Féminin masculin, Yin Yang, nous parlerons ici des jeux de l’Unité à travers la respiration. Les deux phases de la respiration, inspiration et expiration sont un échantillon du principe féminin masculin, présent en toutes choses.
Qu’est-ce qui est féminin et qu’est-ce qui est masculin ?
L’inspiration, comme l’expiration, sont des phases respiratoires qui peuvent toutes deux être considérées comme symboliquement féminines ou masculines selon l’angle que l’on décide de privilégier :
- L’expiration exerce un effet centripète, chassant l’air hors des poumons. De ce point de vue, comme pour l’éjaculation masculine, elle peut être considérée comme masculine. Quant à l’inspiration elle accueille l’air extérieur à l’intérieur, comme la femelle accueille l’organe masculin en son sein lors du Coït. Elle est donc féminine, symétriquement à l’expiration masculine.
- Mais d’un autre côté, lorsque l’on expire, on se recentre dans la profondeur de soi-même, suivant un mouvement rentrant de l’extérieur vers l’intérieur ce qui est propre à la symbolique féminine. Tandis que l’inspiration est l’occasion d’une expansion victorieuse de la cage thoracique, donnant une sensation de conquête et de poussée en avant, à l’instar de la symbolique masculine.
Par ce simple exemple, on voit déjà que féminin masculin sont des adjectifs, purement symboliques, qui peuvent aussi bien qualifier une chose que son contraire. Cela dépend :
- de l’aspect qu’on décide de retenir, comme dans le cas de la respiration : selon qu’on choisira de suivre la trajectoire de l’air, ou bien les mouvements de la cage thoracique, on épousera un état psychologique féminin ou masculin.
- de ce avec quoi on compare la chose qualifiée : ainsi la lumière de la lune est masculine par rapport à l’obscurité de la nuit, mis elle est habituellement considérée comme féminine par rapport à la lumière soleil.
Ainsi on pourrait aussi bien dire que rien n’est masculin ou féminin en soi.
Féminin masculin, ou masculin féminin ?
Par ailleurs, il est intéressant de voir que le féminin contient le masculin, et que le masculin contient le féminin :
- Selon un métaphore traditionnelle de l’Inde, le lait est un liquide féminin, mais en le barattant on obtient du beurre inflammable. Le lait contient donc les ingrédients de base pour fabriquer du beurre. Et dans cet exemple, le féminin contient donc la dynamique du masculin en germe.
- Inversement,
Ainsi dans le symbole universel de la Tai-chi (plus connu sous le nom de Yin-Yang) on voit le masculin épouser les formes du féminin (et réciproquement), tandis que chacune des deux couleurs binaires contient un échantillon de l’autre couleur en la présence du petit point qu’il y a de chaque côté de la figure.
D’un autre côté, si vous regardez bien la forme en poisson, d’un des deux moitiés du symbole, chacune a une partie épaisse et une partie plus fine.
Par exemple, dans la figure représentée ci-contre, la pare noire est plus large en haut et plus fine en bas, comme si le noir perdait peu. à peu de son pouvoir au fur et à mesure que la partie blanche connaît symétriquement une expansion en correspondance avec la diminution du noir.
Quel que soit notre sexe, nous avons en chacun de nous une part masculine et une part féminine, chacune porteuse d’énergies et de valeurs différentes et complémentaires, qu’il nous faut développer harmonieusement. Le rapport entre ces deux énergies féminines et masculines peut varier d’une personne à l’autre, et même d’une période de la vie à une autre.
Equilibre entre les polarités
Nous avons tous une part d’énergie masculine (Yang) et d’énergie féminine (Yin). Si tout va bien, ces deux pôles alternent et se complètent. En apprenant à identifier ses flux énergétiques, vous serez mieux à même de les orienter et de vous sentir bien, en équilibre.
L’énergie féminine prend sa source dans le masculin et l’énergie masculine trouve ses racines dans le féminin. Ces deux aspects Yin et Yang se trouvent en chacun de nous.
Leur symbole l’exprime très joliment : la vague blanche du yang se fond dans le noir du yin pour former un cercle, chacune contenant une partie (un point) de l’autre. Rien n’est donc totalement noir ou totalement blanc.
L’exemple du Qi Gong
C’est ainsi qu’en Qi Gong, on distingue 4 phases dans un mouvement. Prenons l’exemple d’un mouvement d’élévation des bras sur les côtés. Sur l’inspire, on élève les bras vers le ciel, puis ils redescendent sur l’expiration de chaque côté du buste reprenant le chemin inverse qu’à l’aller.
- le jeune yang : par exemple le début d’un mouvement ascendant des bras vers le ciel, avec le début de l’inspiration
- le vieux yang : quand le mouvement a dépassé le paroxysme de son étirement et de son expansion vers le haut, alors que les poumons pleins se rapprochent du moment libérateur de l’expiration en devenir
- le jeune yin : quand les bras amorcent la redescente à l’occasion du début de l’expiration
- le vieux yin : quand les bras approchent de la fin de leur course vers le bas, et que l’expiration s’épuise… au profit bientôt du renouveau de l’inspiration.
On considère que le vieux yang contient les germes du yin, et qu’il est donc yin par rapport au jeune yang.
- Cela est vrai par exemple du point de vue des hormones (les jeunes hommes par exemple ont généralement plus de testostérone que les hommes plus âgés ayant dépassé l’andropause)
- Mais n’est-ce pas l’inverse du point de vue de la sagesse ? La maturité avance normalement avec l’accumulation d’expérience, ainsi que l’autorité yang qui s’en dégage. C’est pour cela que les personnes les plus expérimentées ont généralement plus d’ascendant sur les moins expérimentées (plus jeunes) et plus de pouvoir dans la hiérarchie sociale.
- Pour les femmes, il en va de même, les jeunes femmes sont plus à même d’être mères que les femmes plus âgées, tandis que leur féminité se résorbe avec les ans : la voix devient plus grave, la chevelure moins flamboyante, les hormones féminines s’amenuisent. Au fur et à mesure de l’expansion du Yin, celui-ci finit par devenir un vieux yin, qui se résorbe pour préparer l’avènement du jeune yang.
Pour aller plus loin, voir aussi : Les principes du Qi gong
Unité du masculin et du féminin
Féminin masculin s’épousent mutuellement, se donnant sans cesse naissance l’un à l’autre. Et chacun peut vivre par la respiration cette unité des contraires, qui cessent de s’opposer pour se rejoindre et s’unir.
En écoutant profondément et suffisamment longtemps l’inspiration qui se meurt dans la rétention poumons pleins (même imperceptible), puis le début de l’expiration qui pointe timidement et s’épanouit pleinement pendant toute la descente du souffle, jusqu’à s’amenuiser à son tour et se perdre dans le vide des poumons qui semble s’éterniser.
Eh bien là dans ces passages vides d’inspiration et vides d’expiration, il y a comme la sensation d’une fusion entre les deux phases respiratoires yin et yang, comme s’il n’y avait plus qu’une seule chose, le souffle unifié ! La roue tourne et ainsi va la vie…
(Dans cette image, le moyeu de la roue représente la conscience, neutre. Les rayons de la roue représente les pensées, féminines ou masculines, qui émanent de la conscience).
La symbolique du Féminin sacré
En inde, il y a une une image traditionnelle pour faire comprendre cela : le beurre (qui brûle comme le feu masculin) apparaît progressivement quand on travaille le lait féminin. Les deux choses s’excluent mutuellement, parce que le masculin procède du féminin.
De même la virilité authentique se développe chez l’homme ET chez la femme, quand l’individu accepte ses racines et s’ouvre à l’expression de sa féminité…). C’est pourquoi développer le masculin ne se peut que si l’on développe d’abord le féminin. D’abord accepter, ensuite orienter.
C'est beaucoup plus simple que vous ne l'imaginez. Quelques séances de coaching peuvent vous aider à vous recentrer, à y voir clair et à prendre quelques décisions salutaires. Ne restez pas seul(e) avec votre difficulté. Voyez courageusement comment la résoudre, ou comment vivre avec !
Voir l'offre de coachingToutes les civilisations, à leur apogée, ont honoré le féminin.
Ainsi, les merveilleux cultes culte Marial dans la Chrétienté ou de Quan Yin en Chine … Remarquez comme d’un côté à l’autre de la planète, et sans se concerter, l’humanité retrouve les mêmes divinités, les mêmes représentations de l’exhaussement ressenti.
La Vierge Marie des antiques Chinois avait peut-être (bien avant la Chrétienté) les yeux bridés. Mais en tous points elle est la même : une femme douce et lumineuse, incarnant la pureté d’une vierge et la compassion infinie d’une Mère aimante.
Dans les deux cas, elle pose les pieds sur un dragon ou un démon, qui représentent les forces de l’instinct sublimées sans violence par l’amour.
Dès lors la Divinité rayonne, transmutant l’énergie vitale en énergie d’Amour Universel.
Avant d’être la maman de Jésus, Marie représente fondamentalement notre Terre. Cette planète “vierge” de toute pensée et pourtant porteuse de l’humanité (son enfant). Et cette entité planétaire est tout amour. L’Amour, le lien d’unité, est sa nature intrinsèque ! C’est à cette Essence la plus haute que le féminin puise ses racines symboliques.
Nos ancêtres les Druides, eux aussi…
Déjà, selon les traditions Druidiques anciennes, la femme était le triple symbole vivant de :
- « la virginité » : la pureté et la beauté (la féminité adolescente) : on célèbre alors la beauté du genre humain à travers la splendeur de la femme. C’est l’univers de la voyance pure, de l’aimantation exercée par l’amante, sur l’homme bien sûr, mais aussi sur la nature et ses forces élémentales… (voir la carte de la Force dans le Tarot traditionnel, représentée par une jeune femme ouvrant avec aisance la gueule d’un lion, qui signifie la Grâce avec laquelle la pureté vient à bout des difficultés naturelles).
- « la maternité » : la maturité du féminin qui s’exprime à travers le sacrifice de la grossesse et l’amour maternel inépuisable
- “la vieille femme la mort” : … Et oui, car la vie s’exprime dans un cycle infini qui inclut la naissance, l’apogée, et la mort. La mort est cette ultime compassion, qui soulage des souffrances et offre l’accès à la suite de l’aventure sur un plan sublimé. En ce sens, encore une fois le féminin représente la nature, NOTRE PLANETE, mère de l’humanité. A l’instar de la femme, cette planète est porteuse du “mystère”. Les Traditions l’ont vu et chanté, chacune à leur manière.
Quand le féminin est renié, c’est la mort !
Toutes les décadences ont aussi évidemment pris la femme pour bouc émissaire (l’inquisition catholique a brûlé tellement de pseudo sorcières qu’elle n’a rien à envier aux pires fantasmes des fanatismes d’autres religions). Mais le pompon revient aux matérialistes et pseudo scientifiques, qui défigurent la vie en niant l’âme des choses, et assassinent la planète, au nom de la productivité et du profit absurde…
Au-delà des querelles philosophiques, cette forme de masculinité émasculée détruit l’essence même de la vie, au profit de… rien du tout ! C’est de la pure perte.
Développer le féminin et le masculin à parité en soi-même est à la base de tout développement personnel, équilibré et pérenne. Notre société est tellement “masculine” qu’il est impératif de renforcer le féminin et de promouvoir les femmes, dès que cela est possible.
Un ultime espoir
C’est un immense espoir pour toute l’humanité qu’après le règne du masculin atrophié, puisse survenir un meilleur équilibre entre les deux polarités de l’être, au profit de l’Unité de la race humaine. “La race est d’abord une !” Que l’on soit homme ou femme par le sexe, c’est sans importance. Il en va du sexe comme des races : il faut bien être né quelque part !
On ne va quand même pas s’en gargariser toute la vie, ni se créer des problèmes avec ça. Que l’on soit soi-même un homme ou une femme, nous faisons tous partie de cette même humanité. Cette grande famille est décadente lorsqu’elle n’honore plus le féminin, en ne respectant pas ses femmes.
Il est donc nécessaire de développer le féminin en soi, et dans la culture de nos entreprises, si on veut y voir s’épanouir plus d’humanité. Même quand on est né dans un corps d’homme, la femme est notre mère, notre épouse ou notre fille. Finalement, elle est toujours notre SOEUR.
Alors, quand enfin le stade barbare de la bestialité est dépassé (où la différence est détestée, parce qu’elle fait peur et renvoie à la vulnérabilité que l’on tente d’oublier), le féminin ne peut qu’être adoré. Une civilisation évoluée ne peut qu’aimer la représentation du féminin de l’Etre. A travers une femme en particulier, et à travers toutes les femmes de notre humanité.
Respecter le féminin
Et, cela va de soi, le minimum est de respecter la femme !
- Elle n’est pas plus une “emmerdeuse”, qu’un objet sexuel, ou une servante pour faire le ménage. Même si c’est ce que la culture patriarcale suggère depuis quelques milliers d’années presque dans toutes les civilisations.
- On l’a déjà évoqué plus haut, la femme est l’incarnation de la Déesse mère. Elle est la personnification du courant de la vie. Elle représente symboliquement, dans le genre humain, les courants vitaux de la planète Terre (qui offre une matrice à l’émergence du Vivant !). C’est une fonction à la fois Fondatrice et Essentielle…
Il est d’ailleurs dans la nature essentielle de l’Homme de reconnaître cela et de « Servir » de toutes ses Forces. D’où les chevaliers du moyen-âge qui défendaient la veuve et l’opprimé. Ils se battaient pour l’honneur et la sauvegarde de leur Dame.
Se développer, c’est d’abord développer le féminin
Hommes et femmes doivent tous deux développer le féminin et le masculin en eux :
- masculin : apprendre à réaliser, à construire, à produire, à conquérir… mais ça, on n’a pas trop à se forcer, c’est une telle obsession de notre époque, que c’en est presque devenu une maladie, comme s’il fallait mener un combat contre la vie, pour pouvoir survivre… (lutter contre la vie pour survivre, quelle ineptie quand même !)
- féminin : apprendre à aimer, aimer la vie d’abord, s’aimer soi-même ensuite et aimer les autres enfin. C’est probablement ce que suggère l’évangile, un des piliers de la culture occidentale : “Aime ton Dieu avant toute chose, et le prochain comme toi-même” (voir à ce propos notre article : Qu’est-ce que l’amour vrai ?). A côté des intégristes refoulés, les êtres de spiritualité authentique ne peuvent qu’être amoureux du féminin et de la Femme, puisque aimer la femme revient symboliquement à aimer l’Amour (mais cela n’a évidemment rien à voir avec “aimer les femmes” ou s’adonner à une sexualité débridée : ce serait top facile, et trop grossier).
“La race est d’abord une !”
Que l’on soit homme ou femme par le sexe, c’est sans importance. Il en va du sexe comme des races : il faut bien être né quelque part ! On ne va quand même pas s’en gargariser toute la vie, ni se créer des problèmes avec ça.
Même quand on est né dans un corps d’homme, la femme est notre mère, notre épouse et notre fille. Finalement, elle est toujours notre SOEUR.
Alors, quand enfin on dépasse le stade barbare de la bestialité (où l’on déteste la différence parce qu’elle nous fait peur et nous renvoie à notre vulnérabilité que l’on tente d’oublier), on ne peut qu’adorer la femme, l’aimer de tout son coeur, et évidemment a minima : la respecter !
- Elle n’est pas plus une “emmerdeuse”, qu’un objet sexuel, ou une servante pour faire le ménage (même si c’est ce que la culture patriarcale suggère depuis quelques milliers d’années presque dans toutes les civilisations).
- Elle est l’incarnation de la Déesse mère, la personnification du courant de la vie, la représentante dans le genre humain des courants vitaux de la planète Terre (qui offre une matrice à l’émergence du Vivant !). C’est une fonction à la fois Fondatrice et Essentielle…
Il est d’ailleurs dans la nature essentielle de l’Homme de reconnaître cela et de le Servir de toutes ses Forces (d’où les chevaliers du moyen-âge qui défendaient la veuve et l’opprimé, et se battaient pour l’honneur et la sauvegarde de leur Dame).
Que l’on soit soi-même un homme ou une femme, nous faisons tous partie de cette même humanité, cette grande famille, qui est décadente lorsqu’elle n’honore plus le féminin en ne respectant pas ses femmes. Il est nécessaire de développer le féminin en soi et dans la culture de nos entreprises, si on veut y voir s’épanouir plus d’humanité.
La puissance du « féminin sacré »
Dans notre dernière réunion du club de coachs NRGy, nous avons traité du développement du « féminin sacré ». Comment développer le féminin ? C’est un vaste sujet… Pour développer le féminin en soi d’abord, il faut développer l’intériorité, la recherche des sensations profondes, l’écoute, et oser nouer des relations authentiques avec empathie.
Et puis, il existe des rituels féminins (pour les femmes), qu’elles ignorent : groupes de parole, pratiques méditatives, danses sacrées, cultes rendus à la nature en fonction des lunaisons. C’est très puissant, et si les femmes s’y adonnaient elles recouvriraient une puissance magnétique, qui les rendraient encore plus attractives et fortes. Encore plus sensibles mais aussi bien plus stables émotionnellement !
Quelques mots clés à propos du féminin sacré
Dans le club de coachs NRGY, nous avons travaillé sur ce sujet, et voici ce qu’il en est ressorti :
Féminité Sacrée => lien, relationnel, émotionnel, rêveur, fluide, coopératif, douceur, sensibilité, accueil, harmonie, voit le sens, flexible (rondeur, souplesse), décadre, global, puissance, lâche prise, projets, protège, fragilité, doute, ressent, intuitive, collective, partage ses ressentis, mes des mots sur ses ressentis, Ecoute, Intuition, Capacité à saisir l’invisible, Douceur, Bienveillance, Capacité de lien et de médiation, Relationnel, Courage dans la décision, Idéation: avoir des idées, Co-construction, Séduction, Ouverture
Masculinité Sacré => s’oppose, combat, résultat, détail, robuste/rigide, concentré, réflexif, mental, pouvoir, contrôlant,
domine, évince, décide, certitude, agit, réfléchit, individuel, garde ses ressentis, verbalise avec difficultés ses ressentis (passe à l’action), Affirmation, Action Conquête Décision Rayonnement, charisme facial Extérieur Orientation résultat Engagement Contrôle Force Humour, jeu

Qui a besoin de développer le féminin ?
Tous ceux qui ont besoin de :
- Accepter et écouter ses émotions, les exprimer
- Affirmer sa confiance en soi
- Les gens coupés de leur corps, de leurs sensations
- Les gens non bienveillants vis-à-vis d’eux même (parfois les sur perfectionnistes)
- Ceux qui veulent prouver, montrer aux autres
- Ceux qui se font d’eux-mêmes une image masculine caricaturale (montrer mon égo, hyper focus résultat au détriment de tout le reste…)
- Développer le bien être
- Amener l’harmonie
- Mieux accepter les autres (points de vue/idées, façon d’être, émotions…)
- être plus/mieux présent à l’autre
Demandes de nos clients de développer leur côté féminin
- “L’équipe me dit que je n’ai pas assez confiance en eux, et je suis trop dans le contrôle”
- “Je veux affirmer ma légitimité de chef en étant dur, directif, en imposant ma manière de faire”
- “comment accepter ma vulnérabilité, être protecteur de mon équipe sans me sentir moins boss”
- “M’ouvrir aux autres , à des cadres de références différents”
- “Trancher , aborder des situations difficiles, conflictuelles ( courage managérial…)”
- “Mettre de la rondeur , de la souplesse dans ma communication”
Une fable avant de partir ?
Voici une fable du célèbre et truculent Nasr Eddin, un des champions de la tradition soufie.
On aimait bien embarrasser Nasr Eddin avec des questions oiseuses, ou carrément impossibles à trancher. Un jour, on lui demande :-
“Nasr Eddin, toi qui est versé dans les sciences et les mystères, dis-nous quel est le plus utile, du soleil ou de la lune”.
Voici quelle fut sa réponse :
– “La lune, sans aucun doute… Elle éclaire quand il fait nuit alors que ce stupide soleil luit quand il fait jour »
Questions clés
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Comment la respiration illustre-t-elle la dualité Yin Yang et la complémentarité des énergies féminines et masculines ?
La dualité Yin Yang dans la respiration se manifeste par l’inspiration et l’expiration, représentant respectivement le Yin (féminin) et le Yang (masculin). L’inspiration, qui accueille l’air, est assimilée à la réceptivité et à l’ouverture, des qualités traditionnellement féminines.
L’expiration, qui rejette l’air, symbolise l’action et la force, des attributs associés au masculin.
Cette interaction illustre la complémentarité nécessaire des énergies féminines et masculines, chaque phase respiratoire soutenant et enrichissant l’autre pour maintenir un équilibre vital.
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Comment l’équilibre entre les énergies féminines et masculines influence-t-il le bien-être individuel ?
L’équilibre entre les énergies féminines (Yin) et masculines (Yang) est essentiel pour le bien-être individuel, car il permet une harmonie entre réceptivité et action.
Un déséquilibre peut mener à une dominance de l’une des énergies, créant des conflits internes et des difficultés dans la gestion des émotions et des relations.
Par exemple, une prédominance du Yang sans le contrebalancement du Yin peut entraîner un comportement agressif et stressé, tandis qu’un excès de Yin peut conduire à la passivité et à un manque d’initiative.
Équilibrer ces énergies favorise donc un état psychologique et physique équilibré et dynamique.
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Quelles implications l’intégration du féminin et du masculin a-t-elle sur la croissance personnelle et professionnelle ?
L’intégration du féminin dans le masculin et vice versa joue un rôle nécessaire dans la croissance personnelle et professionnelle. En effet, reconnaître et valoriser les qualités traditionnellement attribuées à chaque genre permet de développer une personnalité plus complète et adaptable.
Professionnellement, cela se traduit par une capacité à être à la fois assertif et empathique, à diriger avec force tout en étant ouvert aux idées des autres. Cela aide également à créer des environnements de travail plus inclusifs et innovants, où la diversité des perspectives et des compétences est pleinement exploitée.
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Pourquoi et comment développer le féminin en soi, particulièrement dans des sociétés à dominante masculine ?
Développer le féminin en soi implique de cultiver l’intuition, la réceptivité, l’empathie, et la coopération. Cela peut se faire à travers des pratiques telles que la méditation, la participation à des groupes de parole, ou des activités créatives qui encouragent l’expression des émotions et la connexion avec les autres.
En entreprise, cela permet d’adopter une approche plus holistique et bienveillante, favorisant ainsi un climat de travail plus sain et plus productif.
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Quel est le rôle des rituels féminins dans le renforcement du féminin sacré ?
Qu’il s’agisse de danses sacrées, de célébrations des phases de la lune, ou de cercles de parole, permettent aux femmes de se connecter à des aspects profonds de leur être.
Ainsi, ces rituels aident à équilibrer les énergies internes, à renforcer la confiance en soi et à développer une présence puissante et apaisante. Ils offrent également un espace pour guérir des blessures émotionnelles et pour tisser des liens communautaires forts, renforçant ainsi le réseau de soutien émotionnel et spirituel.
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Comment le Qi Gong équilibre-t-il les énergies féminines et masculines ?
La pratique du Qi Gong illustre et facilite l’équilibre entre les énergies féminines et masculines à travers ses mouvements qui intègrent et harmonisent le Yin et le Yang.
Par exemple, l’élévation des bras peut symboliser l’expansion et l’assertivité du Yang, tandis que leur redescente invite au calme et à la réceptivité du Yin.
Ces mouvements aident à maintenir la santé physique mais aussi à équilibrer les énergies mentales et émotionnelles, favorisant un état de bien-être général.
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Quelles actions favorisent un équilibre entre le féminin et le masculin dans les milieux professionnels ?
Pour promouvoir un meilleur équilibre entre le féminin et le masculin dans le milieu professionnel, il est important de valoriser et d’intégrer des qualités de chaque polarité dans les pratiques de gestion et de leadership.
Cela peut inclure la mise en place de politiques de diversité et d’inclusion, la formation des managers sur les biais de genre, l’encouragement à la prise de parole équilibrée dans les réunions, et la promotion d’une culture de l’écoute et du respect mutuel.
De telles initiatives contribuent à une meilleure dynamique de groupe et à une meilleure performance globale.