La solution est toujours extérieure au cadre de référence qui délimite le problème ! Nous n’avons accès à la réalité que par l’intermédiaire de nos représentations, ces éléments que nous construisons nous-mêmes et projetons à l’extérieur, pour organiser notre expérience cognitive. Cette construction est progressive et automatique, si bien qu’il nous est difficile de différencier la réalité et les représentations que nous en avons.
Notre cadre de référence est auto-confirmant
Nous sommes ainsi sous l’emprise de nos croyances profondes, acquises dans l’enfance et qui telles des méta programmes sur déterminent nos perceptions actuelles de surface : nos expériences présentes sont traduites et interprétées par un filtre invisible que nous avons constitué nous-même. Les données extérieures brutes étant digérées de façon orientée, nos expériences ainsi qualifiées confortent nos croyances et renforcent encore leur pouvoir.
C’est ce mécanisme d’auto-confirmation de notre cadre de référence, qui permet à notre système une relative solidité et stabilité. Le but du cadre de référence est de rendre performantes nos réactions ordinaires par l’automatisation des tâches.
Mais on le voit, comme tout cadre, notre cadre de référence est limité, et il ne peut contenir la vie qui est illimitée. Un peu comme la carte n’est pas le territoire, le cadre de référence n’est pas la vie qu’il traduit par des approximations. Le problème du cadre de référence, c’est que parfois on ne vit plus la vie directement, parce qu’il prend toute la place.
Alors, on ne vit plus qu’à travers ce filtre mental, fait de pensées et d’émotions (plus ou moins appropriées). Voir à ce sujet : « le pouvoir négatif des pensées toxiques » et « arrêter de penser«
Le « problème » montre les limites de notre cadre de référence…
Notre cadre de référence est efficace tant qu’une expérience nouvelle ne nous confronte pas à ses limites, parce qu’alors l’instinct de survie essaiera d’abord de « résister » à la nouveauté, pour maintenir l’intégrité du système actuel.
Face à un tel « changement » qui risque de remettre en cause toute l’écologie du système, le premier réflexe consiste à tenter de ramener l’expérience nouvelle à des références connues et compatibles avec l’organisation intérieure devant l’accueillir.
Par exemple, on associe la nouvelle situation avec d’autres déjà connues, auprès desquelles on espère trouver l’inspiration pour savoir comment faire avec la nouveauté.
- Si cela fonctionne de manière suffisamment satisfaisante, nous dirons que nous n’aurons eu affaire qu’à une « difficulté » (dorénavant résolue).
- Si cela ne fonctionne pas, si par exemple rien de déjà connu n’entre en résonnance avec la nouveauté, alors nous serons face à une difficulté plus grande, que nous considérerons comme un problème. Il faudra alors nous résoudre à élargir notre cadre de référence, pour y introduire cette nouveauté. Là encore deux cas de figure se présentent :
-
- Si cela se fait aisément, nous considèrerons que le problème n’était pas grave et nous aurons même l’impression de nous être enrichis, par l’agrandissement de notre cadre de référence. Il ne s’agissait que d’un « petit » changement (dit de « type 1 »), qui n’a pas profondément transformé notre cadre de référence. C’était une évolution, mais pas une révolution.
- Mais si la nouveauté n’était pas compatible avec les éléments constitutifs du cadre supposé le contenir, il serait alors nécessaire de remettre en question fondamentalement le cadre de référence précédent, pour l’adapter aux nouvelles données de l’expérience. Un tel contexte représente une véritable « crise », puisque le système est obligé de se transformer dans son ensemble. Pour cela, il doit en quelque sorte « mourir » à sa logique interne antérieure, pour pouvoir lâcher et dépasser ses propres limites, et enfin découvrir une logique plus grande, capable d’intégrer et d’organiser les nouvelles données. Ces changements radicaux sont appelés « changements de type 2 ». Ils correspondent à une révolution de la logique interne du système.
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En savoir plusElargir votre cadre de croyances
- Face à un changement de type 1, le Coaching est utile, il aide à prendre du recul et à élaborer des réponses élégantes (efficaces et économes) à des situations qui n’obligent pas à une révolution intérieure. Il s’agit juste de s’adapter, et parfois c’est déjà sportif. Un accompagnement n’est pas un luxe, mais plutôt la preuve d’une certaine lucidité et d’une envie de réussir.
- Face à un changement de type 2 (qui remet en question profondément le cadre de référence du client), un accompagnement est plus qu’utile, il est nécessaire. De même que les solutions à un problème sont toujours à l’extérieur de ce problème, on ne peut changer la logique d’un système que depuis l’extérieur de ce système. Vous serez l’expert de votre système de pensée, de votre situation antérieure, et le Coach sera votre allié extérieur, expert en question puissante, candide et impertinente, pour vous aider à « penser hors de la boite » (voir cet article sur les 2 niveaux de coaching systémique)
Cependant, un jour on prend conscience que ne vivre qu’à travers ce filtre, qui nous induit en erreur sur la vraie nature de la vie et de nous-même, est préjudiciable (voir : « les deux souffrances« ). On se lasse de tout ramener à du connu, sans même avoir le choix. alors on entreprend un chemin pour s’individualiser, qui amène à s’éveiller de l’état de veille… Mais ceci n’est plus du strict domaine du coaching, quoi que le coaching puisse servir parfois de déclencheur quand le client est prêt.
L’orientation solutions pour ouvrir le cadre de référence
Si les solutions étaient à l’intérieur de l’espace problème, on les aurait déjà trouvées depuis longtemps… Analyser le problème ne permet donc pas de trouver de solutions, puisqu’elles ne se trouvent pas dans le problème (mais dans la façon dont il est formulé ) ! Un problème est toujours dans la représentation que l’on se fait de la situation.
Puisque, par définition, la solution n’est pas dans le problème… ce n’est donc pas le problème qu’il faut comprendre, mais bien comment le problème est créé justement par la façon dont il est posé. »
Ce qu’il faut c’est sortir de l’impasse, s’extraire de l’ornière dans laquelle on s’enfonce, cesser de manipuler le problème et repenser les solutions en cherchant carrément ailleurs que là où on cherchait précédemment.
- On ne peut pas se concentrer à la fois au problème et aux solutions, parce que les deux sont dans des directions opposées : le problème est dans le passé, tandis que les solutions sont dans l’avenir. Pendant qu’on regarde dans le rétroviseur, on ne regarde pas à travers le pare-brise… cette approche pour ouvrir le cadre de référence est donc très orientée vers la nouveauté, le mouvement et le futur, tandis que le cadre n’est qu’une somme de souvenirs figés.
- La solution se trouve toujours à l’extérieur du problème. Evoquer le problème, est une manière de se maintenir à l’intérieur de cet espace dans lequel il n’y a justement aucune solution (sinon, vous l’auriez trouvée depuis longtemps sans avoir besoin de vous en parler). Si, à force d’évoquer ses difficultés, un collaborateur parvient à vous entraîner avec lui dans son espace problème : vous non plus vous n’y trouverez pas de solutions ! Et même si vous lui suggérez des pistes solutions, il vous expliquerait probablement avec force détails convaincants pourquoi ce que vous lui proposez n’est pas possible (« j’ai déjà essayé », « tu ne t’imagines pas la complexité de la situation », « tu ne le connais pas », « ce sera trop tard », …).
Conditionnés par notre cadre de référence
On ne peut pas ne pas avoir de cadre de référence. en revanche, il peut être plus ou moins adapté, étroit ou vaste, rigide ou souple et agile. Tout le monde a :
- une personnalité, un caractère, un corps (qui a une certaine forme, un certain sexe, un certain âge)
- une éducation (parents, école, culture, religieuse…),
- des expériences (scolaires, professionnelles, amoureuses…),
- un milieu social et une origine culturelle,
Comme disait Georges Brassens : « il faut bien être né quelque part… » Ce cadre de référence sur détermine :
- nos croyances (les pensées que nous estimons être vraies)
- nos valeurs (les pensées que nous estimons être importantes)
Et ces pensées commandent à nos comportements, réactions, et émotions. Savoir cela, en être conscient est en soi une première ouverture sur les autres, parce qu’on comprend que chacun a un cadre de référence et qu’il est forcément différent du sien, pas meilleur ni moins bon (pas comparable en fait) mais différent.
Du coup, on peut comprendre ce qui préside aux choix des autres, à leurs préférences, voyant qu’ils sont déterminés autant que nous le sommes tant que nous ne nous dégageons pas de l’emprise de notre cadre de référence.
Cette conscience de ses propres filtres, aide à voir ceux des autres, à les respecter en les acceptant, même quand ils semblent s’opposer aux nôtres. Il y a constat de la différence, depuis une acceptation de celle-ci. Pour des négociations éventuelles, cela change absolument tout à votre posture :
- soit vous pensez (depuis votre cadre de référence que vous ignorez tout en le croyant absolu) que l’autre a tort et vous cherchez à le convaincre (voire à le contraindre). Et ceci est un manque de respect, voire une forme de violence
- soit vous reconnaissez à l’autre son droit indéfectible à la singularité, et vous négociez des ajustements à la marge, tout en ne remettant pas en question le fait qu’il puisse avoir un cadre de référence différent du vôtre (et qu’il n’en soit éventuellement pas conscient)…
Croyances limitantes, plaintes, reproches et justifications
Nous sommes tous sous l’emprise de nos croyances profondes, constituées tant bien que mal dans l’enfance : les situations présentes sont traduites et interprétées par un filtre invisible, qui s’est élaboré en nous-même au fur et à mesure de nos expériences.
Les données extérieures brutes étant digérées de façon orientée, nos expériences ainsi qualifiées confortent nos croyances et renforcent encore leur pouvoir. C’est ce mécanisme d’auto-confirmation de nos croyances, qui permet à notre système une relative solidité et stabilité.
En complément de la marche du sac vide, voici une bonne technique en 6 étapes pour vous libérer des croyances limitantes, qui vous empoisonnent la vie.
Protocole :
1- Est-ce que cette croyance est vraiment toujours vraie ? Donnez des contre exemples.
2- A quoi vous sert cette croyance ? De quoi vous protège-t-elle ? Et que vous permet-elle ?
3- Que vous coûte cette croyance ?
4-En quoi vous appartient-elle en propre, de qui la tenez-vous ?
5- Que ressentez-vous si vous cessez de croire à cette croyance ? Qui seriez-vous sans cette croyance ?
6- En quoi l’inverse cette croyance est-elle également vraie ? Qu’est-ce que l’inverse de cette croyance rendrait possible sur vous ?
Plaintes et reproches vous coûtent très cher !
Face à une critique constructive ou une demande fondée, il n’y a pas de problème : il suffit d’y répondre après l’avoir accueilli, et reformulé pour s’assurer de la bonne compréhension de la demande.
La plainte et le reproche, eux, n’expriment pas une demande, ce n’est qu’une plainte, gratuite, ou un reproche gratuit. Quand vous y aurez répondu, ce sera comme si cela n’avait servi à rien. En fait même, cela aura envenimé la situation, et l’autre vous adressera une autre plainte ou un autre reproche, pour vous prendre encore un peu d’énergie. C’est un jeu sans fin…
D’un autre côté, plainte, reproche, et justifications ne sont que des accroches de jeux relationnels, qui visent à capter l’attention pour prendre de l’énergie aux autres. Si vous voulez être propres sur vous, ne provoquez pas ces jeux pervers et sachez ne pas y entrer quand on vous les propose.
- La justification face au reproche est un recours voué à « toujours davantage d’échec »…
Elle consiste à entrer dans le jeu du reproche, en rejoignant l’autre dans l’espace problème, sans aucune avancée possible par rapport à la situation, ni pour l’un ni pour l’autre.
Au contraire, même, elle relance la dynamique de reproche : en cherchant à la contrer, elle la nourrit, tout en lui conférant davantage d’énergie…
En se justifiant, on tente d’expliquer à l’autre que son reproche n’est pas fondé (lui faisant implicitement là un reproche en retour !). Mais ce faisant, on se débat dans le « contenu », qui n’est en fait qu’un prétexte pour rejouer un processus sans fin, sans autre bénéfice que de se voler mutuellement de l’énergie.
Manipuler ces contenus polémiques sans objet véritable, est en fait une manière inconsciente et involontaire de nourrir le processus de dispute. Un peu comme une pièce de théâtre qui mettrait en scène les mêmes émotions, et les mêmes relations quels que soient les situations et les dialogues, lesquels ne serviraient que de support pour jouer le véritable thème (la scène archaïque de la dispute), qui se déroulerait de façon sous-jacente en toile de fond…
Si le reproche est un piège, dont le contenu n’est qu’un leurre pour mieux attirer sa proie, la justification en est le pendant du côté de la victime complice. En se justifiant, elle prend la place dans le scénario suggéré, dans lequel elle joue tour à tour et en boucle les rôles de victime et de bourreau.
Dans le fond : qui cela intéresse-t-il vraiment ?
Voici quelques exemples de réponses pour faire face à des reproches :
- Demande d’élucidation : « Est-ce que c’est bien un reproche que tu es en train de me faire ? Si tu me disais plutôt ce que tu voudrais ?… Je comprendrais peut-être mieux ce que tu souhaiterais, si je n’avais pas d’abord à me défendre d’un reproche. »
- Contre-proposition constructive : « Comment pourrais-tu me dire la même chose, sans me faire mal et sans t’en t’énerver à ce point …? »
- Exagération volontaire pour tourner en dérision et couper court au processus : « Mince, j’ai encore fait une ÉNORME erreur, et tu vas sûrement m’allumer sévèrement… Vas-y, je l’ai bien mérité, Tu as raison, je suis COUPABLE, C’EST MA TRÈS GRANDE FAUTE ! J »
- Approfondissment : « C’est exact, et quelque chose me dit que tu souhaites me parler d’un problème de fond, encore beaucoup plus important. De quoi s’agit-il ? »
- Démasquer l’imposture : « Très bien, nous connaissons bien la musique tous les deux, vous allez tenter de m’accuser de tous les maux, je vais me défendre en faisant la même chose avec vous, et pendant ce temps, aucun d’entre nous ne dialoguera réellement et nous ne chercherons pas non plus de solution. Tant et si bien, que nous pourrons recommencer la semaine prochaine de la même manière. D’ailleurs, je me demande si nous ne devrions pas tout de suite prendre rendez-vous… »
Remarque 1 : Parfois, il pourra être utile de revenir à froid sur un reproche qui vous aurait été adressé, et de donner à la personne d’autres clés de lecture, qui lui permettront de comprendre autrement la situation au sujet de laquelle elle avait adressé des reproches. Il faut veiller à choisir un moment où le processus de reproche est « désenclenché » (tout en sachant qu’il peut se réenclencher très vite), sinon le jeu relationnel reprend de plus belle immédiatement, et tout le bénéfice éventuel de l’explication sera perdu.
Remarque 2 : Il arrive que certaines relations soient malheureusement trop profondément infectées par la compulsion de « plainte-reproche-justification », pour que des remèdes simples puissent agir. Quand de nombreuses tentatives n’ont finalement réussi qu’à échouer davantage, il peut s’avérer nécessaire d’interrompre, ne serait-ce que provisoirement, et de faire appel à une médiation extérieure.. ou de mieux choisir à l’avenir les partenaires avec qui l’on souhaite partager des relations simples et positives.
Dans certains cas, quand une relation finit par coûter plus qu’elle n’apporte, ou quand elle met trop en danger son propre équilibre, il peut arriver de devoir accepter l’échec (car c’en est un), pour passer à autre chose qui sera toujours plus profitable que de poursuivre sans fin dans des complications s’envenimant toujours davantage.
Et n’a-t-on pas le droit de faire des choix selon ses priorités dans la vie ?
Trop souvent on a tendance à répondre, à se justifier. Qui se justifie s’accuse… ne vous justifiez pas !
Bien souvent, nous nous sentons obligé de justifier un refus afin de ne pas blesser l’autre, pour atténuer le choc, ou parfois aussi pour nous donner bonne conscience. Il vaut mieux arrêter de vous justifier… Vous avez le droit de refuser et pas de compte à rendre sur les raisons de vos décisions et choix ! Contentez-vous de dire « Non, je ne peux pas » ou « Non, je ne veux pas », ou encore « Non, cela ne me tente pas, ou bien Non je n’en ai pas envie ! ».
Se justifier c’est faire la démonstration de vos doutes et hésitations, c’est vous exposer à la manipulation.
Voyez clairement qu’il n’y a rien à excuser, mais simplement à assumer votre refus. Cesser de se mouler à la volonté des autres ne veut pas dire que vous ne puissiez coopérer avec les autres au sein d’une équipe, mais il faut savoir poser vos limites pour vous faire respecter. Chacun devrait exprimer ses besoins, ses souhaits, ses différences et ses propositions, tout en se sentant écouté et respecté.
Voici plusieurs tactiques de réponses, pour faire face à des plaintes, de la part de votre entourage :
- Rester en silence, et reformuler, sans apporter de commentaire, pour laisser à l’autre endosser la part de responsabilité qu’il tente de vous faire porter à sa place :
- Recadrer la plainte :
- Plainte : « Je n’en peux plus de toutes ces choses à faire qui me prennent tout mon temps, alors que j’ai besoin de me reposer… »
- Réponse : « En effet, cela n’a pas l’air de te plaire. Es-tu en train de me demander de t’aider à quelque chose ? »
- « Non, mais je suis fatigué. »
- « OK »
- Proposer une note d’humour (toujours délicat) :
- Plainte : « Oh ! Et en plus maintenant je viens de marcher dans cette flaque d’eau et j’ai le pied trempé, ce n’est vraiment pas ma journée ! »
- Réponse humoristique : « Oui c’est terrible, et quant à la pauvre flaque, elle n’aura plus rien à boire maintenant que tu l’as vidée de toute son eau ! »
- Ou bien, en mode provoc : « Tes plaintes me donnent envie de me plaindre moi aussi. Je crois que je vais aller faire un tour, cela me fera du bien. Qui sait, avec un peu de chance, je trouverai peut-être moi aussi une flaque d’eau pour marcher dedans et ainsi pouvoir justifier de ma mauvaise humeur … »
- Méta communiquer (à manier avec précaution) :
- « Tiens, c’est le quart d’heure où tu choisis de te plaindre de quelque chose auprès de moi ? De quoi ‘agit-il cette fois ? »
- Ou bien : « Comment pourrais-tu me dire la même chose, sans cet air vraiment pitoyable que tu prends pour la circonstance ? »
- Traitement de choc :
- Rester là, sans répondre (et veiller à ne pas « fermenter » intérieurement)
- Ou bien : S’en aller, sans répondre (et passer à autre chose, délibérément)
- Ou encore : Ignorer la plainte, et enchainer en parlant d’autre chose
- Pour un public averti : se centrer et respirer, remercier intérieurement pour cette opportunité d’explorer attentivement ce qui se passe à l’intérieur de soi-même…
Bien entendu, si la souffrance de l’autre vous touche : autorisez-vous à ressentir la compassion, et accompagner avec délicatesse. Si vous étiez dans la même situation que cette personne, vous aussi vous seriez peut-être plaintif, et vous apprécieriez que les autres vous comprennent et soient patients avec vous.
Mais souvenez-vous aussi, que vous apprécieriez peut-être aussi que quelqu’un vous remette à votre place, si vous en profitiez pour exagérer…