perspective énergétique, il arrive souvent qu’on considère l’être humain comme un « complexe » corps-âme-esprit, qui serait constitué d’enveloppes de plus en plus subtiles, un peu comme les poupées gigognes. Nous en citerons 4, mais les différents modèles (principalement inspirés de la tradition de l’Inde) en présentent souvent 6 ou 7 :
- le corps « matériel » présente une dimension mécanique et une dimension chimique, auxquelles correspondent des thérapies associées, qui sont par exemple :
- pour la mécanique : les massage des muscles, l’ostéopathie qui travaille sur l’alignement des pièces osseuses, la fasciathérapie qui travaille sur les tissus qui enveloppent les organes et les muscles, et aussi d’une manière plus intrusive : les différentes formes de chirurgie
- pour la chimie : la médecine par les plantes, par les minéraux, la science des remèdes allopathiques et homéopathiques
- le corps « énergétique » : des approches diverses par le son ou la lumière, des approches par le fluide magnétique, ou sur la circulation du « Chi » ou « prana », comme l’acupuncture, le Qi Gong ou certaines pratiques de yoga comme le pranayama.
- le corps « mental » : des approches par l’émotion ou les images mentales, comme l’hypnose, ou même la psychanalyse permettent au patient de conscientiser et d’éventuellement recadrer ses pensées, afin d’agir par retombées sur les plans émotionnels et corporels.
- et puis pour simplifier, disons : le « corps spirituel » (mais les théosophes par exemple ont identifié 5 corps subtils au-dessus du corps physique : ils décomposent parfois le corps mental en corps de pensées et corps d’émotions, et ajoutent le corps causal et une dernière enveloppe dite de félicité -anandamayakosha-, qui nimbent l’esprit(atman), lequel ne serait pas un corps ni une enveloppe mais le noyau essentiel de l’être…Cette modélisation est une occidentalisation de l’anatomie des corps subtils issue de la tradition indienne. Elle semble très répandue dans la littérature ésotérique, ce n’est pas pour autant qu’elle serait plus ou moins juste qu’une autre…
Il faut bien voir que cette segmentation de l’être humain en « corps » ou en enveloppes, ou en plans, n’est qu’une modélisation théorique, car les limites entre ces différents plans ne sont pas étanches. A partir de quand, par exemple, quitte-t-on le plan énergétique pour n’être plus que dans le plan mental des pensées : il y a entre ces deux plans, une couche intermédiaire, celle des émotions, qui sont des interactions entre le corps et les pensées (une pensée telle que « je n’y arriverai jamais » ou bien « je ne le mérite pas » entraîne des effets sur les hormones (la chimie du corps) et les processus immunitaires par exemple. Et bientôt l’individu se sent triste ou découragé, en plus de ressentir une fatigue physique… donc, nous ne croyons pas utile de nous attarder trop longtemps sur ces modélisations, qui ne sont qu’une pédagogie pour faire comprendre et mettre sur la piste de l’expérience pratique. Thérapies énergétiques et coaching de l’énergie sont des approches fondamentalement pragmatiques, pour lesquelles la théorie n’est qu’un soutien, qui ne doit pas devenir un obstacle. Le but est d’être efficace en produisant des effets de soin et de performance, en travaillant avec l’énergie pour atteindre le plan concret. Toutes les approches reviennent toujours plus ou moins au même, quelle que soit la technique (ou l’intersession) envisagée : une personne vient en appui à une autre en mettant en résonance positive un système malade avec un système sain, si bien qu’un chaos ponctuel sera résorbé par l’ordre de l’Unité sous-jacente. Il s’agira toujours de ne pas « croire » à la situation telle qu’elle se présente, mais de la « voir » et de la projeter dans son potentiel de résolution et de perfection.
Interactions entre plans vibratoires
Essayer de modéliser n’est pas simple (ni absolument nécessaire dans le fond), parce que les techniques font chacune levier d’une manière spécifique sur un ou plusieurs plans. Les thérapies énergétiques partent souvent du principe que les plans interagissent entre eux, et que le haut sur-détermine le bas. Ainsi un dysfonctionnement physiologique est envisagé comme la conséquence d’une désharmonisation sur un plan du dessus, plus subtil, et gouverneur des plans d’en-dessous. C’est la raison pour laquelle thérapies énergétiques et coaching de l’énergie interviennent plus haut que le problème constaté. Cette stratégie vise à gagner du temps et de l’efficience. C’est ainsi en mobilisant le plan énergétique que les difficultés comportementales ou physiologiques sont résolues de l’intérieur et d’autorité par le système interne du patient lui-même. Les techniques agissent sur un ou plusieurs niveaux, et les niveaux interagissent entre eux :
- un rééquilibrage du corps aura un effet ponctuel sur le bien-être émotionnel et mental, sans pour autant suffire à transformer la structure des croyances
- En revanche, une transformation du cadre de référence mental aura imparablement des effets sur les émotions et le corps physique.
Dans notre schéma, nous n’avons tracé que quelques flèches, pour en montrer le principe, mais selon les thérapies, certaines techniques peuvent avoir des résonances sur plusieurs plans, et certaines résonances peuvent provoquer des échos sur d’autres plans de l’être. Donc les thérapies énergétiques, ou le coaching de l’énergie, ne peuvent être cantonnées au strict domaine de l’énergie. L’exemple type est une séance de yoga, qui joue sur tout le spectre de notre constitution :
- vous mobilisez vos muscles et vos articulations et agissez sur les circulations physiques du corps matériel : circulation sanguine, circulation lymphatique, circulation nerveuse, etc…
- en déplaçant votre attention dans les différentes parties du corps physique, au rythme de l’enchainement des postures, alternativement à droite et à gauche, en haut et en bas, en extension et en flexion, en contraction et en étirement, vous faîtes puissamment circuler l’énergie. En vous concentrant sur les chakras, par certaines visualisations, certaines respirations, ou tout simplement en cultivant une écoute interne des ambiances aux différents plexus, vous dynamisez votre structure énergétique
- en fixant votre attention sur le souffle de vie, qui inspire les postures, vous calmez votre metal et réduisez l’intensité des pensées (voir : « arrêter de penser« ) tout en vous posant dans les postures de yoga
- en appréciant les sensations tout en chantant éventuellement certains sons, vous ouvrez votre coeur à des vibrations subtiles, et des sentiments élevés. En fixant également l’attention sur des géométries (yantras) et des formules sacrées (mantras), le pratiquant peut également déclencher des effets spirituels, déboucher sur des états de conscience mystiques et extatiques divers…
Dans ces conditions, il est difficile de classer le yoga dans une pratique purement énergétique, puisqu’elle intervient sur toute la gamme vibratoire de l’être humain. Et puis dans le yoga, il y a une multitude d’approches complémentaires. Pour n’en citer que quelques-uns :
- le hatha yoga est réputé plus « physique » (mais nous venons de voir que les postures déclenchent des effets à tous niveaux),
- le Bhakti yoga est un corpus de pratiques mystiques d’adoration,
- le karma yoga est une manière de s’engager dans le travail ordinaire en se donnant totalement et en renonçant par avance aux fruits de ce travail à des fins personnelles égoïstes, etc…
- Et il existe des yogas directement centrés sur l’énergie : le pranayama, le kundalini yoga, le yoga dit de l’énergie, etc…
Le yoga n’est ni une gymnastique, ni une thérapie, mais une démarche de spiritualité pratique. Il en va pourtant absolument de même avec les exercices chinois du Qi Gong (branche très ancienne de la médecine chinoise millénaire), qui touchent l’être sur plusieurs niveaux à la fois. On parle là de traditions multi millénaires, réparties sur des continents immenses. Donc ces simples mots (Yoga et Qi Gong) désignent des domaines de compétences et d’exploration gigantesques, qui ne peuvent être caricaturées par un classement réducteur.
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En savoir plusInspiration traditionnelle
Plus récemment, ces pratiques ont d’ailleurs inspiré des approches modernes. Et parfois leurs « inventeurs » sont très humbles et honnêtes, mais parfois aussi ils s’attribuent les plumes du paon en se bombardant découvreurs de pratiques, qu’ils n’ont pas « inventées », et dont ils n’ont aperçu qu’un tout petit bout. Malgré leur génie, ils sont alors un peu mégalomanes et ridicules devant l’immensité dont ils prétendent grossièrement s’attribuer la paternité 🙂
- Ainsi l’EFT est très inspirée de la kinésiologie et de la médecine chinoise,
- l’EMDR reprend à son compte des pratiques du yoga des yeux, la sophrologie a directement importé ses techniques du yoga nidra,
- beaucoup de techniques de massages ou de fasciathérapie reprennent à leur compte des techniques d’Ayur Veda ou de Tui-na,
- le célèbre Reiki modélise depuis assez récemment des techniques de soins millénaires japonaises, en combinant une forme de méditation avec des symboles traditionnels,
- le quantum touch n’est qu’une appellation moderne pour une approche très ancienne qu’on appelait l’imposition des mains au moyen-âge ou le magnétisme au XIXème siècle, etc…
Rien de tout cela n’est nouveau ! Ce qui est nouveau c’est qu’on le redécouvre. Et une autre nouveauté remarquable, c’est aussi que la science le valide de plus en plus volontiers (comme dans le cas de l’EMDR reconnu par l’OMS, ou de la méditation pleine conscience de plus en plus pratiquée dans les hôpitaux, et dans une moindre mesure le magnétisme qui connaît un réel engouement dans certains hôpitaux américains, sous l’impulsion de Dolores Krieger notamment).
Exemples de thérapies énergétiques
Quelques mots, à titre d’exemple, sur les principes qui fondent quelques unes des thérapies énergétiques les plus connues. Il s’agit toujours de remettre de l’équilibre et de l’harmonie, dans une circulation globale. Parois on intervient sur la globalité, parfois on intervient localement sur une zone ou un point précis. Il y a pour cela, toutes sortes de techniques, mais à la base il y a toujours le don de l’attention et le recours à la mise en mouvement physique.
- L’EFT ou l’EMDR : Un évènement traumatique peut cristalliser une information qui a ensuite du mal à être digérée, disons par le cerveau. En évoquant mentalement (et parfois émotionnellement) la situation de bloquage, tout en remuant les yeux, ou en tapotant certains points réflexes sensibles du corps, cela aide l’information coincée à se remettre en mouvement pour être traitée et digérée par le système. ainsi, étonnamment, il arrive qu’en quelques minutes d’une pratique super simple, un traumatisme ancien disparaisse complètement et durablement (des phobies notamment et des mémoires d’agression qui ne tourmentent plus leurs victimes). La technique de l’eye-spotting participe du même principe avec une technique centrée sur le regard. Elle part du constat que certaines émotions sont plus intenses selon l’emplacement où se fixent les yeux, plus ou moins loin ou près, à gauche ou à droite, en haut ou en bas. Le thérapeute invite donc le patient à évoquer ses traumas tout en déplaçant ou en maintenant un point de focalisation de son regard : cela réveille les énergies psychiques, émotionnelles et physiologiques coincées à cause d’un choc ou d’une fermeture progressive. Cette thérapie est souvent associée à de la parole, pour en amplifier les effets.
- Dans le cas du Qi gong, ou de l’acupuncture, l’émotion (ou la « mémoire », comme dirait un chamane comme Luis Ansa dans « La voie du Sentir ») est libérée en travaillant sur les bloquages énergétiques. En amont du barrage énergétique (lié à un refus, à une crispation, à une défense), il y a sur tension, tandis qu’en aval il y a dépression, les deux créant toutes sortes de symptômes traduisant le déséquilibre du système. En détendant la partie bloquée et tendue, et en réanimant la partie désinvestie, les circuits énergétiques sont libérés et le flux retrouve son équilibre. L’acupuncture plantes des aiguilles ou fait bruler des mokshas sur des points pour les stimuler, tandis que le Qi Gong propose des mouvements en conscience pour faire délibérément et consciemment circuler l’énergie à travers le corps. Au début, le pratiquant ne sent rien et se contente de répéter les mouvements qu’on lui montre, tout en les calant sur son rythme respiratoire. Puis en avançant dans sa pratique, sa sensibilité se développe, et il peut directement sentir (et parfois voir – ce qui est différent du pouvoir de la visualisation) la circulation énergétique. Dès lors, il peut aussi partiellement agir sur elle à partir du mouvement et de l’intention qui l’anime (ce que les chinois appellent le « Yi »).
- Dans l’hoponopono, le travail passe par l’information, en amont même du circuit purement énergétique. La technique travaille même en partie au-dessus du mental. Cette méthode simple, est issue de la Tradition chamane d’Hawaii. Elle consiste à mettre en résonance trois systèmes :
- le système pontuellement déséquilibré du patient
- le système universel de l’amour-unité
- le système intermédiaire du thérapeute, qui relie les deux en s’impliquant à la fois dans le problème et dans la solution. En substance, il reconnaît le déséquilibre, il y prend sa part de responsabilité en demandant pardon à la partie malade, et en l’aimant de toute la force de sa compassion, puis il remercie l’univers pour l’équilibrage à effectuer. En effet les 4 focus de l’attention sont guidés par célèbres 4 mots clés :
- Désolé, signifie la reconnaissance de la souffrance liées au problème
- Pardon, donne la possibilité de se pardonner à soi même et à l’univers d’avoir créé cette situation.
- Merci à l’Univers d’avoir réveillé cette mémoire, afin de la nettoyer.
- Je t’aime, c’est le nettoyage de la mémoire limitante en envoyant une énergie d’Amour
Pour nous, il y a un lien évident entre ces 4 points de focalisation du thérapeute avec les 4 énergies de base (de même que les 4 accords toltèques, qui sont une hygiène de vie, reposent eux aussi selon nous sur les 4 éléments de la nature) : Certaines pratiques de guérison par la prière rejoignent cette approche. Elles consistent à demander une intersession à des forces ou des entités énergétiques. Ces prières sont plus ou moins « magiques » quand elles s’adressent aux forces élémentales de la nature (comme les gnomes, les ondines, les sylphes ou les salamandres) et plus ou moins mystiques quand elles s’adressent « plus haut » aux Anges de Dieu ou à Dieu lui-même. Parfois l’intersession est sollicitée auprès de prophètes, de sages ou de saints, ou bien encore auprès des manes des ancêtres…. Parfois aussi, la prière est recentrée sur « Dieu en soi », comme dans le cas de la pensée positive : on part de la réalité idéale qui est affirmée avec foi en lieu et place de la maladie ou du problème, et cette déclaration forte déclenche des forces intérieures pour recouvrer l’équilibrage recherché.
Masculin et féminin
Avant d’en terminer avec ce premier exposé, nous dirons encore quelques mots de la complémentarité des approches symboliques féminine et masculine dans le travail énergétique. Intéressons-)nous un instant à la complémentarité des approches solaires et lunaires dans thérapies énergétiques et coaching de l’énergie. Dans le quantum touch, par exemple, (qui est une appellation marketing récente pour désigner un soin à la fois magnétique et mental), il y ainsi eu successivement deux approche, très clairement identifiées et modélisées en masculine et féminine ::
- l’approche masculine de Richard Gordon joue sur le dynamisme de l’intention. Elle consiste à toucher deux points autour d’une zone douloureuse, tout en fixant l’attention du thérapeute sur la guérison de la zone, en respirant d’une manière activée pour faire circuler intensément l’énergie entre les deux systèmes :
- celui du thérapeute et celui du patient, qui entrent en résonance,
- le sous système malade ou accidenté, qui entre en résonance avec le système global dont la nature profonde est d’être en bonne santé. Le macrocosme équilibré nourrit le microcosme défaillant quand on fait appel à lui de façon ciblée, afin qu’il se manifeste localement dans une résorption du désordre.
Dans cette manière de travailler, le thérapeute se concentre sur le courant énergétique, qui circule entre ses mains et traverse la zone malade. Cette séance d’imposition peut être plus ou moins courte ou longue, selon le bobo à soigner, et aussi selon le style de thérapeute. Certains sont plus doux et mettent un peu plus de temps, tandis que pour d’autres, la connexion se fait immédiatement et dure très peu de temps. Le soin peut être plus abrupt, mais comme dans l’autre cas, ses effets se distilleront aussi en douceur après la séance.
- L’approche féminine du quantum touch qu’a développé par la suite Alain Herriott (qui se rapproche peut-être un peu du Reiki dans le sens où elle est dépourvue d’intention et d’ingérence) consiste non pas en la projection active d’une intention de guérison mais en l’expression désintéressée d’une attention d’accueil. Le mal est ainsi dissout dans la paix et l’amour du thérapeute qui l’accueille, et en quelque sorte la recycle dans le processus alchimique naturel de la vie… Le magnétisme de Dolores Krieger, ou la guérison quantique de Frank J. Kinslow sont à rapprocher aussi de cette forme de travail. C’est comme méditer sans intention, une façon d’aborder le problème en l’accueillant d’une manière inconditionnelle, puis en laissant la vie retrouver ses droits par elle-même sans se mêler de savoir ce qui serait mieux : juste reconnaître, accueillir, aimer, remercier, comme pour l’ho’ponopono mais en ajoutant le toucher par les mains. Au XIXème siècle Hector Durville ajoutait la fascination par les yeux et le magnétisme de la voix au toucher thérapeutique, pour en amplifier les effets. Quant à Frank J.KInslow, dans son approche de la guérison quantique, il propose d’évoquer en lui-même un état ressource (qu’il intitule Eufeeling… pourquoi pas ?) tandis qu’il touche quelques instants le patient. L’énergie circule alors entre cet eufeeling (sensé être l’évocation puissante d’un état ressource comme la Vitalité ou la Paix,, l’Amour, la Joie, la Liberté etc…) et la partie malade, provisoirement séparée de l’harmonie du Tout. Quand ça marche, le manque de paix lié à une émotion de refus et de division est alors baigné sans l’eufeeling de Paix et d’Unité, et se dissout en quelque sorte dans cet environnement à la fois réconfortant et stimulant. Ces échanges d’informations entre systèmes mettent leurs énergies en résonance pour soigner par osmose celui qui était en souffrance.
Leibthérapie
Personnellement, j’avais travaillé quelques années avec une technique initiée par Karlfried Graf Dürkheim, qui s’appelle la Leibtherapie. Le mot « Leib » en allemand signifie je crois : « la vie (ou le corps) que l’on est » (par opposition au corps que l’on a, la machine qu’on conduit chez le médecin comme on conduit sa voiture au garage), une allégorie qui pourrait désigner l’âme… D’après ma propre expérience, dans cette thérapie, il s’agit de poser ses mains avec respect sur le corps du patient, successivement sur une dizaine de parties du corps environ, et de demeurer dans la présence pendant cette exploration à deux. Les mains sont comme une invitation, elles ne suggèrent ni la santé, ni la rectification, elles offrent le contact avec la Vie. Dans cette approche non intrusive et non ingérence du corps, il y a possibilité d’un contact très profond avec l’intérieur. Pour Wolfram Helke, mon enseignant, il s’agit d’un contact avec l’âme, à travers le toucher de la surface du corps. Pourquoi pas ? Si on approfondit l’expérience, il semble qu’il puisse y avoir deux circulations superposées :
- L’une est très primale et archaïque : elle est liée au corps physique (ce que Danis Bois appelle le mouvement interne). Le toucher très léger du leibthérapeute la concerne directement. Je me représente ce mouvement comme plus lent et plus profond que celui de ce qu’on appelle l’énergie dans le yoga par exemple.
- L’autre est ce que les indiens appellent la circulation du pana (et les Upanishads y distinguent des subdivisions en 5 souffles vitaux… vous voyez, quand on parle d’énergie, il faudrait s’entendre sur ce dont il est question !). La personne qui m’a indiqué cette distinction entre le mouvement interne et la circulation du prana est Barbara Litzler. Je l’en remercie.
Mais si les distinctions sont intéressantes pour apprécier les subtilités, comme un oenologue distingue des nuances dans un vin, qu’un simple amateur ne percevra pas, à mon avis, il ne faut pas trop s’exciter avec ça, parce que :
- D’abord, tout est vibration et tout est énergie ! Depuis la matière, jusqu’à l’esprit, tout est énergie. Donc dire que thérapies énergétiques et coaching de l’énergie interviennent sur l’énergie, c’est sympa, mais c’est insuffisant pour situer le plan dont on parle, parce que finalement tout interagit avec tout dans la vie 🙂
- Ensuite parce que les mots pour désigner dans l’après coup une expérience ne sont finalement utiles qu’à des fins de pédagogie, parce que ni le patient ni le thérapeute n’ont tellement besoin de connaître les mots pour vivre l’expérience directe de ce que les mots désignent.
Il semble que la fasciathérapie, du moins celle que pratique Barbara citée plus haut, touche clairement le mouvement interne du corps physique. Et en ce sens les soins qu’elle prodigue ont des répercussions à la fois profondes et très concrètes. Pour revenir à la leibthérapie, il m’a semblé qu’elle concernait également le corps dans ses structures profondes, davantage que ses émanations fluidiques et énergétiques. Quant à la relation d »âme, qu’elle suggère et qui est évidemment encore plus subtile qu’une simple activation dynamique de l’énergie, elle n’est pas « déclenchée » par le toucher, cela se passe au-dessus de la technique thérapeutique et des intentions respectives du thérapeute et du patient. Ce sont directement les âmes elles-mêmes qui décident ou non de s’ouvrir et éventuellement de se livrer à un échange fluidique, si elles sont suffisamment en confiance et en affinité. L’âme est aussi une énergie, mais elle se situe au-dessus des énergies plus fonctionnelles, dont on parle habituellement, qui sont plus liées au corps (ce qu’on appelait plus haut : le corps énergétique).
Comparaison entre thérapies énergétiques et coaching de l’énergie
Dans ce partage, nous n’aborderons pas la question de la « preuve scientifique ». Pour plusieurs raisons :
- D’abord, elle n’existe pas, et ne pourra pas exister tant que la science ne s’assouplira pas un peu, non pas dans sa rigueur excellente, mais dans ses oeillères. En effet elle juge tout à partir de prémisses de raisonnements quelle ne démontre pas et ne remet pas en cause. Par exemple : que le monde serait matériel et constitué d’objets séparés.
- Par ailleurs, pour être démontré scientifiquement, un phénomène doit être répétable en laboratoire un nombre de fois statistiquement représentatif… Outre que certaines interventions supporteraient mal l’environnement d’un labo, la plupart des praticiens n’ont que faire d’établir des preuves. Les effets qu’ils constatent avec leurs sens, leur suffisent à être convaincus.
- Enfin, pour qu’une preuve soit faite et reconnue par la communauté scientifique, il faut procéder à des essais cliniques, qui ne peuvent être financés et réalisés que par des laboratoires pharmaceutiques, qui n’ont aucune envie de se tirer une balle dans le pied en démontrant la puissance de démarches alternatives !
- Et aussi, parce qu’à titre personnel, cela ne nous intéresse pas tellement de convaincre ou d’être convaincu. Pour nous l’expérience directe prime sur toute modélisation et théorisation, qui ne sont finalement que des croyances, heureusement périodiquement remises en question (ce qui est très bien, mais qui prouve que cela n’était pas si nécessaire et légitime qu’on l’imaginait).
Comme nous l’annoncions en début de cet article, nous allons proposer la comparaison entre thérapies énergétiques et coaching de l’énergie dans un prochain article, maintenant que nous avons sommairement campé le décor à propos de quelques thérapies énergétiques, citées à titre d’exemples. Dans ce prochain article, et dans notre webinaire sur les thérapies énergétiques et coaching, nous évoquerons des pratiques spécifiques au coaching de l’énergie, fondé sur la qualité de la relation, donc sur la qualité de la présence du coach. Le coaching de l’énergie combine l’approche féminine dans l’accueil respectueux et la non intention vis à vis du client au niveau profond de la relation, et l’approche masculine au niveau de la conversation de coaching, qui recourt à divers artifices de communication pour provoquer des effets d’insight sur le client.
Nous évoquerons comment réagir et intervenir efficacement quand un client demande par exemple :
- « Reboostez-moi, je suis à plat
- « Je veux retrouver la « gnac », je ne me sens plus suffisamment motivé par ce boulot alors que j’en ai encore besoin d’une façon alimentaire
- « J’ai perdu mon job, je n’y crois plus, j’ai vraiment besoin de faire le point sur moi-même pour retrouver l’élan vital
- « Je veux utiliser la loi d’attraction pour récupérer la garde de mon fils
- « Que puis-je faire pour retrouver la relation que je voudrais avec ma fiancée
- Etc…
A propos de l’effet placebo
Sur notre site commun, Frank Salles a écrit un très bon article sur l’effet placebo dans le coaching. J’aimerais, de mon côté, y apporter quelques réflexions personnelles :
- On ne peut réduire tout ce que la science ne comprend pas à un effet placebo, sinon 95% de toutes les thérapies devraient leur efficacité à l’effet placebo, qui n’est pourtant réputé qu’intervenir marginalement (en allopathie par exemple).
- Est-ce qu’une prière, par exemple, relève d’un effet placebo (en admettant qu’elle marche et que le résultat ne soit pas le fait du hasard) ? Que penser des personnes qui guérissent sans savoir qu’un de leurs proches prient pour eux, ou a demandé une intersession en leur faveur sans leur dire ?
- Le recadrage d’une croyance, volontaire, délibéré, éventuellement progressif et laborieux, ne relève pas que de l’effet placebo. Il me semble que l’effet de l’esprit et de l’âme (c’est pas la même chose !) sur le corps ne relèvent pas de ce que les scientifiques appellent avec une pointe de condescendance parfois : l’effet placebo. De ce que j’ai compris, l’effet placebo serait produit par une sorte de conditionnement involontaire et inconscient, qui mobiliserait plus ou moins marginalement des énergies de guérison indépendamment du traitement sérieux et central. Dans certains cas, en effet, on travaille consciemment et volontairement sur la pensée et les émotions pour mobiliser le corps, pour modifier des comportements. Ce n’est donc plus un effet inconscient, involontaire et marginal, c’est au contraire central et délibéré.
- Dans la fin de son article, Frank fait référence à un puissant effet du coaching de l’énergie, qui à mon avis ne relève pas de l’effet placebo :
S’il ressent que le client a besoin d’un peu de confiance pour déclencher la première action, il va se connecter avec sa propre confiance de coach (en visualisant par exemple “comment il réussit bien” avec d’autres clients). Sans verbaliser quoi que ce soit, sans ”faire” quoi que ce soit. En faisant juste le pari que cette forme énergétique va atteindre l’autre et le contaminer positivement.
Le client ne sait pas ce que vit et fait le coach dans son for intérieur. L’éventuel transfert énergétique du coach vers le client (à mon avis réel mais à éviter), ou mieux encore : le déclenchement énergétique par le client envers son propre biotope, n’a rien à voir avec un effet de suggestion mentale. C’est un jeu objectif d’énergies entre intérieur et extérieur, comme lorsqu’un mage capte l’énergie d’une source ou d’une cascade pour revitaliser ou purifier un système. Tout ce qui est invisible n’est pas placebo !
Au plaisir de vous retrouver bientôt…