La question de savoir si on est déjà trop de coachs sur le marché revient souvent. Quand on dit « trop de coachs », on pense probablement à »trop » par rapport à la demande du marché. Du coup, la crainte qui est derrière, serait que les prix baissent, et que les clients deviennent plus exigeants. Qu’en pensez-vous ? Voici ce que, personnellement, je pense d’un soi disant « trop de coachs »…

Plus il y a de coachs, moins il y a de gâteau à se partager?

Amis coachs, vous le savez : tout est question de croyance. Si vous choisissez, même inconsciemment, d’entretenir cette croyance qu’il y a trop de coachs, vous vivrez dans une logique de pénurie et d’antagonisme : « struggle for Life » (Brrr, j’en ai froid dans le dos !). Avons-nous envie de projeter collectivement une image mentale de crabes dans un panier, en train d’essayer de se pincer les uns les autres, pour « prendre » des commandes, comme si nos clients étaient des proies et nous des prédateurs ?

Ou bien préférons-nous nous voir comme une grande famille, solidaire, qui se stimule à co-construire une meilleure version de notre métier formidable, de meilleures offres et un coaching de très grande qualité ?

Plus il y a de coachs, plus il y a de clients !

Plus il y a de coachs, plus il y a d’intervenants, qui éduquent le marché en parlant du coaching, plus le marché s’agrandit !

Plus il y a de demandes de devenir coach, meilleures deviennent les écoles et meilleurs sont les bébés coachs qui en sortent.

Et surtout, s’il y a de plus en plus de coachs, c’est parce que ce métier est vraiment très attractif.

Trop de coachs, c’est trop bien !

Je vais vous dire pourquoi j’aime les coachs :

Et si c'était le moment pour vous lancer ?

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Les coachs cutivent la conscience

Voici ce que j’admire chez mes collègues :

Les coachs sont notre meilleure option

S’il y avait plus de personnes qui partagent ces prises de conscience (et il y en a heureusement de plus en plus) le monde se porterait mieux. Les coachs, et des personnes comme ça, qui travaillent sur eux-mêmes authentiquement, sont donc notre meilleure option collective pour corriger les erreurs de notre monde qui s’enlise dans l’imbécilité aveugle de la surconsommation et du profit sans âme.

A bas la compétition ?

La compétition saine ne consiste pas à se marcher les uns sur les autres, pour arriver le premier et être le/la meilleur-e…

Vouloir être meilleur que les autres est une maladie mentale

Vouloir progresser par rapport à soi-même, ça c’est juste, non ? Après, on peut voir la compétition comme un jeu pour se dépasser soi-même, grâce à l’émulation que représentent les autres. Ce n’est pas pour battre les autres, même si d’aventure il arrive qu’on arrive premier dans une course. Mais qui se soucie du score, à part des egos préoccupés de se rassurer ?

L’art de vivre heureux, sans compétition

Au tennis, faire un match, c’est amusant 5 minutes. C’est sympa de temps en temps.Cela décrasse les tuyaux, cela remobilise l’attention, cela représente un challenge intéressant. Et on joue évidemment pour gagner, puisque c’est le jeu. En fait, on joue pour bien jouer, pour jouer mieux que d’habitude. On joue pour interagir avec un partenaire/adversaire qui donne son meilleur en face. Mais, trop souvent : que de tensions pour un simple jeu. Pour faire un jeu de mots, on pourrait dire qu’il y a souvent trop de « je » dans ce « jeu ». Par contre, faire des balles et rester concentré pendant des heures à placer ses plus beaux gestes, le meilleur placement, la plus grande agilité, la plus grande pugnacité… ça c’est passionnant, et c’est relaxant mentalement, même quand on se dépense physiquement. Mais pas besoin de comptabiliser les résultats en épicier. Du moins, pas à chaque coup ! Sinon, on ne joue plus, on ne cherche qu’à vaincre l’ennemi ! Mais pour quoi faire ? Qui gagne, à part un égo misérable, qui n’existe que dans un mental malade ? Le plaisir est dans le dépassement de soi, dans le travail de partenariat, dans la co-construction de la partie. L’art de vivre heureux consiste à se désidentifier de l’ego, pas à le renforcer en cherchant à le valider pour se rassurer ! La « compétition » entre coachs, vécue comme un parcours qui s’explore tous ensemble, c’est une bonne chose : cela régule le marché, cela tire le niveau vers le haut. Nous-mêmes chez Orygin, et dans l’école de coachs NRGy training, nous y employons, en progressant tout le temps.

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

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