L’orientation solutions est une démarche qui consiste à orienter notre attention vers les résultats que nous visons, plutôt que vers les écueils que nous anticipons. De nombreuses situations de la vie courante montrent que nos actions sont directement entraînées par ce à quoi ou ce vers quoi nous portons notre attention…
Nos émotions suivent le sillage de nos pensées…
Si par exemple on pense à des situations difficiles ou douloureuses, on ressentira bientôt diverses émotions associées, qui créeront une sensation diffuse de malaise (voir l’article : pensées toxiques). Ainsi des études scientifiques montrent que l’exposition de patients à des images effrayantes et repoussantes se traduit par une baisse de leur immunité et de leur seuil de résistance à la douleur. C’est pourquoi les techniques de préparation mentale des sportifs, invitent plutôt les champions à visualiser des images positives et agréables, favorisant l’orientation solutions et l’engagement de toutes leurs énergies vers la réussite.
Pourquoi choisir l’orientation solutions ?
Chaque type d’énergie appelle davantage de la même énergie. Ainsi, dans une approche problèmes :
- le report pour comprendre d’abord appelle plus de report,
- l’analyse appelle plus d’analyse, (voir : « accepter de ne pas comprendre« )
- les problèmes appellent plus de problèmes…
Les problèmes viennent souvent de ce que l’on fait toujours « plus de la même chose » … qui ne marche justement pas (comme chercher ses clés, là où elles ne sont pas).
Attirer les solutions
Au contraire, avec l’orientation solutions, vous ciblez votre attention sur ce que vous désirez au leu de ce que vous ne désirez pas. Alors, comme par un effet d’attraction vous obtenez plus de ce que vous désirez :
- la confiance appelle plus de confiance, (voir : « s’enraciner dans la confiance »)
- le positif appelle plus de positif,
- l’action appelle plus d’action…
Orientation solutions = Orientez donc votre pensée sur les solutions plutôt que de nourrir les problèmes, en leur accordant trop d’attention.
Pivoter vers les solutions
Pratiquez le processus du pivot, à chaque fois que vous prenez conscience d’une contrariété. Ne restez pas collé à l’insatisfaction, vous ne feriez que la subir davantage. Pensez à ce que aimeriez vivre à la place d la situation présente plutôt qu’à ce qui vous contrarie dans la situation actuelle. Utilisez la situation présente comme un indicateur vers ce que vous voudriez et concentrez tout de suite votre énergie sur ce que vous voudriez à la place de ce qui ne vous convient pas, et cherchez comment l’obtenir. Ce sera plus constructif que de ressasser et de vous enliser dans des sentiments négatifs. Ceci ne veut pas dire, qu’on ne puisse pas accueillir un inconfort, et apprécier même certaines situations difficiles qu’il n’est pas nécessaire de chercher à fuir. Mais avec l’orientation solutions, vous cherchez activement les moyens d’améliorer votre situation, en travaillant de l’intérieur à retrouver votre équilibre et votre bien-être avant d’agir, plutôt que de tenter de le faire depuis une attitude perdante et désespérée, qui ne croit pas à ses chances de réussite.
Orientation solutions : un formidable raccourci
Si les solutions étaient à l’intérieur de l’espace problème, on les aurait déjà trouvées depuis longtemps… L’orientation solutions est une pratique qui vise délibérément à orienter l’attention sur la recherche de solutions, au détriment de l’analyse du problème. Analyser le problème ne permet donc pas de trouver de solutions, puisqu’elles ne s’y trouvent pas ! Ce qu’il faut c’est sortir de l’impasse, s’extraire de l’ornière dans laquelle on s’enfonce, cesser de manipuler le problème et repenser les solutions en cherchant carrément ailleurs que là où on cherchait précédemment.
Pourquoi l’orientation solution :
- On ne peut pas penser à la fois au problème et aux solutions, parce que les deux sont dans des directions opposées : le problème est dans le passé, tandis que les solutions sont dans l’avenir. Pendant qu’on regarde dans le rétroviseur, on ne regarde pas à travers le pare-brise…
- Par ailleurs, la solution se trouve toujours à l’extérieur du problème. Evoquer le problème, est une manière de se maintenir à l’intérieur de cet espace dans lequel il n’y a justement aucune solution (sinon, vous l’auriez trouvée depuis longtemps sans avoir besoin de vous en parler). Si, à force d’évoquer ses difficultés, un collaborateur parvient à vous entraîner avec lui dans son espace problème : vous non plus vous n’y trouverez pas de solutions ! Et même si vous lui suggérez des pistes solutions, il vous expliquerait probablement avec force détails convaincants pourquoi ce que vous lui proposez n’est pas possible (« j’ai déjà essayé », « tu ne t’imagines pas la complexité de la situation », « tu ne le connais pas », « ce sera trop tard », …).
Un problème est toujours dans la représentation que l’on se fait de la situation. Puisque, par définition, la solution n’est pas dans le problème… ce n’est donc pas le problème qu’il faut comprendre, mais bien comment le problème est créé justement par la façon dont il est posé. »
Des questions orientées solutions
Sans être forcément toutes inutiles, les questions suivantes ont en commun la caractéristique de vous enfoncer dans l’espace problème :
- Qu’est-ce qui ne va pas ? Pourquoi ça ne va pas ? Pourquoi ça tombe sur moi ? Qu’est-ce que j’ai fait… au bon Dieu ? Est-ce que c’est grave Docteur ?
- Quelle faute a été commise ? Qui est le véritable coupable ?
- Quelles sont les causes de ce problème ? Quelles sont les conséquences de ce problème ? Comment cela va-t-il empirer si cela se passe mal ?
- Quels sont les risques ?
Vous aurez bien compris qu’avec ces questions, vous vous enfoncez dans le problème…
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En savoir plusDes exceptions
En fait, il y a parfois des cas, où ces questions sont utiles. N’entrons pas dans la polémique à ce propos. Les questions sur les risques ou sur les causes peuvent avoir une utilité, dans une approche analytique ou préventive. Toutefois, reconnaissons ensemble que se poser la question des causes ou des risques focalise notre attention sur les difficultés à venir ou passées, et d’une certaine manière contribue à creuser le sillon problème des notre cerveau. Trop penser au problème, y compris d’une manière rationnelle, suscite en nous des émotions qui elles-mêmes déclenchent une chimie défensive dans notre corps. Voici maintenant des exemples de questions utiles pour sortir de l’espace problème, et se diriger vers les pistes de solutions:
-
Que voudriez-vous à la place de ce qui ne vous convient pas ?
- Quel pourrait donc être votre objectif ?
- Comment ce serait mieux si cet objectif était atteint ? Quels en seraient les avantages pour qui ? A quoi verrez-vous que cet objectif est atteint ?
- De quoi avez-vous besoin pour atteindre cet objectif ? Comment pourriez-vous vous y prendre ? Quelles autres solutions (que celles qui n’ont pas marché !) pourriez-vous imaginer ?
- Qui peut vous aider à atteindre cet objectif ? Qui d’autre dans votre entourage a la compétence pour atteindre ce genre d’objectifs ?
- Dans quelles autres situations par le passé, vous avez déjà su résoudre ce genre d’équations ?
- Si un sage vous donnait un conseil par rapport à cet objectif : quel serait-il ?
- Quel serait un premier petit pas que vous pourriez faire tout de suite pour vous mettre en mouvement dans la bonne direction ?
- Etc…
Vous avez compris, ce type de questions détournent votre attention du problème pour l’ orienter vers les solutions. Cette approche crée une aspiration positive vers l’action positive, au lieu de vous tourmenter en vain dans une analyse sans fin de ce qui est contrariant…Des questions apparemment absurdes sont susceptibles de vous être proposées en coaching, pour vous aider à vous décentrer du problème. Exemples de questions puissantes :
- « Et si tu pouvais faire 3 vœux de progrès, lesquels choisirais tu ? »
- « A quoi te sert de positif cette angoisse dont tu dis que tu aimerais te débarrasser ? »
- « Si tu n’avais pas de passé dans cette situation, quelles autres options cela t’ouvrirait-il ? … »
- « Si ce problème était une solution à un autre problème, duquel s’agirait-il ? », « Supposons que cette situation soit faite pour t’enseigner quelque chose que tu refuses d’apprendre, qu’est-ce que ce pourrait être ? »
- « Si tu voulais te mettre ton équipe à dos, comment t’y prendrais-tu ? »
- « Que dois-tu changer en toi pour accueillir cette situation géniale comme il se doit ? »
- « Et si on commençait par la fin, tu ne m’expliques rien du problème et tu me dis tout de suite à quelles solutions tu penses ? »
- « Dans 5 ans, tout est résolu, décris ce que tu vois qui a changé », « Si la situation était parfaite, à quoi ressemblerait-elle ?»
- « Comment as-tu déjà réussi dans ce genre de situation ? »
- « Quel est le Plus Petit Progrès Pertinent Possible ? », « Quel est le plus petit changement possible immédiatement ? »
- « Qu’y a-t-il de commun entre ces trois options différentes ? »
A quoi servent les questions de coach ?
Les questions du Coach visent à déstabiliser un peu la représentation du problème que vous vous êtes construite et qui, justement, crée souvent ce problème (voir à ce sujet : « chercher la solution nous en éloigne parfois« ). Les questions apportent ainsi une sorte de confusion, qui permet d’introduire des changements dans les paramètres de son équation.
Si cette dernière est trop simple, le coach y introduit de la complexité, tandis que si elle est trop complexe, il suggère des raccourcis et des simplifications, pour créer un doute dans les certitudes et ouvrir de nouveaux espaces dans la pensée du client.
Cette confusion et cette ouverture ne sont pas toujours spectaculaires et encore moins miraculeuses. elles ne résolvent pas un problème de façon magique, mais elles entr’ouvrent votre cadre de référence, juste de quoi laisser filtrer de nouvelles options. Parfois vous ne changerez que des petites nuances, mais du moment qu’elles introduisent une différence, elles déclenchent la possibilité du changement, et permettent une mise en mouvement, qui décoince la situation.
L’ orientation solutions, crée une aspiration vers l’avant, qui met en mouvement ! Mieux que des solutions radicales, difficiles et douloureuses, ayant peu de chances de réussir et d’être maintenues dans le temps, le Coaching préfère des petits pas, qui introduisent des petites différences dans votre expérience. L’ orientation solutions, crée une aspiration vers l’avant, qui met en mouvement ! Et c’est le mouvement, qui crée les conditions de réussite pour les solutions envisagées…
Ne pas chercher à comprendre « pourquoi »
- « Pourquoi » est un début de question qui vous tourne vers le passé. Or les solutions sont dans le futur. Le passé n’est donc pas la bonne direction où regarder !
- « Pourquoi » vous pousse à la justification : « parce que… ce n’est pas moi, ce n’est pas de ma faute, j’avais bien fait pourtant mais… ». Et la justification vous enfonce dans le problème au lieu de vous en sortir !
- « Pourquoi » est une question qui vous pousse à comprendre et non pas à agir. Il n’est pas inutile de comprendre, mais quand vous aurez compris, vous en serez toujours au même point. Tandis qu’en agissant, vous avez plus de chance de vous en sortir, après avoir réfléchi à « Comment » et non plus à « pourquoi » !
Le coaching vous aide justement à mobiliser vos ressources, en recardant le problème en objectifs. Ce n’est pas long, vous verrez. En 10 minutes, c’est fait ! Des fois, moins que ça. Après, le plus dur est fait, vous avez changé votre posture et la suite du coaching c’est du bonheur… Cette démarche vous aide à assumer votre pleine responsabilité et à reprendre les reines de l’action.
Bill O’hanlon et l’orientation solutions
Très influencé par les travaux de Milton Erickson, Bill est réputé pour son humour décalé, et son approche respectueuse du client en psychothérapie, fondamentalement orientée vers les solutions. « L’Orientation Solutions s’attache à accepter et à valider l’expérience vécue par les clients et les idées qu’ils se font sur leur vie, tout en s’assurant de découvrir et d’amplifier les possibilités de changement. Cette approche tente d’introduire de la souplesse dans les théories et les méthodes, et aussi des alternatives aux idées limitantes et auto-dévalorisantes que les clients ont d’eux-mêmes ou de leur situation » Bill O’Hanlon
Approche orientée vers les solutions
- Les clients ont des ressources et des points forts pour résoudre les problèmes
- Les difficultés ne peuvent pas durer, puisque tout change sans cesse.
- Le rôle du coach est de repérer et d’amplifier le changement
- Il n’est pas indispensable d’en savoir beaucoup sur le problème pour le résoudre
- Les exceptions au problème sont une ressource précieuse. Quelles sont les conditions des situations où le problème sine se pose pas nous donne des indications précieuses sur la manière d’éviter le problème
- Connaître la cause d’un problème n’aide pas forcément à le résoudre : un petit pas positif est la seule chose qui soit nécessaire pour amorcer le changement
- Dans l’approche systémique, il est reconnu qu’un changement dans une partie du système peut entraîner des changements dans une autre partie du système. Le coach orienté solutions valorise le client dès qu’un petit changement positif est obtenu.
- Avec l’orientation solutions, la plupart des objectifs sont atteints en moins de 10 séances, souvent en moins de 5.
- Nous ne cherchons pas la meilleure manière de voir, mais accompagnons celle à laquelle croit le plus notre client.
- L’orientation solutions se focalise sur ce qui est réalisable et qui peut être changé plutôt que sur ce qui est inaccessible et qui ne peut être changé.
Management et orientation solutions
La plupart des managers ont été entraînés à créer de la valeur en détectant des erreurs, en corrigeant des écarts, en résolvant des problèmes. Ces derniers deviennent alors un peu leur fonds de commerce. Dès lors, s’ils passent leur temps à chercher des erreurs et des problèmes… ils en trouvent donc toujours, et ce processus est sans fin ! De plus, il existe une croyance très répandue, selon laquelle pour trouver de bonnes solutions, il faudrait déjà bien comprendre le problème, repérer ses causes afin de les traiter en profondeur.
Cela est certainement vrai, notamment pour régler des problèmes techniques. Mais en management, les problèmes sont également d’un autre ordre : relationnels et subjectifs. Or, parler régulièrement en équipe des problèmes « psychologiques » (tels que : les tensions, les conflits, le stress, la frustration, etc…) leur confère plus d’importance et les fait exister davantage. Il serait donc intéressant de ne pas trop évoquer les problèmes, et de privilégier, si possible, une réflexion orientée vers les solutions…
Quand une équipe est trop affective, elle oscillera facilement de l’enthousiasme à la morosité. Il arrive parfois qu’elle sombre dans des sentiments négatifs et du pessimisme. C’est un marécage où elle s’enlise alors, et dont il faut impérativement la sortir.
Pour l’aider à se rétablir, puis à se maintenir enracinée dans une bonne énergie, vous devrez savoir la décentrer des problèmes qu’elle a tendance à évoquer vers les solutions qui lui semblent hors d’atteinte.
Orientez votre attention sur les processus plus que sur les contenus
Pendant que vous écoutez votre interlocuteur, laissez venir en vous les réponses aux interrogations suivantes (voir notre article sur l’écoute flottante) :
- Qu’est-ce qui est important pour cette personne dans cette situation ?
- Quel résultat souhaite-t-elle atteindre (au-delà du problème qu’elle décrit) ?
- Comment cette personne s’enferme-t-elle dans le problème ?
- Où cette personne regarde-t-elle…et surtout où ne regarde-t-elle pas ?
- Comment l’aider à penser out of the box pour trouver des solutions en dehors de l’espace problème ?
Enfin, puisque visualiser les solutions oblige à évoquer le futur et l’action, se projeter vers elles crée une aspiration vers l’avant, qui met déjà en mouvement vers le résultat espéré ! En cela, l’orientation solutions ouvre des perspectives séduisantes. Elle propose de partir du résultat que l’on vise, plutôt que de se concentrer sur le contexte passé ou même sur les difficultés du chemin qui mène à la cible : Le résultat c’est ce que l’on voit sur la ligne d’arrivée et que l’on va s’attacher à décrire dès maintenant en termes de bénéfices concrets et désirables. Le parallèle avec le sport est porteur d’inspiration : se concentrer sur la balle pour réussir son geste, s’enraciner dans les sensations corporelles tout en se visualisant sur le podium (dans les périodes de doute), …
L’orientation solutions en coaching
Partir du résultat, plutôt que de l’objectif :
- Le résultat c’est ce que l’on voit sur la ligne d’arrivée.
- Il est sûr, présent et tangible !
- Il est utile de le formuler au présent, en termes de bénéfices concrets et désirables
La vision d’un résultat désirable exerce déjà par elle-même un effet de traction en avant sur vous. Cela vous aide à trouver de nouvelles options de solutions, auxquelles vous ne pensiez pas avant le coaching, faute d’avoir pris le temps de bien poser votre « équation », de bien formuler et orienter votre question, justement vers les solutions.
Comme nous l’avons suggéré, il n’est généralement pas utile en Coaching d’analyser et de comprendre le contexte, d’examiner longuement les causes du problème et la manière dont il se manifeste. Quand le Coaching s’intéresse au passé, c’est surtout pour prendre appui sur des expériences antérieures positives, où vous auriez eu l’occasion d’expérimenter des stratégies de réussite, que vous pourriez réutiliser.
L’échange consiste alors en une sorte de modélisation des manières singulières par lesquelles vous avez réussi à dépasser les obstacles par le passé, et comment les décliner d’une manière nouvelle dans la situation présente. Cela vous permet de prendre appui sur des expériences gratifiantes, comme pour prendre de la confiance et de l’élan afin de mieux relever le défi présent.
C’est cela l’esprit du coaching.
Nous sommes des spécialistes de cette gymnastique. En quelques séances, nous vous montrerons comment faire et vous serez autonome pour continuer de votre côté.
Nous l’avons dit, cette façon de penser, généralement tournée vers le futur, privilégie la recherche des solutions et de l’action, plutôt que de nourrir le problème, en analysant le passé pour comprendre les causes. Comme il est dit dans cette animation sur l’orientation solutions : à force d’analyser ce qui ne va pas et pourquoi ça ne va pas, vous risquez de devenir un expert de ce qui ne marche pas ! A l’inverse, se concentrer sur les solutions est probablement plus en rapport avec un véritable objectif de progrès…
Pourquoi penser solutions ?
Parce que c’est plus utile que de penser problèmes !
Comment penser solutions ? En se décentrant du problème pour se centrer sur l’objectif. Les solutions se trouvent du côté de l’objectif, jamais du côté du problème ! Plutôt que de vous occuper de ce qui ne va pas, pourquoi ça va pas, comment ça va être encore plus grave si ça continue comme ça ou si ça empire… tournez-vous résolument vers les solutions.
Délaisser l’orientation problème
En coaching, les réponses aux questions suivantes n’ont aucun intérêt :
- Qu’est-ce qui ne va pas ?
- Pourquoi ça ne va pas ? Pourquoi ça tombe sur moi ? Qu’est-ce que j’ai fait… au bon Dieu ?
- Est-ce que c’est grave Docteur ? Comment cela va-t-il empirer si cela se passe mal ?
- Quelle faute a été commise ? Qui est le véritable coupable ?
En fait, il y a parfois des cas, où ces questions sont utiles.
N’entrons pas dans la polémique à ce propos. Comprenez plutôt que je vous provoque à des fins pédagogiques, pour vous faire réagir. Réagir vers quoi ? Vers les solutions, justement ! Car vous aurez bien compris qu’avec ces questions, vous vous enfoncez dans le problème…
Le coaching vous aide justement à mobiliser vos ressources, en recardant le problème en objectifs.
Ce n’est pas long, vous verrez.
En 10 minutes, c’est fait ! Des fois, moins que ça. Après, le plus dur est fait, vous avez changé votre posture et la suite du coaching c’est du bonheur… Cette démarche vous aide à assumer votre pleine responsabilité et à reprendre les reines de l’action. Que feriez-vous d’utile et productif si vous cessiez de vous plaindre, de reprocher, ou de vous justifier ? Vous tireriez des enseignements, vous mettriez en œuvre des actions, et vous progresseriez !
En coaching, nous sommes des spécialistes de cette gymnastique. En quelques séances, nous vous montrerons comment faire et vous serez autonome pour continuer de votre côté.