Mener une vie de spiritualité : qu’est-ce que cela signifie ? Comment mener une vie de spiritualité ?
La vie n’est pas que matérielle
Il ne s’agit pas de démontrer quoi que ce soit ou de convaincre quiconque : ce serait peine perdue. A moins que vous ne soyez désespérément perdu dans votre tête à broyer des raisonnements vides, il est probable que vous sentiez au fond de vous cette évidence que la vie n’est pas que matérielle. C’est une intuition que nous partageons tous :
Vous êtes conscient
- Vous avez un corps, qui peut être le siège des sensations les plus pures.
- Vous avez aussi des sentiments, des intuitions, des pressentiments à propos de l’Unité, d’un Ordre sous-jacent à la réalité constatée, d’un Principe source, d’une Origine…
- Et, encore plus que les animaux, les végétaux et les minéraux, vous êtes conscient. Cela signifie que vous êtes conscient d’être conscient ! J’en entend déjà certains qui disent que c’est là quelque chose de « compliqué »… Mais non ce n’est pas compliqué, c’est simple au contraire : êtes-vous conscient ? Oui. C’est évident pour vous. Et comment le savez vous ? Parce que vous êtes conscient d’être conscient ! Voilà, vous voyez que ce n’est pas compliqué… Pourquoi êtes-vous conscient d’être conscient ? Il semble que ce soit un attribut intrinsèque de la conscience que d’être consciente d’elle-même. C’est tout.
Vous n’êtes pas votre corps
La conscience que vous êtes est toujours présente, tandis que le corps vit sa vie (et un jour : sa mort). Cette conscience n’est donc pas liée au corps. La représentation mentale qu’on a de cette conscience est liée au cerveau, qui lui dépend du corps, mais la conscience n’est pas la représentation mentale qu’on s’en fait.
- Alors, que fait-on de cette « évidence » dans notre vie quotidienne ? (évidence, au sens où elle s’impose, au-delà des raisonnements, au-delà du mental discursif)
- Comment est-on cohérent avec cette aspiration à une vie de spiritualité ?
- Comment vivre en alignement avec ces convictions ?
C'est beaucoup plus simple que vous ne l'imaginez. Quelques séances de coaching peuvent vous aider à vous recentrer, à y voir clair et à prendre quelques décisions salutaires. Ne restez pas seul(e) avec votre difficulté. Voyez courageusement comment la résoudre, ou comment vivre avec !
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Parler de vie de spiritualité, ce n’est pas pour opposer une vie spirituelle à une vie non spirituelle, car la vie est Une ! Du coup, si vous êtes ouvert à la spiritualité, peu à peu (ou tout d’un coup, car selon les individus, cela se produit diversement) les cloisons érigées par le mental s’effritent, s’effondrent, disparaissent, et votre vie est simple : vous êtes à la ville comme aux champs, dans votre vie privée comme dans votre vie publique, le même, la même, tranquille même dans l’agitation. La vie spirituelle ne peut pas n’être qu’un à-côté de la vie ordinaire, comme un hobby auquel on s’adonnerait quand on se serait acquitté de ses priorités.. La vie spirituelle EST la vie ordinaire : aller au travail, préparer à manger, faire les courses, répondre à des mails, supporter la pression du boulot, les désagréments divers des transports en commun, manger une pomme, se laver les dents, etc… On peut pratiquer l’assise silencieuse de 7h à 7h30, ou bien faire du yoga, ou prier ou encore pratiquer toute autre activité supposée « spirituelle » entre telle heure et telle heure…Mais ça, ce n’est pas la vie spirituelle, ce sont des activités à caractère plus ou moins spirituel (dont une vie spirituelle peut parfaitement être agrémentée ou bien se passer totalement : cela n’a presque rien à voir !). La spiritualité, c’est vivre le quotidien en état de conscience, avec une perspective spirituelle, depuis l’engagement dans le corps, et dans toutes les situations banales du quotidien. La vie spirituelle est non seulement au centre, mais elle est le centre ! Elle est aussi le pourtour, qu’on le veuille ou non, qu’on le sache ou pas… La vie spirituelle est la vie tout court. Il faut juste s’en rendre compte. Et cela vient tout seul quand c’est mûr. Pas besoin de s’agiter. C’est très pragmatique de reconnaître le caractère spirituel de la vie, à chaque instant dans chaque situation… (voir à ce propos : « S’enraciner »).
Coaching de vie spirituelle
Le coaching de vie spirituelle est juste un coaching comme les autres, sauf qu’il n’exclut pas la dimension spirituelle de la vie. Pas si con dans le fond ! La spiritualité pratique, c’est votre vie, tout simplement. La façon dont vous incarnez à chaque instant l’esprit que vous êtes.
- Comment choisissez-vous de vivre ? Quelles seront vos consommations ? Quelle sera votre hygiène, vos pratiques pour honorer votre nature profonde ?
- Qui choisissez-vous d’être, pour vous même, et dans le monde ?
- Comment allez-vous mener votre vie, votre vie spirituelle (puisque la vie est spirituelle si on ne s’empêche pas d’être soi-même, par révolte et déni) ? Ce ne sont que des mots, mais si vous êtes esprit, alors votre vie est spirituelle… Encore une fois : êtes-vous matière ? Etes vous un squelette pensant ? Et d’où lui viendrait cette conscience ? Et que deviendrait-elle, cette conscience que vous « auriez » après le décès corporel ? Même les scientifiques aujourd’hui reconnaissent rationnellement qu’il y a très peu de probabilités pour que la vie ne soit que matérielle. La vie est trop improbable pour qu’elle soit apparue par hasard, par combinaison aléatoire de tant de paramètres nécessaires à son éclosion, son maintien et son développement.
Le coaching spirituel est un coaching qui vous aide à répondre par vous-même (et pour vous-même) à ces questions que vous vous posez peut-être, et pour lesquelles la nécessité d’une réponse s’impose impérieusement parfois. Pourquoi ne pas parler de coaching spirituel ? Nous ne sommes pas racistes des mots, leur diversité ne représente pas un problème pour nous. Toutefois, précisons bien qu’il n’est pas ici question de « guidance spirituelle », mais de coaching, donc de miroir et de rien d’autre. Pas question d’ingérence, de conseils, ou de dogme évidemment. Juste un accompagnement pour vous permettre d’explorer dans votre propre expérience, ce qui relève de vos convictions (pas de vos croyances, qui sont sans intérêt : la vie spirituelle n’est pas une question de croyances, mais d’expérience directe et de lucidité profonde, à partir du coeur et des yeux grands ouverts).
Rien à voir avec les religiosités de tous bords
Il est évident que nous ne parlons pas ici de religion ! Il existe probablement quelque part un genre de « coachings religieux ». Dans les sectes peut-être ? En tous cas, ce n’est pas auprès de nous que vous trouverez ça. Nous sommes incompétents pour cela. Il faudrait déjà que nous puissions y croire, (et aussi nous y croire un minimum)… Ce qui, heureusement pour nous, n’est pas notre cas. La religion n’a strictement rien à voir avec la spiritualité :
- Dans la religion, il faut croire, alors que dans la spiritualité, il faut dépasser les croyances pour accéder à l’expérience.
- Dans la religion, il ne faut pas trop poser de questions, car on n’est pas sensé remettre en question le dogme et la hiérarchie. En revanche, dans une démarche spirituelle, toutes les questions sont heureusement permises et encouragées.
- La spiritualité vivifie par les questions qui émergent et nourrissent la réflexion. Dans une vie de spiritualité, on se laisse travailler par la question, qui peu à peu nous relie au centre de l’être. Les questions débarrassent des croyances, pour accéder à la strate du dessous, là où il n’y a plus de mots parce que c’est au-delà du langage et de la pensée. La spiritualité authentique n’a donc pas de tabous, ni de préjugés.
- La religion tient souvent le corps à l’écart, à l’inverse de la spiritualité qui contacte l’Unité à travers le corps.
- En religion il est toujours question de culpabilité, d’obéissance et de renoncement/sacrifice, alors que la vie spirituelle est faite d’affirmation du soi véritable. La vie spirituelle est fondamentalement positive et engagée dans le siècle.
La vie religieuse est souvent militante et fanatique, tandis que la vie spirituelle n’a rien à vendre, ni rien à justifier. Elle est aimante et respectueuse, profondément conciliante, mais sans aucune compromission… alors que l’histoires des religions n’est faite que de jeux de pouvoirs et d’ego, savamment déguisés en « sainteté » (évidemment fausse et malsaine dans ces cas-là).
Le problème avec les religions
Le mot religion vient de la racine « religere » qui signifier relier. Relier la Partie au Tout, et relier les individus entre eux dans un sentiment fraternel et solidaire. Dans son essence, le principe religieux est donc plutôt noble. Mais dans la pratique :
- on fait la guerre au nom de la paix
- on intrigue pour du pouvoir et de l’argent sous couvert de religion,
- on tord les dogmes pour qu’ils disent ce qui arrange les dirigeants, à des fins politiques.
- etc…
Où donc est alors passée cette universalité que prônait la religion dans son essence, quand elle oppose les uns contre elles autres au nom de l’unité et de la paix ? A travers le témoignage vidéo suivant, je voudrais partager un exemple de manière de vivre la vie de manière « spirituelle ». Et vous allez voir, c’est très ordinaire (mais pas banal du tout, c’est ça qui est extraordinaire !). C’est le genre de choses que tout le monde peut vivre. Pas besoin d’être Mère Teresa ou Gandhi, qui sont certainement par ailleurs de beaux exemples inspirants. Mais des fois, cela semble inaccessible, ou trop exotique, hors de portée. Je vais donc indiquer une manière de mener une vie spirituelle, à travers une micro situation super ordinaire. Donc c’est accessible à tout le monde, sans initiation et sans tralala… (voir aussi : « Agir dans l’énergie »)
Exemple simple d’une vie de spiritualité
Imaginez qu’une composante importante de votre quotidien ne vous convienne pas, et contrarie vos projets et votre bien-être de base, au point que vous vous réveillez chaque matin avec la sensation d’être bloqué(e), frustré(e), coincé(e) dans une situation non souhaitée, et visiblement sans issue. Une sensation qui pourrait très bien se déployer en émotions de morosité et de déprime, entrainant avec elle toutes sortes de conséquences désagréables qui terniraient encore votre expérience. Au lieu de laisser se faire ce mécanisme, qui vous ferait dévaler vers un marécage nauséabond dont il serait ensuite difficile de s’extirper, vous avez un recours, simple et immédiat :
- cesser de vous prendre pour le personnage contrarié,
- accepter l’instant présent tel qu’il se présente, et honorer la vie, maintenant.
Ainsi, au lieu de « bouder », vous pourriez sourire, respirer, vous étirer, placer votre attention dans vos perceptions corporelles, et apprécier la vie qui est là, toujours vibrante sous les pensées. Ces pensées, que vous cessez d’entretenir, à propos de ce qui n’est pas satisfaisant et ce qui serait mieux si seulement les circonstances étaient différentes… vous les délaissez, ainsi que les émotions qu’elles suscitent, quittant la tête pour habiter plus pleinement le corps (voir à ce sujet : « La voie du sentir »). Là, vous appréciez, sans dire un mot. Sauf peut-être un mot de gratitude, parce qu’elle était toujours là, cette vie que vous aviez quittée pour vous exiler dans vos contrariétés. Vous voyez, on ne parle pas de pratiques sophistiquées. Pas besoin de faire des stages ou de lire des tas de livres pour ça. C’est une question de décision intime. Voulez-vous vivre, ou bien préférez-vous vos pensées ? Il y a un moment où le choix est impossible, parce que c’est trop tôt. On est collé au personnage, identifié au contenu des pensées, prisonnier de l’illusion. Et puis, lisant ces lignes par exemple, ou rencontrant quelqu’un qui les incarne, survient progressivement la possibilité de vous dissocier de cet amalgame erroné. Et peu à peu, une fissure s’agrandit dans votre armure, qui vous emprisonnait dans les mécanismes de défense. Enfin, vient un moment où le choix s’impose de lui-même, cet état de morosité (ou tout autre état éloigné de la sensation immédiate de la vie qui pulse) vous lasse, au point que vous n’en voulez plus. Vous en avez la nausée de cette colère, de cette angoisse, de cette tristesse (et des trois à la fois) ! Alors, naturellement vous vous en détournerez, et accordez votre attention à ce qui vous sourit, c’est-à-dire l’instant présent, dépoussiéré des pensées qui l’encombraient. Dirigeant votre regard vers lui-même, vous constatez cette présence, du « je suis » que nous évoquions précédemment. Et il y a là une joie, toujours disponible. Ce retournement, cette décision intime de s’engager dans la vie plutôt que se laisser aller à l’ennui, à la contrariété ou à l’affliction, est probablement la grande des pratiques spirituelles.
L’appel de la liberté et de la responsabilité individuelle
Entendez-vous l’appel de la vraie liberté ? Cet appel ne vient pas d’un pays lointain, avec des miracles et diverses excentricités exotiques. La liberté vient de notre nature profonde. Pas besoin de la chercher ailleurs qu’au fond de son coeur. Et il n’est d’ailleurs même pas besoin de la chercher.. En effet, c’est plutôt elle qui nous a trouvé, sinon nous ne serions pas en train de chercher. Mais, chercher quoi, puisque nous sommes déjà trouvés ? Eh bien, chercher à l’honorer, de mille manières possibles, selon les diverses facettes qu’elle nous propose, différentes et neuves à chaque instant… C’est donc à chacun de se plonger dans l’écoute, l’écoute passionnée. Et du fond de cette écoute amoureuse de la vie qui sourd, jaillit un bouillonnement, qui prend toutes sortes de formes, car la vie est infiniment créative. Voulez vous être cette vie de spiritualité, ou bien rester à côté ?