Contrairement à la position haute, dominante, qui prétend savoir et pouvoir, la position basse est une position d’humilité, pour justement mieux laisser à l’interlocuteur la responsabilité de savoir et de pouvoir. En position basse, vous proposez, mais vous n’imposez pas.
- Vous proposez des questions (voir l’article : l’art de poser une question de coach), plutôt que de simplement les poser (comme si vous attendiez une réponse) ou de donner des réponses vous-même.
- Vous reformulez prudemment les propos de l’autre, pour lui permettre de valider votre bonne compréhension (et au passage qu’il prenne conscience de ce qu’il vient de dire et saisisse l’occasion de compléter, développer ou nuancer son propos).
Vous utiliserez volontiers des précautions oratoires ou solliciterez des « permissions » avant de prendre la parole. Par exemple : – « Je me trompe peut-être, mais il est possible que… », – « Sans être expert de cette question, je me demandais comment vous pourriez peut-être… », – « Puis-je vous interrompre un instant, pour vous faire part d’une interrogation ? ». Avec ces tournures, qui illustrent la position basse, votre objectif sera de laisser votre interlocuteur « maître du contenu » de l’échange, tout en vous appliquant à « manager le processus » de cet échange. C’est ce qui fait dire à certains que la position basse est la véritable position de pouvoir, puisqu’elle permet de piloter le contenu de l’échange à partir de son processus, presque sans en avoir l’air… Attention : la position basse n’est pas hypocrite, il ne s’agit pas d’avancer le dos courbé pour mieux asseoir sa domination, en posant des devinettes qui conduiraient l’autre sans qu’il ne s’en rende compte vers la vérité que vous détiendriez ! Une vraie position basse est profondément paritaire, elle traduit un accompagnement et non pas une tentative pour guider.
La position basse est idéale pour tendre le miroir
La position basse est plutôt une position miroir, qui favorise la réflexion de votre interlocuteur : face à vous il réfléchit et devient encore plus « intelligent » grâce à la caisse de résonnance que vous lui tendez, à partir de votre écoute active et systémique. Parfois, avec une bienveillance malicieuse et impertinente, c’est justement la position basse qui vous permettra d’ offrir des questions puissantes, qui l’aideront à repousser les limites de son raisonnement, à balayer ses angles morts, à prendre conscience de points aveugles, à s’ouvrir à de nouvelles perspectives…
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En savoir plusFAQ - La position basse, une approche de pouvoir discret
Réponses aux questions courantes sur l'utilisation de la position basse en communication
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Qu’est-ce que la position basse en communication ?
La position basse est une approche fondée sur l’humilité et l’écoute active, qui consiste à laisser à l’interlocuteur la responsabilité de savoir et de pouvoir, tout en guidant le processus de l’échange sans l’imposer.
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Comment se différencie-t-elle de la position haute ?
Contrairement à la position haute qui affirme le savoir et la domination, la position basse propose des idées et pose des questions avec humilité, permettant ainsi à l’autre de valider et enrichir le discours sans se sentir imposé.
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Pourquoi adopter la position basse lors d’un échange ?
Adopter une position basse aide à instaurer un climat de parité et de respect mutuel. Cela favorise également la réflexion et l’autonomie de l’interlocuteur, qui devient ainsi acteur de son propre processus de connaissance.
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Quelles tournures oratoires illustrent la position basse ?
Les formulations telles que « Je me trompe peut-être, mais il est possible que… », ou encore « Sans être expert de cette question, je me demandais comment vous pourriez peut-être… » montrent que l’on cherche à proposer plutôt qu’à imposer, en laissant l’interlocuteur guider la discussion.
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Comment la position basse stimule-t-elle la réflexion de l’interlocuteur ?
En adoptant une posture d’écoute active et de reformulation, la position basse agit comme un miroir. Cela permet à l’interlocuteur de réfléchir plus profondément à ses propres idées, de remettre en question ses angles morts et d’explorer de nouvelles perspectives.