Accepter la réalité telle qu’elle est, avant d’essayer de la changer.

Accepter la réalité ? pas toujours facile.
Ce n’est certes pas toujours facile. Mais c’est toujours nécessaire si on veut qu’elle change…
 
Intéressons-nous à ce nouveau paradoxe : pour qu’une situation change, il faut commencer par accepter la réalité : tranquillement, accepter que les choses soient … ce qu’elles sont.
 
Après on peut s’occuper de changer éventuellement les choses, parce qu’on est bien en prise aves elles, au lieu d’être dans le refus, le déni, le rejet…

Pour mettre en mouvement ce qui est mobile, ne faut-il pas d’abord prendre appui sur ce qui est fixe ? Tout le monde le sait, puisque c’est ainsi que l’on marche !

Refuser d’accepter la réalité renforce son pouvoir

L’énergie a tendance à se déplacer vers ce à quoi nous pensons (voir : orientation solutions). Ainsi, en se concentrant sur les aspects insatisfaisants d’une situation, nous risquons de les ressentir de plus en plus, et de les supporter de moins en moins … C’est souvent cela qui nous amène à réagir de manière inappropriée : nous mettre en colère, prendre la fuite en faisant comme si le problème n’existait pas, …

Il est donc nécessaire d’accepter la réalité, au lieu de la refuser ! Ne serait-ce que pour pouvoir prendre appui sur cette réalité, et aller de l’avant en la faisant évoluer. Pour mettre en mouvement ce qui est mobile, ne faut-il pas d’abord prendre appui sur ce qui est fixe ? Tout le monde le sait, puisque c’est ainsi que l’on marche !

Cheval de Troyes

Tel Ulysse parvenant à entrer dans la cité convoitée, en se dissimulant avec ses soldats dans le fameux cheval de Troie, il nous faut accepter la réalité en composant avec les choses en l’état pour pouvoir mieux les transformer de l’intérieur.

La question est de savoir comment rebondir sur ce qui se présente au lieu de se faire écraser dessous, en cherchant vainement à le contrer frontalement ou même purement et simplement à l’ignorer.

L’exemple de nos clients nous a montré que ceux qui choisissent arbitrairement de considérer les situations comme des opportunités ont plus de ressort que ceux qui entretiennent leurs contrariétés en s’agrippant à leurs refus.

Accepter la réalité

Les managers qui comprennent qu’on ne peut faire ni « contre » la réalité, ni « sans » elle, mais toujours « avec », gagnent beaucoup de temps et d’énergie, en s’évitant des faux combats.

Ne se laissant pas aller à la contrariété, intégrant de plus en plus profondément que les contraintes font partie du voyage, ils ne nourrissent pas de sentiments lourds tels que la déception, le regret, l’amertume, ou la jalousie.

Privilégiant un climat intérieur d’acceptation plutôt que de révolte, ils peuvent agir plus efficacement sur les situations, en étant ouverts et déterminés (voir : maîtriser ses émotions). Comment accepter la réalité peut-il vous aider à voyager léger ?…  

 

Accepter ce que l’on ne peut pas changer

Être en contact avec la réalité est beaucoup plus difficile que de nier le problème, mais un problème mis de côté engendre souvent des conséquences plus difficiles encore. Accepter la réalité présente, accepter ce qui est, accepter les choses qu’on ne peut pas changer, c’est ‘installer résolument dans l’instant présent, sans négociation et s’enraciner dans ses sensations corporelles, sans histoire…

Arrêter de se battre quand on est face à quelque chose qu’on ne peut changer pour l’instant.

Non pas renoncer, abandonner, ou déserter mais faire une pause, pour refaire le plein d’énergie, et voir le problème sous un nouvel angle…

« Ce qui ne peut être évité, il le faut embrasser »- Shakespeare

Il peut être difficile de s’accepter soi-même, d’accepter sa vie ou la réalité dans laquelle on vit. Vous n’aimez peut-être pas le futur qui s’annonce ou certains aspects de votre personnalité ? Parfois, on n’aime pas quelque chose dans son corps, ou dans son histoire de vie, ou dans son passé. Les gens ont souvent l’habitude d’être durs avec eux-mêmes, mais il existe de nombreuses façons de s’accepter soi-même et d’accepter sa vie.

Comme le courage, ou la discipline, l’acceptation est une compétence qui se développe par le travail et l’entrainement. Plus on est conscient de l’utilité que cette aptitude peut avoir dans notre vie, plus le désir d’acceptation est présent et plus on est prêt à y consacrer les efforts nécessaires.

Mais la bonne nouvelle, c’est que pour accepter les choses comme elles sont, il n’y a pas d’effort à faire en fait. Ce serait plutôt pour refuser qu’il faudrait faire des efforts….

Choisir la grâce

Vivre sa vie, sans effort, en accompagnant le mouvement naturel de ce qui se présente. Et pourtant se tenir à une discipline personnelle (comme les routines matinales par exemple) Vivre sa vie avec légèreté ! Ce n’est pas forcément une utopie. Cela procède plutôt d’un choix, celui d’apprécier ce qui est là, sans pour autant se prendre au sérieux. Il apparaît clairement que les problèmes ne viennent jamais des conditions extérieures et toujours de “nous-même dans les situations ! ”

Etre serein, trouver la paix intérieure ?

C'est beaucoup plus simple que vous ne l'imaginez. Quelques séances de coaching peuvent vous aider à vous recentrer, à y voir clair et à prendre quelques décisions salutaires. Ne restez pas seul(e) avec votre difficulté. Voyez courageusement comment la résoudre, ou comment vivre avec !

Voyons ce qu'on pourrait faire ensemble...

Responsable de l’intérieur

La seule chose raisonnable à faire est donc simplement de le reconnaître, pour vivre sa vie en responsable et dès lors ne pas se disperser à “essayer” d’améliorer les choses à l’extérieur, par des agitations diverses, qui participent du problème qu’on cherche vainement à résoudre !

Au contraire, s’il y a quelque chose à changer, c’est en soi-même, depuis une écoute profonde. C’est cette invitation à l’écoute de vous-même que vous offre le coaching.

La grandeur d’un homme se reflète dans son rapport à l’existence. Elle est visible à la façon dont il accepte son sort et à la façon dont il se comporte avec autrui. Karlfried Graf Dürckheim

Il n’y a qu’une seule façon d’être heureux et c’est de cesser de se préoccuper de choses qui sont au-delà de notre volonté. Épictète

Accepter que le réel soit exactement ce qu’il est, c’est la seule façon de l’aimer et de le transformer. André Comte-Sponville

Acceptez la vie comme elle vient. La voie la plus sûre pour découvrir la vérité est de ne plus résister à ce qui se présente. Jean Klein

Une grande partie de la souffrance humaine est inutile. On se l’inflige à soi-même. Une grande partie de la souffrance humaine est associée à une forme ou à une autre de résistance, de non-acceptation de ce qui est. Eckhart Tolle

Pour s’accepter soi-même

Parlez avec quelqu’un en qui vous avez confiance. Discutez avec un ami ou un membre de votre famille qui se soucie de vous et qui veut bien vous donner l’attention dont vous avez besoin. Demandez à ces personnes de vous parler de vos traits positifs.

Ils vous renverront une image positive de vous-même. Vous pouvez aussi solliciter du feed-back positif de la part d’un coach, qui vous écoutera parler de vous, vous posera des questions et vous aidera à trouver vos points d’appui et développer un regard positif sur vous-même.

Accepter l’inacceptable

Pourquoi et surtout COMMENT réussir à accepter l’inacceptable ? Une technique simple et puissante pour dépasser les difficultés majeures de l’existence…

Les 3 formes de l’inacceptable

Chacun d’entre nous est confronté tôt ou tard à ce qui pour soi est dans l’instant insupportable, inacceptable. Cet inacceptable peut prendre les trois formes suivantes :

Pour le dire autrement : se sentir diminuer ou régresser, se sentir abandonné ou séparé de ce qu’on aime, se sentir confronté à l’injustice et à l’inepte, sont des situations difficilement supportables.

Pourquoi accepter l’inacceptable ?

Pourtant, il n’y a pas d’autre choix pour continuer d’exister que d’accepter le fait que l’inacceptable puisse survenir. Et si on ne peut donner son accord pour le contenu de la situation, on peut à tout le moins admettre que l’instant présent puisse contenir de telles épreuves, et qu’il y ait un sens profond à les surmonter : la souffrance liée à l’inacceptable nous rend plus fort, parce qu’elle nous permet d’être à la fois plus humble et plus empathique envers la souffrance d’autrui. Elle nous permet d’ouvrir notre cœur…

C’est cette ouverture du cœur, sans restriction et sans négociation, qui permet d’accepter et de continuer son chemin, avec certes une grosse blessure, mais aussi avec un amour de la vie encore plus affirmé et vaste.

Comment accepter l’inacceptable ?

Voici une technique pour réussir à accepter l’inacceptable :

Prenez le soin de revisiter vos grands refus. Vous n’avez probablement que l’embarras du choix, malheureusement pour vous :

– la façon dont vos parents (ou vos frères et sœurs, ou vos éducateurs) vous ont plus ou moins mal aimés, mal compris, éventuellement mal traités

– vos échecs, les erreurs pour lesquelles vous vous en voulez encore, dont vous vous sentez éventuellement coupable, voire honteux

– vos déceptions amoureuses, les abandons et trahisons de vos amis, les conflits familiaux

– les méchancetés, les agressions diverses dont vous avez peut-être été victime

– les divers accidents de la vie…

Dîtes mentalement : « oui, j’accepte que cela se soit produit. Je ne suis pas d’accord avec cette situation, mais j’accepte que cela ait pu survenir … cette situation m’enrichit en m’informant sur ce que je ne veux plus vivre ».

Voyez aussi honnêtement quels manques d’attention, quels excès de naïveté, quelles erreurs de jugement ou de comportements de votre part, quelles provocations de votre part envers les autres peut-être, ont contribué à favoriser l’émergence de l’inacceptable dans votre expérience.

Mesurez bien les conséquences de ces erreurs et profitez-en pour prendre des résolutions à la suite de ces enseignements.

Relativiser le drame

… En outre, puisque vous êtes encore en vie, c’est bien parce que vous avez survécu à tout cela jusqu’ici… Ainsi, malgré la douleur que vous avez traversée, ces difficultés n’ont donc pas eu raison de vous.

Et quand on ne peut pas accepter l’inacceptable…

Pour clore ce propos, admettons aussi que parfois, on ne peut encore se résoudre à accepter pleinement tel ou tel « inacceptable » … C’est bien naturel que certaines situations soient très difficiles à avaler, comme on dit.

Mais même dans ces cas-là, on peut au moins constater notre refus, et l’accepter, lui.

Oui, vous avez bien compris, il s’agit dans un premier temps d’accepter le refus !

Déjà qu’on ne parvient pas à digérer un aspect de la réalité, on ne va pas en plus se charger encore en se culpabilisant de ne pas y parvenir.

Un temps viendra de lui-même où l’acceptation sera mûre et que vous n’aurez plus à lutter et faire des efforts pour y parvenir, elle se fera toute seule, au terme de votre processus de deuil.

Cesser donc de refuser le refus, et commencer par accepter de ne pas être capable d’accepter est déjà un bon début.

Ensuite progressivement le contenu du refus sera dissout dans le bain d’acceptation dont vous l’entourerez affectueusement…

 

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

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