L’importance du corps est capitale dans la recherche du bienêtre et du bonheur. Comment se rapprocher du corps, d’une manière affectueuse ? Comment quitter un instant la tête et ses innombrables « problèmes » pour être présent à l’instant présent, et vivre tranquille et heureux ? Réponse :

Valoriser l’importance du corps par le sentir des perceptions corporelles est une approche qui donne des clés pratiques pour lâcher prise tout en gardant bien les pieds sur terre !

L’importance du corps ?

D’où viennent nos problèmes ? Si l’on y réfléchit bien, ils viennent presque toujours de la pensée, laquelle n’est pas pour autant une mauvaise chose, à condition de savoir la canaliser quand c’est nécessaire. La pensée automatique, qui se distingue de la réflexion profonde (beaucoup plus rare), est un processus compulsif et tyrannique, qui nous maintient dans un état d’agitation intérieure permanente.

Etonnamment, on trouve « normal » cet état pathologique, parce qu’on n’en connaît plus d’autre et qu’on s’est habitué à cette « folie douce »… (Quand on voit quelqu’un parler tout seul dans la rue, on se demande s’il n’est pas un peu « dérangé »… eh bien, il y a une voix dans notre tête, celle de la pensée, qui ne cesse de tout commenter et de parler tout bas sans arrêt. N’est-ce pas une autre forme de démence ordinaire, finalement, au même titre que celle qui fait parler tout seul sans s’en rendre compte ?).

Nous parlons du corps, comme moyen de s’incarner dans la vie, de s’enraciner dans le présent, et pas comme d’un instrument au service de l’ego, ou comme image de soi à laquelle s’identifier.

A ce propos, il n’y a pas à entretenir de fantasme à propos de ce que le corps devrait être ou devenir (plus beau, plus fort, plus jeune, en meilleure santé, plus performant, etc…Voir à ce sujet : « Retrouver sa jeunesse ?« ) : Vous avez le corps que vous avez, lui-même tributaire de votre trajectoire de vie jusqu’ici, à laquelle vous ne pouvez plus rien changer.

On peut sans doute modifier la forme du corps à partir de régimes alimentaires et d’exercices appropriés, et on est bien sûr libre de le faire (pourquoi pas) mais là n’est pas ici notre propos. Le corps est plutôt respecté et considéré avec affection comme notre point d’expression dans le monde et de contact avec le réel.

Cependant, nos société modernes nous ont largement coupé du corps, qu’elles ont relégué au rang d’instrument de beauté ou de plaisir (ou de honte et de culpabilité). Le corps est instrumentalisé, poussé à l’extreme de ses performances lors des compétitions sportives, ou lors des maladies que l’on soigne avec de la chimie pour le doper, au lieu de le laisser se repose et reprendre ses forces par lui-même. (voir à ce sujet : « utilité des maladies positives »)

On a perdu l’habitude de ressentir le corps de l’intérieur au quotidien. Il faut donc maintenant lire des livres et participer à des stages pour en prendre conscience et ré-apprendre à habiter ses sensations corporelles. Certaines pratiques simples sont connues de tous temps et enseignées dans les cours de yoga par exemple.

Plusieurs bon exemples de ces pratiques sont mises à votre disposition par Luis Ansa dans l’excellent livre de Robert Eymeri « La voie du sentir ». Il y est exposé les grands principes de son expérience du chamanisme, complétée par les apports de sa trajectoire personnelle à travers le soufisme, l’Inde, et la tradition de l’alchimie occidentale, sans oublier les contributions de Gûrdjeff.

Loin de tout esprit de secte, Luis ne fait aucune promesse fallacieuse, mais il dispose devant vous les moyens de vous éveiller à l’instant présent, par vous-même et pour vous-même, à travers l’écoute de votre corps, tel qu’il est.

Comme il le dit lui-même : en se mettant à l’écoute du corps, on se met en état féminin de réceptivité, on se met en état d’amour, dans l’état d’aimer l’amour. Le corps devient une sorte de lieu sacré à notre disposition, un Temple personnel, qui nous relie au mystère et à la merveille. On peut ainsi ré-envisager la vie tout autrement, avec les yeux d’un enfant qui s’étonne de chaque nouveauté.

Le corps est un instrument de musique, l’esprit est la page sur laquelle s’écrit le poème de nos vies et nous en sommes le pur Spectateur. Comment nous y prenons-nous pour ne pas voir cela et continuer de vivre dans le calcul et l’inquiétude ? Voilà la merveille à explorer ensemble avec un esprit silencieux et joyeux. » Jean Bouchart d’Orval)

Cesser de souffrir pour rien

La douleur fait partie de la vie, au même titre que la naissance, la croissance, la réussite, mais aussi la vieillesse, la maladie, la perte  et la mort.

En revanche la souffrance psychologique liée au refus de cette réalité (la diversité et le changement) et la tentative inconsciente de s’y soustraire, en voulant vainement fixer les expériences de plaisir pour ne vivre qu’elles, sont des options dont on pourrait faire l’économie. Tant qu’il y a un ego qui a peur de disparaître, il y a forcément souffrance, car la souffrance est précisément la réaction émotionnelle de l’ego face à sa remise en question (voir notre article : « Au coeur de l’émotion« ).

Mais comprendre les mécanismes de la souffrance ou même l’importance du corps, est insuffisant pour se dégager de l’illusion et de la souffrance. Le seul fait de comprendre est insuffisant : découvrir que je ne suis pas ce « moi », mais que je suis la conscience vaste, qui connaît ce qui est expérimenté, est cependant « nécessaire mais pas suffisant » (comme on dit en mathématiques)… On a besoin de l’expérience corporelle, pour le meilleur et pour le pire (le plaisir et la douleur).

Les deux sont nécessaires pour expérimenter la joie de vivre : Le corps est un tremplin pour expérimenter la joie de travailler, la joie de vivre, la joie d’être !

Dans la voie du Sentir, il y a tout un travail pour cultiver le positif et alchimiser le négatif. Lorsque vous êtes présent à vous-même, vous vous mettez à habiter ce que l’on pourrait appeler « votre espace intérieur ». Si vous n’êtes pas là, la maison est vide. Il n’y a ni espace intérieur ni espace extérieur.

Mais quand vous êtes là, le premier constat que l’on peut faire, c’est que l’on est heureux d’être là. On va donc commencer par aimer cet espace, par le protéger. On va faire attention au climat dans lequel on vit.

On ne se nourrit pas de négatif, on commence à avoir une nouvelle forme d’hygiène. Et cela se traduit dans nos actes. On ne cherche plus le conflit. On devient attentif à tout ce qui nous rend égoïste, à tout ce qui empêche l’amour de circuler. Lorsque l’on goûte cette saveur du divin en toute chose, on est devenu « un porteur d’amour », comme disait Luis Ansa. L’invitation est là. À nous de la suivre.

Cette voie n’a pas de propriétaire, pas de représentant. Luis Ansa l’a offerte à l’humanité. À chacun de l’explorer et de la faire vivre… Extrait de l’interview de Robert Eymeri, par Claire Eggermont

La suite de cet article sur la spiritualité du corps s’adresse plutôt à des coachs professionnels ou des personnes désireuses de le devenir, ou intéressées par cette forme d’accompagnement.

Coaching par le corps

Le « coaching par le corps » permet :

(Si vous êtes coach, et ressentez en vous une résonance pour ces notions, nous les développons dans notre cycle de 4 jours de perfectionnement au coaching individuel, par le coaching des énergies).

« Pas touche à mon corps… »

Aussi paradoxal que cela puisse paraître, je précise que dans notre approche corporelle du coaching, on ne se touche pas physiquement avec le client !

Nous parlons bien de coaching professionnel (qui certes intègre les sensations physiques ressenties par le client, mais pas d’hasardeuses « papouilles corporelles », qui ont toute leur place ailleurs que dans le coaching, mais dont le coaching n’a pas besoin, de notre point de vue). C’est une question de clarté de l’intention, de concentration de l’impact, et de lisibilité de la démarche.

Nous préférons ne pas faire de mélange… il y a déjà bien assez de complexité et de confusions comme ça, pour prendre le risque d’en rajouter en allant mélanger une thérapie corporelle avec le coaching professionnel (du moins tel que nous le pratiquons et l’enseignons).  

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Coacher en profondeur…

Si vous souhaitez coacher en profondeur, il faut s’engager dans vos sensations corporelles, pour coacher depuis la profondeur de vous-même…

Parce que le chemin pour aller vers l’autre, est d’abord un chemin vers soi-même.

C’est au centre de soi-même (donc in fine : au centre de son propre corps) que l’on est en contact avec le centre de toute chose, et donc aussi avec le centre de l’autre (son point fixe intérieur depuis lequel il peut changer ce qui est mobile chez lui !)

Emprunter l’ascenseur naturel

Alors, comment descendre dans la profondeur de soi-même, à volonté en quelque sorte, juste parce qu’une séance de coaching commence ? Ce n’est pas toujours évident, de faire cela sur commande, il faut le reconnaître. Mais il y a la possibilité d’apprendre et de s’entraîner. C’est ce que nous proposons dans la formation au coaching de l’énergie. Il existe un ascenseur naturel pour descendre dans votre intériorité, c’est la respiration. Cette fonction vitale est à la fois :

En effet, parfois vous respirez sans en être conscient (quand vous êtes occupé ou quand vous dormez) et parfois vous pouvez prendre le contrôle de la respiration (quand vous faîtes du sport ou du yoga par exemple). La respiration est donc une fonction naturelle, qui vous permet d’accéder à la fois au mode au conscient et au mode inconscient.

Utiliser votre propre corps pour capter

Entrainez-vous à « descendre » dans vos sensations corporelles avec le souffle quand vos poumons se vident, et attendez au fond de vous-même, que l’inspiration vous inspire de nouveau et vous porte vers l’extérieur et vers le haut de vous-même…

Tandis que vous écoutez votre client, laissez vous respirer ainsi :

Esquissez peut-être un très léger sourire, cela vous aidera à ne pas prendre malgré vous un air trop sérieux, à cause de la concentration que cette pratique requiert au début, avant qu’elle ne devienne parfaitement intégrée et naturelle. Posez ainsi avec votre attention sur quelques échanges respiratoires de cette sorte et observez comment le calme s’installe en vous.

Ce qui émerge alors spontanément dans votre champ de conscience, c’est du matériel de coaching très précieux. 

Contentez-vous de l’apprécier, sans le manipuler, sans rien en faire. Eventuellement, si vous être très rôdé à cet exercice, vous pourrez vous en servir pour renvoyer un miroir puissant, et ce sera du “pain béni” pour votre client. Mais, rien que de vivre cette expérience de descendre et monter au rythme de la respiration, et d’observer ce qui se passe dans la profondeur des sensations est déjà un accompagnement puissant, qui impacter votre client, même si vous ne faîtes rien d’autre de spectaculaire…

Vous êtes en relation tout en étant profondément enraciné en vous-même, et de cette qualité de présence, une forme de calme, de paix, de confiance, et même de joie et d’optimisme, se dégagent naturellement, qui contamine positivement votre client. 

Quoi faire quand votre client ne sent rien de spécial ?

Il arrive que des personnes ne sentent “pas grand chose” quand ils explorent à l’intérieur d’eux-mêmes, hormis un certain bien-être, du calme, de la présence… bref des mots génériques, qui leur viennent laborieusement à la bouche pour décrire confusément un état global.

Rien de mal à cela. Bien au contraire : c’est déjà très bien d’être descendu là et d’éprouver, maintenant, cette sensation diffuse de l’être qu’ils sont. Surtout n’allez pas les engager dans une “recherche” mentale des sensations ou des mots pour les décrire. Au contraire : ce serait mieux pour eux qu’ils se maintiennent agréablement dans cet état de tranquillité sans mots, sans sensation particulière, et qu’ils laissent venir… Et c’est tout !

Comprenons bien que ce ne sont pas les réponses qui comptent mais les interrogations qui soutiennent l’écoute. Parce que l’écoute affine l’état de Présence. La Présence est d’ailleurs l’écoute elle-même… aussi, écoutez attentivement. 

Et ne faites rien d’autre que d’être là, gentiment, amicalement. Et vous verrez bien…

Restez quand même sur le pont !

Faîtes quand même un peu votre job de coach à la surface, sinon on se demandera pourquoi vous souriez sans rien dire ! Posez une question, par exemple, tout en vous rappelant que ce n’est ni la réponse, ni même la question, qui créent l’effet coaching, mais la qualité et la profondeur de votre Présence, car c’est elle qui induit la qualité et la profondeur de la Présence du client à lui-même. Et c’est dans cette profondeur intime que sont disponibles ses ressources pour dépasser ses difficultés et atteindre ses objectifs.

Un fameux raccourci

Il peut être intéressant de recourir au corps pour gagner un temps précieux pour le client, notamment quand :

Le corps est direct, il ne se ment pas, il ne se disperse pas, il ne s’illusionne pas, il dit ce qui est, ce qu’il y a, ce qu’il vit. Il le dit avec son langage, fait de sensations. Et bientôt, quand on écoute les signaux qu’il émet, il libère des émotions retenues, des images et des pensées coincées dans les tensions et les contractures. Cela procure de l’énergie, de la lucidité, de l’évidence…

Cela permet de voir clair sur le travail à faire, quand on ne sait plus comment s’y prendre. Par exemple, on peut inviter le client à explorer dans son corps, maintenant, en dirigeant son attention sur les différentes parties du corps, puis en la laissant flotter dans une sensation globale du corps. Cela peut prendre plusieurs minutes, tout en le guidant probablement, en désignant oralement les différentes parties du corps, comme on le ferait dans une séance de relaxation.

Mais là, le but n’est pas de relaxer, mais simplement de visiter (et cela détend, mais c’est un effet induit de surcroît, pas un effet recherché). Il s’agit juste de jeter un « petit coup d’oeil », d’écouter affectueusement, avec intérêt, comme on prendrait des nouvelles d’un ami. Tout en vivant vous-même le même parcours dans votre propre corps, par souci d’intégrité et de cohérence, (d’alignement comme on dit volontiers dans le coaching) vous serez attentif aux sensations des différentes parties de votre corps, tandis que vous proposez à votre client des invitations/indications sur l’exploration mentale à expérimenter de son côté.

Ne lui posez pas trop de questions, pour qu’il puisse plonger, sans revenir sans cesse à la surface pour vous répondre. Au contraire, proposez-lui des questions auxquelles vous l’inviterez à ne pas répondre, mais plutôt à se laisser masser de l’intérieur par elles, comme on regarde un paysage par la fenêtre, tout en restant en silence.

Deux étapes possibles

L’exploration des résonances dans le corps peut avoir lieu à deux étapes clés :

Pourquoi vous former à cette approche ?

Tout cela, ça s’apprend. Personnellement je l’ai appris intuitivement par moi-même, en pratiquant le yoga et le Qi gong, et en vivant avec mon corps, ce bon compagnon… Mais j’ai tâtonné, cela m’a pris du temps, J’ai ainsi testé quelques séances d’EMDR, EFT qui n’ont pas été probantes pour moi, contrairement à des séances de leibthérapie et de fasciathérapie, qui furent des expériences très profondes.(Voir à ce sujet : « thérapies énergétiques« ). Mais vous pouvez gagner un temps précieux en venant apprendre à nos côtés les méthodes de cette approche du coaching par le corps. A plusieurs, nous avons pris le temps d’expérimenter souvent, de partager nos meilleures pratiques et de les modéliser.

Du coup, nous partageons dans les formations cette approche simple et directe, et nous le faisons également de façon simple et directe, par une pédagogie du coaching, alignée avec l’esprit du coaching.

Vous vous direz peut-être : « J’ai déjà lu article de Paul Devaux sur le coaching par le corps, ou bien regardé une de ses vidéos, et du coup : en quoi aurais-je besoin d’une formation ? »

Dans l’article ou la vidéo c’est moi qui parle, dans la formation c’est vous qui expérimentez, on parle de votre expérience, et après on vous apprend à accompagner autrui avec un peu de méthode et beaucoup de sensibilité et de tact. Et vous pratiquez, et on débriefe, et vous recommencez, etc…

Ainsi, vous acquerrez de l’expérience vivante, qui construit votre « être coach » en même temps que cela nourrit vos bonnes pratiques pour bien « faire du coaching ». Inscrivez-vous à nos activités, vous serez bienvenus 🙂

Si vous souhaitez en savoir plus sur les formations au coaching ou sur la supervision de coach, prenez contact directement acec. moi, nous en parlerons de vive voix 🙂

FAQ Coaching par le Corps et Approche du Bien-être

Réponses à vos questions sur la relation corps-esprit, le coaching par le corps et l'exploration des sensations pour vivre l’instant présent

  • Pourquoi est-il important de se reconnecter avec son corps ?

    Le corps est notre point d’ancrage dans le réel et il permet de s’échapper dans l’instant présent, loin de la spirale incessante de pensées. Se reconnecter à ses sensations favorise le lâcher-prise, aide à vivre avec plus de calme et développe une relation plus authentique avec soi-même et les autres.

  • Qu’entend-on par coaching par le corps ?

    Le coaching par le corps consiste à utiliser les sensations corporelles comme support pour explorer ses difficultés, en sortant de l’intellect pour accéder à des ressources plus profondes. Le coach se concentre ainsi sur l’écoute du corps du client pour l’aider à dissoudre les blocages et à mobiliser ses énergies vers l’action.

  • Comment le corps nous aide-t-il à lâcher prise ?

    En valorisant les perceptions corporelles, on peut stopper l’agitation du mental et se reconnecter à l’instant présent. Cette approche permet de cultiver une écoute affectueuse de son propre corps et de découvrir un état de réceptivité, propice à une vie plus sereine et ancrée dans la réalité.

  • Quel rôle joue la respiration dans cette approche ?

    La respiration est présentée comme un « ascenseur naturel » qui permet de descendre dans sa profondeur intérieure. En alternant entre l’expiration (intériorisation) et l’inspiration (ouverture vers l’extérieur), elle aide à relier les sensations physiques aux émotions et favorise une écoute consciente tant pour le coach que pour le client.

  • Comment se passe une séance d’exploration des sensations corporelles ?

    Une séance peut débuter par inviter le client à explorer différentes parties de son corps, en guidant son attention sur ses sensations. Le coach observe, sans intervenir excessivement, et peut poser des questions simples pour encourager l’introspection. L’objectif est d’observer les manifestations corporelles (tensions, émotions, images) sans chercher à les interpréter immédiatement.

  • Le coaching par le corps implique-t-il un contact physique avec le client ?

    Non, dans cette approche il ne s’agit pas de toucher physiquement le client. L’accent est mis sur l’écoute des sensations internes et le maintien d’une distance professionnelle afin de ne pas confondre le coaching avec des pratiques de thérapie corporelle.

  • Quels bénéfices le coaching par le corps apporte-t-il au coach et au client ?

    Pour le client, il s’agit de sortir de l’intellect pour accéder à ses ressources internes, libérer les blocages et trouver des solutions adaptées à ses défis. Pour le coach, cette méthode permet de développer une présence plus ancrée, d’harmoniser ses interventions et de créer une relation authentique et empathique avec le client.

  • Quelles étapes clés peut-on suivre pour explorer les sensations corporelles ?

    Deux étapes principales sont identifiées :

    1. L’exploration des racines physiques du problème : observer et ressentir la manière dont une situation se manifeste dans le corps (par exemple, angoisse ou tension).

    2. Donner de la force à la solution envisagée : en imaginant la mise en œuvre d’une solution et en observant comment le corps réagit, permettant ainsi de lever des freins inconscients.

  • Pourquoi suivre une formation en coaching par le corps ?

    Même si l’on peut expérimenter intuitivement le lien entre corps et esprit, une formation structurée permet d’apprendre les méthodes pratiques pour accompagner autrui avec méthode et sensibilité. Cela offre un gain de temps précieux, une meilleure compréhension du processus et une pratique encadrée pour enrichir votre expérience de coaching.

  • Quels exemples concrets illustrent l’importance du corps dans ce type de coaching ?

    Des exemples concrets incluent la dissipation de l’anxiété en se concentrant sur la respiration, l’exploration des tensions corporelles pour libérer des émotions retenues, ou encore l’utilisation des signaux du corps pour guider le client sans recourir à une sur-analyse intellectuelle. Ces pratiques permettent de retrouver une forme de joie de vivre et une connexion authentique à soi-même.

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

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