Vous avez bénéficié d’une promotion en interne, ou bien vous avez été recruté de l’extérieur ? En tout cas, vous allez prendre un nouveau job, et vous allez prendre en mains une nouvelle équipe, Donc, c’est maintenant que tout se joue ! Il faut désormais vous concentrer sur la réussite de votre prise de fonction pour votre nouveau poste. Vous avez peut-être cherché longtemps avant de trouver cet emploi ou d’obtenir cette promotion, ce n’est pas le moment de tout gâcher par maladresse ou à cause d’une mauvaise gestion du stress. Il est donc nécessaire de réussir votre intégration, de valider votre période d’essai, tout en gardant votre calme et votre lucidité.
Pour vous aider en ce sens, nous allons voir comment éviter les principaux écueils d’une prise de fonction managériale. Puis nous partagerons des bonnes pratiques qui vous permettront de bien réussir votre prise de poste. Pour réussir votre prise de poste, il est nécessaire à la fois de prendre vos marques dès que possible pour :
- faire une première bonne impression à vos supérieurs et à vos collègues, et initier de saines relations de travail avec eux ;
- repérer les enjeux du poste : quelle est la situation cible à 6 mois/un an, à les mettre en perspective avec un diagnostic sur l’état actuel de la situation (diagnostic de votre nouvelle équipe notamment) ;
- commencer rapidement à créer de la valeur par des premières actions faciles à mettre en oeuvre et qui illustrent concrètement votre plus value ;
- vous tisser un réseau d’alliances parmi vos pairs, afin de consolider votre enracinent dans ce nouvel environnement ;
- identifier les codes culturels de l’entreprise.
C’est ainsi que vous vous inscrirez durablement dans ce nouveau poste.
Dans cet article, je vous dis tout !
Je vous dis quoi faire et quoi ne pas faire. Evidemment, cela ne remplace pas un vrai coaching, qui va vous permettre de :
- gérer vos priorités semaine après semaine,
- faire le tri dans la masse d’informations qui va vous submerger,
- faire face à la pression de l’opérationnel
- analyser les enjeux des personnes avec qui vous allez faire connaissance, identifier leurs points sensibles, repérer les jeux de pouvoirs entre elles…
- dresser un diagnostic de votre équipe, de votre environnement
- vous faire un plan sur mesure, pour marquer les bons points aux bons moments clés de votre période d’intégration !
Des managers à potentiel, désireux de réussir leur nouveau job, j’en ai accompagné beaucoup. Croyez-moi, ce n’est pas du luxe de disposer d’un allié externe, pour y voir clair et rester focus sur vos priorités, semaine après semaine, et garder le moral face à la charge mentale qui va s’abattre sur vous dès les premiers jours !
Comment réussir sa prise de poste : un enjeu majeur
Imaginez-vous dans quelques mois, fier d’avoir réussi votre intégration :
- Vous aurez été distingué par votre hiérarchie comme étant l’exemple même d’un super recrutement, un manager à fort potentiel sur lequel on peut compter.
- Vous aurez su développer une très bon climat relationnel au sein de votre équipe, et commencé à booster la performance d’une manière visible et reconnue.
- et vous aurez été coopté par vos pairs, comme quelqu’un qui crée de la valeur pour l’entreprise et dont on est fier qu’il fasse partie de l’équipe.
Ce ne serait pas génial, d’avoir ainsi réussi votre prise de poste, intégré un bon job dans cette belle entreprise, de vous y plaire et d’y réussir ?
- La fierté de réussir sa prise de poste et de vous sentir pousser des ailes pour les prochaines années.
- La joie de vous être impliqué dans des projets intéressants, et de vous être vu confier des missions valorisantes.
- L’excitation de perspectives stimulantes avec de belles possibilités d’évolution (confiance en vous, plaisir et sécurité).
- La fierté de pouvoir dire à vos proches et votre entourage que vous vous éclatez dans ce nouveau job !
Pour en arriver là, il faut commencer par le commencement, c’est-à-dire tout de suite. Poser pas après pas, et que chaque situation soit l’occasion de marquer les bons points. Nous allons voir maintenant comment éviter de vous planter dans vos premiers pas dans votre nouveau job… Passons donc maintenant en revue les 6 principales erreurs à ne pas commettre lors de votre période d’intégration.
Quelles sont les 6 erreurs à ne pas commettre lors d’une prise de fonction ?
Erreur N°1 – Ne pas se préparer à vos nouvelles responsabilités
Un manager désireux de réussir sa prise de poste, devrait se poser les questions suivantes :
- Quel sera mon nouvel environnement ?
- Quels seront les enjeux et les priorités ?
- Que va-t-on attendre de moi ?
- Que devrais-je faire en premier lieu ?
- Avec qui devrais-je nouer des alliances ?
On ne peut pas forcément obtenir toutes les réponses à ces questions avant de commencer, mais on peut déjà y être attentif lors des premières semaines, afin de leur trouver des premières réponses le plus tôt possible. Et on peut aussi mener sa petite enquête avant d’intégrer le poste.
Par exemple, appelez votre N+1 pour lui soumettre vos questions, il n’en appréciera que davantage votre conscience professionnelle :-). Malheureusement, on est souvent pris dans la pression des dossiers à clôturer dans son poste actuel (futur ex job) et on manque de recul et de disponibilité pour bien se préparer à son arrivée.
Prenez si possible quelques jours de congés pour faire le break et arriver bien reposé, tout propre et tout neuf, l’énergie remontée à bloc et dans les meilleures dispositions mentales.
Renseignez-vous sur l’entreprise, lisez des articles sur le net qui parle de ses réussites récentes, et de ses difficultés. Commencez à vous mettre en contact sur Linkedin avec des personnes clés de l’entreprise, en leur envoyant un petit message du genre : « je dois intégrer votre entreprise au poste de … dans quelques jours, et je serais ravi de me connecter à vous, dès aujourd’hui. J’espère avoir très bientôt l’opportunité de faire votre connaissance. Bien cordialement… ».
La veille, essayez de profiter d’une bonne nuit de sommeil. Levez-vous un peu plus tôt pour pratiquer vos routines matinales. Ainsi, votre premier jour de travail, vous arriverez souriant, détendu, concentré, prêt à réussir votre nouvelle tranche de vie professionnelle !
Erreur N°2 – Négliger les 100 jours pour réussir sa prise de poste
Prenons un simple exemple, qui n’est pas une exception, celui de Lars Olofsson. Nommé en 2009 à la tête de Carrefour, cet ancien dirigeant de Nestlé avait commis d’entrée de jeu dans les 3 premiers mois plusieurs erreurs stratégiques, qui lui ont valu d’être licencié trois ans plus tard par son conseil d’administration :
- Mauvaise compréhension de l’entreprise et de l’environnement spécifique de la grande distribution,
- Valse des directeurs et difficulté à se faire comprendre et accepter par les équipes de terrain,
Réussir les 100 premiers jours est donc vraiment crucial pour la prise en main du poste. En coaching systémique, on considère que les premiers contacts sont un échantillon témoin de ce qui se développera dans la suite de l’aventure en question.
C’est logique, tous les ingrédients sont là en germe :
- les personnages, avec leur dynamique interne
- les circonstances spécifiques de cette prise de poste
- les contours de ce nouveau job
- les caractéristiques de cet environnement
- les enjeux de chacun
Tout cela pré-existe et pré-détermine le déroulement de la suite. Alors autant bien démarrer, parce que réussir vos premiers pas, va conditionner les suivants, et faciliter votre intégration.
De la même manière, on s’amuse parfois à dire que le coaching commence avant le coaching, sous-entendant que les prémisses du coaching sous-tendent toute la mission… (le coaching s’inscrit dans une sorte d’instant qui s’étire, et qui commence avant même de commencer, et se prolonge au-delà de sa ponctuation naturelle… (Voir à ce propos notre article : Combien de temps dure l’instant présent ?… je vous laisse y réfléchir ! 🙂
On comprend bien que la réussite d’une intervention de coaching d’équipe, par exemple, se joue beaucoup dans sa préparation et l’orientation qu’on lui donne avant même son démarrage effectif. Il y a gros à jouer dès le premier entretien individuel avec le donneur d’ordre, car le coaching d’équipe commence là, lors de ce premier contact qui illustre déjà le besoin de l’équipe, en même temps qu’il induit beaucoup sur la suite de la relation avec le manager de l’équipe…
Il en va de même pour réussir sa prise de poste. Beaucoup de choses se jouent dès les premiers instants :
- L’image que l’on donne de soi-même
- La perception qu’auront les autres des premiers actes de management que vous poserez
- L’impression qui sera laissée par les questions que vous poserez, les interventions que vous ferez en réunion par exemple…
La première impression est primordiale, car bien qu’elle soit parfois erronée, elle conditionne en grande partie la façon dont vous serez perçu par la suite par les autres. Aussi, soignez bien votre tout premier jour et les tout premiers contacts, aussi bien avec vos boss qu’avec vos pairs et vos subordonnés.
Renseignez-vous aussi sur la culture du nouvel environnement que vous allez intégrer : horaires, codes vestimentaires, rythmes de travail, mais aussi croyances et valeurs. Ne commettez pas d’impairs par rapport au poids des habitudes.
Il sera bien temps de les changer un peu plus tard. Pour l’instant le principal enjeu est de réussir sa prise de poste !
Dans son ouvrage Les 90 jours pour réussir sa prise de poste, Michael Watkins préconise d’utiliser ses 30 premiers jours à asseoir sa crédibilité via des initiatives symboliquement fortes. Il s’appuie sur l’exemple de cette directrice d’unité qui avait relevé que son service souffrait d’une trop grande bureaucratie. Avant de mettre en place une plus profonde réorganisation, elle a commencé par supprimer toutes les armoires à archives qui envahissaient les bureaux. Un geste qui n’est pas passé inaperçu. Personnellement, je pense que trente jours est très insuffisant pour se lancer dans pareille entreprise. Les résistances au changement peuvent se manifester de façon parfois sur des sujets auxquels on ne s’attend pas, et pour être symbolique, les armoires à archives sous-entendent un vrai attachement au passé, auquel il est périlleux de s’attaquer frontalement avant d’avoir acquis suffisamment de légitimité et d’alliances.
Les cent premiers jours constituent une sorte de période d’essai, durant laquelle un manager est observé, sa légitimité soupesée, chacun traquant des signes qui laissent présager de ses futurs échecs et succès.
Beaucoup ratent cette période ou perdent du temps et de belles opportunités pendant cette période clé, où il est nécessaire de s’imposer durablement, donc tranquillement. Dans une entreprise, c’est comme au gouvernement : vous avez cent jours pour faire vos preuves, vous intégrer, avant d’être soumis à un premier bilan critique. Un délai à avoir en tête pour bien doser vos efforts.
Proposez un premier plan à 3 mois
Dans votre plan personnel d’intégration, vous devez avoir planifié de construire un mini plan d’actions à trois mois au bout de quelques semaines. En effet, plutôt que de viser et d’annoncer trop tôt des objectifs à long terme, une bonne pratique pourrait être d’engager un plan d’action jalonné sur les 100 premiers jours, permettant de mettre l’équipe en marche puis de démontrer rapidement des résultats concrets.
Ceci permettra de focaliser l’action des équipes, de donner un élan, de créer la confiance (confiance des équipes en elles-mêmes, des équipes en leur patron, confiance de la part de votre supérieur hiérarchique, ou de celle des partenaires extérieurs). Un peu comme après une élection, il s’agit de montrer au fur et à mesure que vous faîtes ce que vous aviez annoncé, obtenez des résultats et tenez vos « promesses ».
Et, au sein de l’équipe, chacun doit aussi rapidement savoir ce que l’on attend de lui et quelles sont ses nouvelles priorités. Ce plan court terme doit aller à l’essentiel, s’attacher aux « 20/80 » (ces quelques 20% des sujets qui feront 80% des résultats). Au bout de trois mois, tout votre entourage professionnel fera implicitement un premier bilan de vos actions, et on commencera à vous demander des comptes !
Il sera alors très appréciable qu’on puisse voir concrètement quelques avancées à mettre à votre actif et que vous puissiez vous enorgueillir de quelques victoires rapides. Il est donc important pour réussir sa nouvelle prise de fonction de pouvoir obtenir des quick-win, qui mettent en mouvement d’une manière positive et montrent que ça bouge !
Dans la vidéo en fin de cet article, vous découvrirez une astuce, qui consiste à doubler votre période de grâce, en annonçant au bout de 3 mois que vous lancez un grand projet. L’effet de curiosité et de nouveauté produit relance l’attention et votre crédit positif pour quelques mois encore…
Nous en parlerons brièvement un peu plus loin dans cet article. Envie d’en savoir plus sur le coaching de prise de poste ?
Erreur N°3 – Parler sans cesse de son précédent job
Laissez le passé derrière vous. Ne parlez pas trop de votre précédent job ! Les gens nostalgiques du passé sont rapidement aussi ennuyeux que ceux qui veulent toujours donner des conseils, en prenant appui sur leurs expériences passées.
Alors, surtout ne parlez pas trop, surtout au début, de vos précédentes expériences (« dans mon ancienne boîte, on procédait comme ça » ou encore « le logiciel de compta est moins performant que celui auquel j’étais habitué »). On se doute bien que vous aviez un job avant celui-ci, mais l’entreprise et/ou l’équipe et son environnement n’étaient pas les mêmes. Ne perdez donc pas de temps à faire des comparaisons.
Inventez votre présent, sans référence au passé
Ne cherchez pas à appliquer des recettes qui ont fonctionné dans votre précédent poste, mais qui peuvent être inopérantes dans le nouveau contexte. Considérez que tout est neuf et offrez vous-même un regard neuf, sans préjugés, sans projection.
Donc, en ce qui concerne votre ancien job, tournez définitivement la page et considérez que l’instant présent requiert toute votre attention (voir à ce sujet : « être attentif, présent et disponible« )
Evidemment ne dénigrez pas votre prédécesseur !
En le critiquant ouvertement, vous vous abaisseriez dans le regard de vos équipiers (et vous risqueriez de sous-estimer la force de son réseau d’influence) : si une partie d’entre eux penserait peut-être comme vous, une autre partie d’entre eux pourrait se sentir visée par ces critiques.
N’oubliez pas que le passé, ils en faisaient partie à l’époque, et quand vous critiquez leur ancien patron, vous les attaquez peut-être personnellement sans vous en rendre compte…
Au contraire, si vous pouvez, prenez le temps de voir votre prédécesseur et toute personne utile pour comprendre la subtilité du poste, et ses éventuels pièges.
Erreur N°4 – Se jeter tout de suite dans la mêlée !
Au contraire, offrez-vous le luxe d’une période de quelques semaines d’observation. Au début, même si votre patron attend de vous des résultats à court terme, ne vous mettez pas la pression sur les résultats.
Concentrez-vous plutôt sur des objectifs d’apprentissage. Ne débarquez pas en terrain conquis : apprenez le langage de l’entreprise, comprenez sa culture pour faire passer efficacement les messages et décrypter les réactions.
Apprenez son histoire pour en saisir les mythes, les héros, les éléments fédérateurs, les traumatismes et les grands succès. Prenez le temps d’observer :
- Quels sont les enjeux, les priorités et les contraintes de chacun ?
- Quels sont les jeux de pouvoir et les réseaux d’affinités entre les personnes clés de votre réseau direct ?
- Quels pourraient être vos alliés, non seulement celles et ceux avec qui vous vous sentez en finit et en sympathie naturelle, amis aussi dont les intérêts convergent avec les vôtres…
- Qui, dans votre équipe, est très autonome et qui l’est moins ? Qui a du potentiel et qui en a moins ? Qui a de l’ambition et qui en a moins, etc… ?
- Quels sont les points forts, les points d’appui de l’équipe et de l’entreprise ?
- Quels sont les potentiels et les gisements de progrès encore inexploités ?
- Quelles sont les valeurs de l’entreprise ?
- Quels sont les points marquants de la culture d’entreprise ?
Avec les réponses à ces diverses questions, vous nourrirez un rapport d’étonnement, qui vous permettra de doubler le temps de votre période de grâce (nous avons expliqué cette astuce dans la vidéo) !
Envie d’en savoir plus sur le coaching de prise de poste ?
Un coaching de prise de poste va vous procurer de la sécurité et du confort pour optimiser votre intégration et partir du bon pied. Dans cet article, nous partageons les 6 erreurs les plus grossières à ne pas commettre, mais des pièges, il y en a plein d’autres.
C’est très précieux de pouvoir faire le point en fin de semaine, afin de partir en week-end serein et de démarrer la semaine suivante sur de bonnes bases, avec les idées claires sur les priorités à ne pas rater !
Erreur N°5 – Tarder à rencontrer les personnes clés de son nouvel environnement
Au contraire, vous devez rencontrer vos interlocuteurs clés d’une manière personnelle, dès que possible.
- « Au fait, tu es content de ton nouveau chef ? »
- « Je ne sais pas, elle est là depuis un mois et je ne l’ai pas encore vue… »
Plusieurs questions très pratiques se posent :
- Comment se présenter à sa nouvelle équipe ?
- Faut-il annoncer votre arrivée par un mail de présentation ? Qui devrait rédiger ce mail d’arrivée dans l’entreprise ? Comment se présenter en quelques lignes ?
- Votre supérieur hiérarchique doit-il être présent à votre première réunion ?
- Dans quel ordre rencontrer vos nouveaux collègues ?
Nous verrons tout cela ensemble si vous le souhaitez, lors de votre première séance de coaching de prise de poste. Une fois que vous vous serez présentés à tout le monde lors d’une première réunion (si possible en présence de votre N+1 qui vous aura présenté l’équipe) annoncez votre intention de rencontrer chaque collaborateur individuellement.
Rencontrez aussi vos pairs, ainsi que des personnes clés de votre futur réseau. Avec vos collaborateurs les plus proches, vous pourriez faire deux séries d’entretiens :
- 1er entretien pour se présenter mutuellement en tant qu’être humain (vos passions, vos valeurs, ce que vous aimez, vos qualités et vos défauts… à vous de doser jusqu’où vous pouvez aller avec chacun !)
- 2ème entretien pour approfondir le poste de chacun, ses projets et sa dynamique professionnelle :
- ce qu’il aime le plus, ce qu’il n’aime pas faire, ce qu’il aimerait apprendre, la valeur incrémentale qu’il aimerait créer pour l’équipe et l’entreprise, comment il se voit évoluer dans 3/5/10 ans, ses attentes par rapport à votre management
- et réciproquement, en ce qui vous concerne : vos intentions pour l’équipe, la feuille de route qu’on vous a donnée, la manière dont vous voyez votre mission, comment vous aimez travailler, etc…)
Lors des entretiens, soyez attentifs aux points suivants :
- Restez ouvert, curieux, enthousiaste, posez des questions puissantes, qui ouvrent des perspectives
- Attachez vous à voir ce qui est positif, plus que ce qui manque, (notez davantage ce qu’ils font bien, plutôt que ce que vous pourriez apporter… souvent évidemment on cherche ce qu’il faudrait améliorer ou changer, et dès lors le regard est orienté sur ce qui ne va pas, ce qui est l’inverse d’un regard valorisant ! (voir à ce sujet : « penser positif« )
- Abstenez vous, dans la mesure du possible, de donner des conseils ou des directives.
- Surprenez votre interlocuteur en lui posant des questions orientées délibérément vers l’aspect positif :
- Qu’est-ce que tu aimes le plus dans ton job ?
- Qu’est-ce que tu fais le mieux ?
- Qu’est-ce qui fait que l’on t’a choisi pour occuper cette fonction ?
- En quoi es-tu une bonne personne ?
- Qu’est-ce que tu apprécies le plus dans le fonctionnement actuel de l’équipe (ou de l’entreprise) ?
- Qu’est-ce qui est important pour toi dans le travail (valeurs)
- Quelles compétences et qualités professionnelles aimerais-tu développer encore ?
Votre premier étonnement sera sans doute de réaliser à quel point vos interlocuteurs seront eux-mêmes surpris de vos questions et encore plus surpris de découvrir qu’ils ont parfois du mal à répondre à ces questions pourtant fondamentales. Prenez des notes à la volée, puis prenez un peu de recul pour faire votre synthèse.
Erreur N°6 – Ne pas faire de rapport d’intégration
Le rapport d’étonnement positif est un outil précieux pour faire une première bonne impression à son équipe et réussir votre prise de poste.
Pour être percutant ce rapport d’étonnement positif doit être précis, factuel, avec des exemples concrets, et du verbatim (des citations anonymes). Construisez votre rapport d’étonnement sur plusieurs axes en vous inspirant éventuellement des titres suivants :
- des qualités humaines très précieuses
- les points forts de la dynamique de l’équipe
- les progrès techniques qui permettent de belles avancées
- des compétences en cours de développement
- des initiatives intéressantes
- des premiers résultats encourageants
- des ferments du changement à favoriser
- etc…
Au sein de chaque chapitre, indiquez 3 à 5 points d’étonnement par lesquels vous choisirez de valoriser tout ce que vous souhaitez renforcer ou faire germer. Votre rapport d’étonnement positif peut ne pas être complet, mais il ne doit pas comporter de critiques, sinon ce n’est plus un rapport d’étonnement POSITIF. Vous aurez bien le temps après d’exprimer une critique…
En revanche, vous pouvez proposer quelques jours plus tard, (ou éventuellement dans une seconde partie du rapport d’étonnement positif si votre environnement vous presse de communiquer sur des transformations attendues) des potentiels à développer, et des axes d’amélioration à investir ensemble.
L’un des objectifs de ce rapport d’étonnement est de contracter une alliance de travail avec vos nouveaux collaborateurs, tout en les encourageant à faire davantage de ce qu’ils font naturellement bien. Rappelez-vous que vos nouveaux collaborateurs pourraient bien vous percevoir, a priori, comme un « envahisseur », qui va demander encore plus, faire table rase du passé et des efforts consentis… Il est donc habile de les rassurer.
- Prévenez votre équipe que vous allez recevoir en ce sens chacun d’entre eux pour des échanges approfondis sur les gisements d’amélioration de l’efficacité collective, et que vous participerez en observateur dans un premier temps à leurs prochaines réunions d’équipe.
- Prenez aussi des contacts à l’extérieur de l’équipe, avec les personnes influentes (clients, fournisseurs, partenaires, …).
- Impliquez-les dans vos interrogations, faites leur part de votre enthousiasme, de votre état d’esprit…
- Demandez-leur des éclairages, posez-leur des questions, repérez leurs attentes.
- Quand vous prenez des notes, veillez de préférence à ce que cela ne soit pas sur un écran entre vous et l’équipe (quoi que cette pratique soit de mieux en mieux admise). Idéalement, ne notez que des mots clés, du verbatim (mot pour mot ce que vos interlocuteurs disent), des idées qui vous viennent, un mot qui caractérise ce que vous ressentez.
- Donnez-vous quelques semaines pour finaliser votre rapport.
- Prenez deux heures en fin de chaque semaine, pour synthétiser ce que vous avez appris, pour prendre du recul, et fixer vos priorités d’observation de la semaine suivante.
La présentation d’une synthèse à l’équipe est impérative si l’on veut entraîner une dynamique de groupe.
Dans ce cas, votre rapport d’étonnement positif pourra être adossé à un bref diaporama, indiquant trois points positifs du “fonctionnement collectif”, eux-mêmes illustrés par 2 ou 3 exemples très concrets que vous raconterez oralement, prenant bien le temps de souligner dans chaque exemple ce qui vous paraît être exemplaire de l’efficacité collective. Vous aurez tout le temps un peu plus tard de fournir des feedbacks critiques, de recadrer des dérapages, de dire non, de sanctionner des erreurs…
Pour l’instant, ce retour valorisant aux équipes est justement ce qui leur donnera envie de s’engager à vos côtés, dans un travail collectif de quelques semaines pour préparer leur projet fédérateur, lequel comportera des axes d’amélioration et des actions correctives.
Que faire 3 mois après votre nouvelle prise de fonction ?
Voici comment doubler votre période de grâce : lancez un projet fédérateur… Vous aurez eu le temps de bien comprendre les enjeux de fond de l’entreprise, de votre équipe, ainsi que ceux de votre boss. Concentrez votre projet fédérateur sur 2 à 3 projets stratégiques pour les mener à bien.
Votre projet fédérateur donnera ainsi à chacun une image claire qui donnera du sens au quotidien et le sentiment de contribuer au résultat d’ensemble. Il doit permettre d’entraîner l’équipe dans une dynamique de progrès continu tout au long d’une période de temps : le trimestre, l’année, ou la durée d’un projet, en fonction du contexte et de la visibilité que vous avez.
Précisant et arbitrant les priorités, il se déclinera en feuilles de route individuelles issues du projet commun, qui structureront l’action et assureront la coordination et la cohérence globale des efforts de chacun.
Besoin d'aide pour réussir votre prise de poste ? Prenez rendez-vous pour déterminer le nombre de séances nécessaires et optimiser votre période d'essai.
En apprendre plusQuel contenu pour votre projet fédérateur ?
Un coaching de prise de poste va vous aider à trier et analyser les informations, à faire votre synthèse, et à dégager des axes clairs pour votre projet d’équipe.
Un projet fédérateur n’étant pas le plan d’actions annuel de l’équipe, mais bien un outil visant à obtenir une dynamique d’équipe sur un ou des sujets bien précis, il conviendra de choisir ces derniers avec soin. Voilà quelques critères qui vous permettront, parmi d’autres, de vous en assurer :
-
- il doit s’agir de problématiques plutôt transverses, qui concernent tous les membres de l’équipe, à égalité de grade, d’ancienneté et de fonction,
- il doit exister une marge de manœuvre significative. Cette pratique visant l’appropriation des sujets traités par la réflexion et l’intelligence collective, il est en effet primordial que le groupe puisse faire des propositions en toute autonomie et trouver des solutions innovantes, qui seront retenues dans le projet final,
- ils doivent avoir un impact sur l’amélioration du fonctionnement collectif et de la dynamique,
- ils amèneront à des résultats tangibles et permettront des progrès opérationnels,
- ils peuvent aussi venir du vécu du manager, suite à un rapport d’étonnement, ou à ses observations terrain des dernières semaines ou encore suite à ses derniers entretiens méta …
Bonne intégration ! (voir aussi à ce sujet : notre article : « Réussir sa carrière« )
Et voici encore un petit bonus pour la route…
Dressez dès que possible une cartographie de votre équipe
Repérez les personnes clés de votre nouvel environnement, le réseau de personnes de pouvoir, de personnes d’influence et de personnes d’action (certains font partie des 3 catégories : ce sont des personnes clés. Certains ne font partie d’aucune : ce sont des personnes de faible valeur ajoutée dans le système).
Méfiez-vous des courtisans ou des collaborateurs sans légitimité. Concentrez- vous sur ceux qui peuvent agir et peser sur les décisions. Recherchez les personnes influentes, au-delà des organigrammes.
- Les forces qui tirent vers l’avant : véritables moteurs auxiliaires par rapport au sujet considéré, il s’agit des membres de l’équipe qui sont enthousiastes et totalement convaincus de l’intérêt de ce qui est proposé. Non seulement vous pourrez compter sur eux pour mettre en œuvre les actions nécessaires au succès de l’opération, mais bien au-delà, ils seront prêts à mettre de l’énergie pour entraîner les autres équipiers. Cela ne les empêchera pas d’être critiques, mais toujours de manière constructive, pour faire avancer dans une direction qu’ils jugent bonne !
- Les forces qui vous soutiennent, naturellement: moins engagés que les précédents, elles sont néanmoins de véritables piliers pour votre démarche. Vous pourrez compter sur elles comme de fidèles lieutenants. En revanche, elles ne feront pas preuve spontanément de prosélytisme envers les autres membres de l’équipe et ne développeront que rarement leurs capacités critiques sur ce sujet.
- Les forces neutres: de même qu’une force perpendiculaire au mouvement ne s’oppose ni ne favorise celui-ci, certains dans vos équipes ne semblent prêts à jouer aucun rôle particulier dans la dynamique de groupe qui s’engage dans le nouveau projet qui se présente :
- Souvent car ils n’ont pas d’avis clair sur le sujet, ils sont relativement influençables et ils peuvent passer facilement d’une position neutre à positive ou négative.
- D’autre part, généralement nombreux en début de projet, ils attendent les premiers résultats pour « choisir leur camp ».
C’est justement pour ces deux raisons qu’il est aussi important de se préoccuper et de s’occuper d’eux. En s’attachant à créer très rapidement des boucles de réussite qui les rassureront sur le bien-fondé de ce que vous leur demandez, et qui leur donneront la confiance permettant de se mettre en mouvement … dans le bon sens !
- Les forces qui ralentissent le mouvement: à l’image du frottement de la route ou du vent de face, vous retrouverez ici tous les phénomènes de résistance passive liés au changement :
- ceux qui n’y croient pas et travaillent sur les anciens sujets comme si la nouvelle donne n’existait pas,
- ceux qui râlent ou boudent et qui consomment une part importante de leur énergie à mâchonner leur ressentiment,
- ceux qui négocient tout pour ne pas y aller,
- ceux qui s’inquiètent et passent leur temps à prendre des précautions inutiles,
- ceux qui sont moroses car « plus rien ne sera comme avant ».
Plutôt centrés sur eux-mêmes, ils ne dépensent que peu de temps et d’énergie pour attirer les autres dans leur direction.
- Les forces qui s’opposent frontalement : Enfin, il y a toujours des forces qui s’opposent résolument et volontairement au mouvement. Beaucoup plus rationnelles que les précédentes, elles ont bien réfléchi et savent pourquoi elles ne veulent pas aller dans cette direction. Elles vont donc vraisemblablement agir contre votre projet de changement :
- parfois elles sont nocives, car elles s’expriment avec force et obstination.
- parfois elles sont utiles car, à la manière d’un bon système de freinage, elles permettent d’éviter le mur que l’on n’avait pas vu venir.
- souvent, il faut savoir les écouter … juste ce qu’il faut, sans trop. Et les contenir, surtout sans les exclure.
Envie d’en savoir plus sur le coaching de prise de poste ?
Un coaching, c’est toujours du sur mesure
Vous l’aurez compris, il n’existe pas de programme type pour réussir sa prise de poste. C’est toujours du sur mesure ! Les thèmes ci-dessous sont indicatifs. Ils reprennent vos préoccupations, en les structurant par thématique, afin que vous puissiez avancer méthodiquement :
- Prendre en main vos nouvelles fonctions o Les pièges à éviter et les précautions à prendre dès les premières semaines pour optimiser sa période d’intégration o Le rapport d’étonnement positif : quels objectifs poursuit-il, comment le rédiger, à qui et comment le communiquer ? Préparer puis rédiger son rapport d’étonnement positif.
- Préparer votre présentation personnelle (expliquer ses intentions et son projet) et construire son plan de prise de contacts des premières semaines
- Vous fixer des objectifs qualitatifs pour chacune des premières semaines d’intégration
- Identifier vos priorités et vous bâtir un vrai plan stratégique de montée en puissance
- Elaborer un projet fédérateur, pour l’équipe, afin de cadrer et d’embarquer les autres avec vous
- Penser votre semaine type, pour structurer votre agenda, hiérarchiser vos priorités, et rendre votre gestion du temps lisible de l’extérieur •
- Cultiver votre réseau : identifier votre réseau de personnes clés, influentes et décisionnaires
- Etablir une cartographie de votre équipe : Qui sont vos appuis ? Quelles sont les personnes clés influentes au sein du groupe ? Quelles alliances et quels types de coopération privilégier ? Comment créer de la valeur pour chacun ?
Mais un coaching de prise de poste va plus loin que ça. C’est surtout l’occasion de prendre du recul, de vous rassurer et de vous réconforter, d’analyser au fur et à mesure ce qui se passe, surtout si c’est éventuellement confrontant et conflictuel…
Le processus pour réussir sa prise de poste
L’ensemble d’un processus de coaching de la prise en main du poste se déroule entre un mois et douze semaines : selon votre appétit, votre capacité à « digérer » et mettre en œuvre vos décisions, et bien sûr… Vos propres contraintes d’agenda :
- A chaque séance, vous vous fixerez un objectif à atteindre pendant la séance.
- En fin de séance, nous vous proposerons des expériences à vivre, des exercices à faire, pour prolonger et amplifier les effets de la séance.
- La fois suivante, nous débrieferons rapidement votre expérience des nouveaux comportements que vous aurez essayés. Eventuellement nous procèderons à quelques ajustements si c’est nécessaire, et nous aborderons un nouvel objectif dans l’axe du thème que vous avez choisi d’explorer pour atteindre un objectif spécifique de coaching.
Aller sur notre page de coaching de prise de poste, pour comprendre comment en quelques séances vous allez conforter votre prise de poste et réussir votre période d’intégration.
Pas besoin de faire tant d’efforts pour réussir votre prise de fonction
Faisons ici ensemble une distinction entre effort ou énergie, mais : du bout des doigts, sans effort de démonstration, comme un plume se dépose avec légèreté, après un envol gracieux… ? Effort ou énergie, les notions sont proches mais bien différentes :
- La notion d’effort qui suppose une souffrance expiatoire, si prisée en Occident, s’oppose à celle de la Grâce.
- Dans la Grâce, il n’y a ni effort ni mérite, puisque c’est offert (étonnant anagramme du mot effort d’ailleurs !). En revanche, la réussite suppose toujours le déploiement d’une intense énergie !
Soyez-vous même et donnez-vous à la joie de travailler, « sans ménager vos efforts » comme on dit. Mais cette expression n’est pas complètement juste. Je préfère dire : en étant profondément généreux et « sans compter votre énergie ». en fait, il n’y a pas tant d’effort que ça à faire pour s’engager corps et âme dans votre nouveau travail.
En revanche, il y a de l’intensité et de l’énergie à produire. Exactement comme un bébé apprend à explorer la vie, il ne fait pas d’effort, il découvre, il aime, il s’investit, il tombe, il se relève et recommence, sans se lasser.
Et vous avez vu comme sa voix est puissante quand il pleure ? Une si petite chose est étonnamment capable de développer une grande puissance, sans effort apparent. Inspirez-vous de cette image, pour être pleinement présent à l’instant présent, sans référence au passé et sans besoin de faire autant d’efforts…
Vos émotions sont vos amies !
Le truc, c’est que lorsqu’on fait des efforts, on est quelque part dans sa tête (même quand le corps souffre à cause du travail intense qu’on lui inflige), au lieu d’être tranquille et attentif à son corps. Ou bien on est pris par nos émotions, et on se laisse déborder. Alors on essaie de faire des efforts pour reprendre pied.
Mais, il ne s’agit pas de comprendre la peur, ou de résoudre les tristesses et les colères qui peuvent survenir dans le champ de votre conscience, il s’agit de les vivre et de les explorer, sans refus, sans déni, avec toute notre attention… Sans vouloir les dissoudre, sans autre intention que de découvrir et les traverser. C’est alors que les émotions apparaissent pour ce qu’elles sont : des nuages passagers dans le ciel bleu…
Il suffit de voir et de constater que des émotions et des pensées sont là, sans partir avec leur contenu. Cela ne veut pas dire que dans l’action il n’y ait pas une intense dépense d’énergie, ou que le corps ne doive pas travailler et fournir des efforts. Mais cela se fait dans l’énergie, avec une relative aisance, sans souffrance et sans histoire…
Dans un coaching de prise de poste, nous travaillons ensemble à la manière de vous positionner, et d’envisager vos actions de management, pour éviter que vous ne fassiez trop d’efforts, que vous ne stressiez inutilement. La douleur et la difficulté font partie de la vie, au même titre que la naissance, la croissance, la réussite, mais aussi la vieillesse, la maladie, la perte et la mort.
En revanche la souffrance psychologique liée au refus de cette réalité (la diversité et le changement) et la tentative inconsciente de s’y soustraire, en voulant vainement fixer les expériences de plaisir pour ne vivre qu’elles, sont des options dont on pourrait faire l’économie.
Etre bien enraciné dans son corps pour réussir votre intégration
Pour réussir sa prise de poste, en particulier pendant toute la période d’intégration, on a besoin vivre les situations depuis une grande attention accordée aux sensations corporelles. Il ne faut pas se réfugier dans sa tête, c’est sans issue.
Au contraire, il faut bien garder les pieds sur terre et les yeux grands ouverts sur la réalité et les relations authentiques aux autres… Pour le meilleur et pour le pire (le plaisir et la douleur). Les deux sont nécessaires pour expérimenter la joie de vivre : votre corps est un tremplin pour expérimenter la joie de travailler, la joie de vivre, la joie d’être !
Un coaching va vous aider à trouver votre équilibre, votre rythme, votre style. Vous pourrez partager vos impressions, exprimer vos émotions (quelle qu’elles soient), analyser les éléments factuels de la situation, mettre à plat vos idées, repérer les éléments clés de votre environnement, commencer à voir comment « manager » votre patron (voir cet article : confronter son patron) et non seulement votre équipe…
Questions clés
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Comment réussir sa prise de poste dès le premier jour ?
Réussir sa prise de poste implique une préparation minutieuse avant le début, incluant la compréhension de la culture d’entreprise et la mise en place d’un plan d’actions ciblé pour les premiers 100 jours, visant à être rapidement opérationnel et à faire bonne impression.
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Quelle importance a l’intégration dans la réussite d’une prise de fonction ?
L’intégration est cruciale pour une prise de fonction réussie, car elle permet de comprendre les dynamiques internes, d’établir des relations avec les nouveaux collaborateurs, et de s’aligner avec les méthodes de travail et les attentes de l’équipe.
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Pourquoi prendre du temps pour s’intégrer est-il essentiel dans un nouveau poste ?
Prendre du temps pour s’intégrer aide à éviter de faire trop rapidement, permettant une compréhension profonde de l’entreprise et de son environnement, ce qui est fondamental pour proposer des actions pertinentes et pour réussir son intégration.
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Comment un manager nouvellement recruté peut-il réussir sa prise de poste au sein d’une nouvelle équipe ?
Un manager réussit sa prise de poste en prenant le temps de connaître les membres de son équipe, en comprenant la culture et les objectifs de la nouvelle entreprise, et en étant ouvert à apprendre les nouvelles méthodes de travail.