Il arrive souvent qu’entre un client et son coach des transferts aient lieu à leur insu. Dans cet article, je vais mettre en parallèle deux séances :

Et nous verrons Les Échos entre les deux séances, ainsi que les déductions que pourra en faire le coach pour préparer sa prochaine séance de crachin avec son client suite à cette supervision.

A Retenir

La Séance de Coaching : Face à l’Épuisement

Thomas referme la porte de son bureau et prend une profonde respiration avant d’accueillir Marie, 42 ans, directrice marketing dans une multinationale. Dès qu’elle s’assoit, il perçoit immédiatement sa fragilité : épaules voûtées, regard fuyant, mains qui tremblent légèrement en posant son sac.

« Comment allez-vous aujourd’hui, Marie ? » demande-t-il avec une douceur particulière.

« Je… je ne sais plus. » Sa voix se brise. « Je dors trois heures par nuit, j’ai perdu 8 kilos en deux mois, et hier j’ai eu un malaise en réunion. Mon médecin parle de burn-out, mais moi je ne peux pas m’arrêter. L’équipe compte sur moi, les projets s’accumulent… »

Thomas ressent immédiatement une tension familière dans sa poitrine. Cette sensation d’urgence, cette impression que tout repose sur ses épaules, il la connaît bien. Trop bien même. Il prend note mentalement de cette résonance émotionnelle et se recentre sur Marie.

« Marie, avant d’aller plus loin, j’ai besoin de comprendre : avez-vous eu des pensées suicidaires récemment ? »

Elle sursaute légèrement, puis secoue la tête. « Non, non… enfin, je pense parfois que ce serait plus simple si je disparaissais, mais pas… pas de cette façon. »

Thomas hoche la tête, rassuré sur ce point crucial. « Et votre médecin, que vous a-t-il dit exactement ? »

« Qu’il fallait que je ralentisse, que je prenne un arrêt si nécessaire. Mais Thomas, vous ne comprenez pas, mon équipe lance trois nouveaux produits ce trimestre. Mon patron compte sur moi pour… »

« Stop. » Thomas l’interrompt avec fermeté mais bienveillance. « Marie, je vous entends. Et en même temps, j’ai une responsabilité : celle de ne pas vous accompagner dans une direction qui pourrait vous faire du mal. Pouvez-vous me parler de votre réseau de soutien ? Famille, amis, collègues bienveillants ? »

Marie évoque sa sœur, qui s’inquiète, son mari qui ne comprend pas vraiment, quelques collègues compatissants mais débordés comme elle. Thomas évalue : le filet de sécurité existe, même s’il est ténu.

« Très bien. Voici ce que je vous propose : nous allons travailler ensemble, mais avec des garde-fous. D’abord, vous vous engagez à maintenir le suivi médical. Ensuite, nous fixons des séances courtes, 45 minutes maximum, et je vous demande de me prévenir si vous sentez que notre travail vous fragilise davantage. »

Pendant l’heure qui suit, Thomas accompagne Marie avec une attention particulière. Il la guide dans un exercice de conscience corporelle, l’aide à identifier les signaux d’alarme qu’elle ignore depuis des mois. Quand elle évoque sa culpabilité de « lâcher son équipe », il sent à nouveau cette résonance douloureuse en lui.

« Marie, si votre meilleure amie était dans votre situation, que lui diriez-vous ? »

« De prendre soin d’elle, évidemment… Oh. » Elle réalise l’incohérence.

Thomas guide ensuite Marie vers une visualisation de ses ressources internes, ses forces oubliées. Il termine en établissant un plan d’action minimal : dormir 6 heures minimum cette nuit, déléguer une tâche demain, appeler sa sœur dans la semaine.

Quand Marie repart, un peu moins voûtée, Thomas ressent un mélange d’épuisement et de satisfaction. Mais aussi une inquiétude sourde : et si lui-même était en train de donner des conseils qu’il ne suivait pas ?

La Supervision : Miroirs et Révélations

Trois jours plus tard, Thomas rejoint Claire, sa superviseure, dans son cabinet. À 55 ans, Claire supervise des coachs depuis quinze ans. Son regard perçant et bienveillant met immédiatement Thomas à l’aise, même si aujourd’hui il ressent une vulnérabilité inhabituelle.

« Bonjour Thomas. Comment allez-vous avant que nous parlions de vos coachés ? »

« Ça va… enfin, un peu fatigué. J’ai eu une séance difficile cette semaine avec Marie, une coachée en burn-out. Je voulais explorer avec vous comment bien l’accompagner sans… »

« Thomas. » Claire l’interrompt doucement. « J’ai remarqué que vous avez évité ma question. Comment allez-vous, vous ? »

Thomas marque une pause, déstabilisé par cette observation directe. « Pourquoi cette question aujourd’hui ? »

« Parce que depuis le début de notre échange, votre énergie me semble différente. Plus tendue, peut-être plus fragile aussi. Et quand un coach accompagne quelqu’un en burn-out, il est essentiel de vérifier son propre état. »

Le silence s’installe. Thomas sent ses défenses habituelles s’effriter.

« Vous avez peut-être raison. C’est vrai que… cette séance avec Marie m’a beaucoup remué. Quand elle parlait de ne pas pouvoir lâcher son équipe, de cette responsabilité écrasante, j’ai ressenti comme un écho en moi. »

« Un écho comment ? »

« Comme si… comme si moi aussi j’avais du mal à lâcher prise sur certaines choses. À accepter que tout ne repose pas sur mes épaules. »

Claire hoche la tête, encourageante. « Et dans votre vie personnelle, qu’est-ce qui pourrait nourrir cette résonance ? »

Thomas hésite, puis les mots sortent d’un coup : « Ma mère est décédée il y a un an. Cancer foudroyant, trois mois entre le diagnostic et… J’ai l’impression de ne pas avoir fait mon deuil. Et puis Louis, mon fils, est parti étudier à Londres en septembre. La maison est si vide… Et il y a aussi cette brouille avec Philippe, mon ami d’enfance. Une dispute idiote qui s’est envenimée. »

Claire écoute sans interrompre, puis demande : « Qu’est-ce que ces trois situations ont en commun pour vous ? »

Thomas réfléchit. « De la perte. De la séparation. Et peut-être… peut-être cette sensation que j’aurais pu faire quelque chose pour que ce soit différent. Avec maman, être plus présent. Avec Louis, le retenir davantage. Avec Philippe, éviter cette dispute stupide. »

« Et comment cela résonne avec ce que vit Marie ? »

« Oh… » Thomas voit soudain la connexion. « Elle aussi se sent responsable de tout, croit qu’elle doit porter tout le monde. Comme moi qui crois que j’aurais dû empêcher toutes ces pertes… »

Claire sourit. « Et maintenant, dites-moi : quand Marie vous dit qu’elle ne peut pas lâcher son équipe, qu’est-ce que vous ressentez exactement ? »

« De la compréhension. Beaucoup trop de compréhension, peut-être. Et une sorte d’urgence à la convaincre qu’elle peut lâcher prise, alors que moi-même… »

« Alors que vous-même ? »

« Alors que moi-même je n’y arrive pas. »

Claire laisse le silence s’installer, puis reprend : « Thomas, comment vous sentez-vous en ce moment, à avoir partagé cela ? »

« Vulnérable. Mais aussi… soulagé. Comme si j’avais posé un poids que je ne savais même pas que je portais. »

« Et si Marie ressentait la même chose si elle pouvait partager ses fardeaux ? »

Thomas comprend immédiatement. « Vous me montrez ce que je pourrais faire avec elle. L’accueillir dans sa vulnérabilité au lieu de vouloir immédiatement la ‘réparer’. »

« Exactement. Et maintenant, revenons à vous. Quand vous dites que vous n’avez pas fait votre deuil de votre mère, qu’est-ce que cela signifie concrètement ? »

« Je n’ai pas pleuré. Enfin, très peu. J’ai organisé les obsèques, géré l’administratif, soutenu papa. Mais moi, mes émotions… je les ai mises de côté. »

« Comme Marie met ses besoins de côté pour s’occuper de son équipe ? »

« Exactement. » Thomas soupire. « Et pour Louis, j’ai fait comme si j’étais content qu’il parte, alors qu’en réalité, son absence me pèse énormément. Je me sens… abandonné. »

« Et comment cette sensation d’abandon pourrait-elle affecter votre coaching avec Marie ? »

Thomas réfléchit profondément. « Si j’ai peur qu’elle aussi m’abandonne, en arrêtant le coaching ou en prenant un arrêt maladie, je risque de minimiser ses symptômes ou de la pousser à continuer pour la garder… »

« Vous voyez l’importance de ces prises de conscience ? »

Claire continue son exploration : « Et avec votre ami Philippe, que s’est-il passé exactement ? »

« Une dispute sur nos visions politiques qui a dégénéré. J’ai dit des choses blessantes, lui aussi. Depuis, c’est le silence total. Et je suis trop fier pour faire le premier pas. »

« Qu’est-ce que cette fierté vous coûte ? »

« L’amitié de trente ans. Et peut-être… peut-être que cela me renforce dans l’idée qu’il faut tout contrôler pour éviter les conflits. Comme Marie qui préfère s’épuiser plutôt que de risquer de décevoir. »

Claire hoche la tête. « Thomas, comment pourriez-vous utiliser ces prises de conscience dans votre accompagnement de Marie ? »

« D’abord, être plus transparent sur mes propres limitations. Reconnaître que moi aussi je traverse des épreuves. Pas pour faire du transfert, mais pour être plus authentique. Et puis, explorer avec elle cette peur de décevoir, cette croyance qu’elle doit tout porter. »

« Et pour vous-même ? »

Thomas sourit tristement. « Accepter d’être accompagné aussi. Peut-être reprendre une thérapie pour vraiment faire le deuil de maman. Appeler Louis plus souvent sans culpabiliser de mes émotions. Et… peut-être tendre la main à Philippe. »

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Isomorphisme Systémique : Comprendre les Résonances

Claire reprend : « Thomas, ce que nous venons de vivre illustre parfaitement les échos systémiques en coaching. Voulez-vous que nous analysions ce phénomène ? »

« Avec plaisir, c’est encore flou pour moi. »

« Un écho systémique, c’est quand la problématique du coaché résonne avec celle du coach, créant des interférences inconscientes. Dans votre cas, Marie porte un fardeau trop lourd et refuse de lâcher prise, exactement comme vous avec vos deuils non faits. »

Claire dessine un schéma sur son tableau : « Le danger, c’est que ces résonances peuvent créer des angles morts. Soit vous sur-identifiez et perdez votre neutralité, soit vous sur-compensez en prenant une distance excessive. »

« Et comment éviter ces pièges ? »

« D’abord, par la conscience. Grâce à notre échange, vous savez maintenant que cette résonance existe. Ensuite, par l’utilisation thérapeutique de cette conscience : vos propres blessures, une fois conscientisées, deviennent des outils de compréhension et d’empathie. »

Thomas prend des notes. « Vous voulez dire que mes difficultés peuvent m’aider à mieux accompagner Marie ? »

« Exactement, mais à certaines conditions. Il faut que vous fassiez votre propre travail en parallèle, que vous mainteniez la différenciation entre vos enjeux et les siens, et que vous utilisiez cette compréhension pour l’aider, pas pour vous soigner. »

Claire continue : « Regardez comment j’ai procédé avec vous aujourd’hui. J’ai d’abord accueilli votre vulnérabilité, puis exploré vos résonances, et enfin relié cela à votre pratique. C’est exactement ce que vous pouvez faire avec Marie. »

« Vous avez créé un espace sécure où j’ai pu être vulnérable sans me sentir jugé. »

« Et comment vous sentiez-vous quand je vous ai permis d’exprimer vos difficultés ? »

« Compris. Moins seul. Et paradoxalement, plus fort. »

« Voilà ce que Marie pourrait ressentir si vous l’autorisez à être vulnérable sans immédiatement chercher à la rassurer ou la réparer. »

Les Tours de Main de la Supervision

Claire se penche vers Thomas : « Maintenant, observons les ‘tours de main’ que nous avons utilisés ensemble et que vous pourrez adapter. »

« Premier tour de main : l’observation du non-dit. J’ai remarqué votre tension dès votre arrivée et votre évitement de ma question sur votre état. Avec Marie, soyez attentif à ses silences, ses évitements, sa gestuelle. »

« Deuxième tour : la confrontation bienveillante. Je vous ai interrompu quand vous esquiviez, mais avec douceur. Avec Marie, n’hésitez pas à nommer ce que vous observez : ‘Marie, j’ai l’impression que vous évitez de parler de vos émotions’. »

« Troisième tour : l’exploration des patterns. Nous avons cherché les points communs entre vos différentes pertes. Aidez Marie à voir les récurrences dans sa façon de gérer les responsabilités. »

« Quatrième tour : la mise en parallèle. J’ai relié vos mécanismes aux siens. Vous pouvez faire de même : ‘Quand vous dites que vous ne pouvez pas déléguer, cela me fait penser à quelqu’un qui…’ et créer une métaphore. »

« Cinquième tour : l’expérimentation dans la séance. Vous avez expérimenté la vulnérabilité ici. Proposez à Marie des micro-expériences : ‘Et si, juste pour voir, vous déléguiez une seule tâche cette semaine ?' »

Thomas absorbe ces enseignements. « Et le plus important ? »

« Le sixième tour : l’acceptation de ne pas savoir. J’aurais pu vous donner des conseils sur votre deuil, mais j’ai préféré vous accompagner dans votre propre découverte. Avec Marie, résistez à l’envie de donner des solutions. Accompagnez-la vers ses propres réponses. »

Les Bénéfices en Cascade

« Thomas, voyez-vous les bénéfices en cascade de notre séance ? »

« Pour moi d’abord : je me sens moins isolé, plus conscient de mes enjeux, et j’ai des pistes concrètes pour mon développement personnel. »

« Et pour votre coaching avec Marie ? »

« Je vais pouvoir l’accompagner avec plus d’authenticité et moins de projections. Je vais être plus attentif à ses vraies demandes plutôt qu’à ce que je crois qu’elle devrait faire. »

« Et pour Marie elle-même ? »

Thomas réfléchit : « Elle va bénéficier d’un coach plus présent, plus conscient de ses propres limites, et donc plus capable de respecter les siennes. Un coach qui peut modéliser la vulnérabilité au lieu de prêcher la force. »

« Exactement. Et plus largement ? »

« Son entourage va bénéficier d’une Marie moins sacrificielle, plus à l’écoute de ses besoins. Ses équipes vont apprendre qu’on peut être performant sans se détruire. »

Claire sourit. « Vous touchez là l’essence de la supervision systémique : un coach qui fait son travail sur lui influence positivement tout le système autour de ses coachés. »

La Transformation en Action

En quittant Claire, Thomas se sent différent. Plus léger, mais aussi plus responsable. Il a trois appels à passer : à son thérapeute pour reprendre un suivi, à Louis pour lui dire qu’il lui manque, et peut-être, dans quelques jours, à Philippe.

La semaine suivante, quand Marie arrive à son bureau, Thomas l’accueille différemment : « Marie, avant de commencer, j’aimerais vous dire quelque chose. Moi aussi, il m’arrive de porter des fardeaux trop lourds. Et j’ai appris récemment que reconnaître sa vulnérabilité, c’est parfois le début de la force véritable. »

Marie le regarde, surprise. « Vous voulez dire que même vous, en tant que coach…? »

« Je veux dire que nous sommes tous humains. Et que peut-être, votre épuisement vous dit quelque chose d’important sur vos vraies limites et vos vrais besoins. »

Pour la première fois depuis des mois, Marie pleure vraiment. Et Thomas, fort de son propre travail, peut l’accompagner dans cette vulnérabilité sans chercher à l’arrêter.

Les Fruits de la Supervision Systémique

Six mois plus tard, Marie a repris goût à la vie. Elle a pris un arrêt de deux semaines, réorganisé ses priorités, et surtout, appris à demander de l’aide. Son équipe, loin de s’effondrer, a développé plus d’autonomie et de cohésion.

Thomas, de son côté, a fait une thérapie de deuil, maintient un contact régulier avec Louis, et a retrouvé Philippe autour d’un café et d’excuses mutuelles. Sa pratique de coach s’est enrichie d’une humanité nouvelle.

Mais surtout, il a compris que la supervision n’est pas un luxe professionnel, mais une nécessité éthique. Car comment accompagner authentiquement sans se connaître soi-même ? Comment aider à traverser des épreuves qu’on n’a pas soi-même explorées ?

Vivre Cette Transformation

L’histoire de Thomas et Marie n’est pas unique. Elle se répète dans des milliers de cabinets, avec des coaches qui donnent le meilleur d’eux-mêmes tout en portant leurs propres blessures non explorées.

La supervision systémique n’est pas une option, c’est votre assurance professionnelle et personnelle. C’est l’espace où vos échos deviennent des ressources, où vos failles deviennent des forces, où votre humanité devient votre plus grand outil d’accompagnement.

Vous reconnaissez-vous dans l’histoire de Thomas ? Ressentez-vous ces résonances troublantes avec certains de vos coachés ? Avez-vous l’impression de donner des conseils que vous ne suivez pas vous-même ?

Il est temps de franchir le pas. La supervision systémique vous attend, pour transformer vos vulnérabilités en expertises, vos questionnements en certitudes professionnelles, et votre pratique en véritable art de l’accompagnement.

Contactez-moi dès aujourd’hui pour découvrir comment la supervision systémique peut révolutionner votre pratique et votre vie. Parce que vous méritez d’être accompagné avec la même qualité que celle que vous offrez à vos coachés.

Votre développement professionnel commence par votre développement personnel. Et cela commence maintenant.

Si vous ressentez le besoin d’un espace pour déposer, clarifier ou approfondir ce qui e joue dans vos séances de coaching, la supervision systémique est certainement un atout précieux pour vous.

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Supervision systémique du coach : les échos entre séances

Questions fréquentes sur la supervision systémique et les résonances coach/coaché

  • Qu’est-ce que la supervision systémique en coaching ?

    La supervision systémique est un espace professionnel où le coach explore avec un superviseur les résonances, transferts et échos entre ses propres enjeux et ceux de ses coachés. Elle vise à accroître la conscience de soi, à renforcer l’éthique et à développer de nouvelles ressources pour accompagner avec authenticité.

  • Pourquoi les résonances entre coach et coaché sont-elles fréquentes ?

    Les résonances apparaissent souvent parce que le coach et le coaché partagent ou réactivent, parfois inconsciemment, des problématiques similaires. Ce phénomène peut influencer la neutralité du coach, l’amener à projeter ses propres peurs ou blocages, ou bien à sur-compenser. La supervision aide à repérer puis utiliser ces échos de façon constructive.

  • Quels sont les dangers d’un écho systémique non conscientisé ?

    Un écho systémique non conscientisé peut entraîner de la sur-identification (perdre sa distance professionnelle) ou, à l’inverse, une prise de distance excessive (refus d’impliquer son empathie). Cela peut fausser l’accompagnement et nuire au coaché comme au coach. La prise de conscience en supervision protège la relation et développe la juste posture.

  • Quels bénéfices apporte la supervision systémique au coach ?

    • Un espace de prise de recul pour explorer ses réactions et émotions face aux coachés.
    • La possibilité de transformer ses vulnérabilités en ressources d’accompagnement.
    • Un renforcement de l’authenticité et de l’éthique professionnelle.
    • Le développement de nouvelles pistes d’action pour sa pratique et sa vie personnelle.
  • Comment la supervision systémique bénéficie-t-elle au coaché ?

    Un coach supervisé est plus présent, plus conscient de ses propres limites et moins enclin à projeter sur son coaché. Il peut modéliser la vulnérabilité, écouter sans vouloir immédiatement ‘réparer’, et proposer des accompagnements adaptés et respectueux des besoins de la personne accompagnée.

  • Quels sont les principaux outils ou ‘tours de main’ de la supervision systémique ?

    • Observation fine du non-dit et des évitements.
    • Confrontation bienveillante pour nommer ce qui bloque.
    • Exploration des schémas répétitifs et des patterns de réaction.
    • Mise en parallèle et utilisation de la métaphore.
    • Proposition d’expérimentations concrètes en séance.
    • Acceptation humble de ne pas tout savoir et accompagner vers l’autonomie.
  • La supervision est-elle réservée aux coachs en difficulté ?

    Non. La supervision systémique est un outil de développement continu, essentiel pour tout coach souhaitant progresser, prévenir l’épuisement, renforcer son éthique et transformer ses fragilités en expertises. C’est avant tout un levier de croissance professionnelle et personnelle.

  • Comment savoir si j’ai besoin d’une supervision systémique ?

    • Vous ressentez une fatigue professionnelle ou émotionnelle liée à certains accompagnements.
    • Vous constatez des résonances ou transferts forts avec certains coachés.
    • Vous avez l’impression de donner des conseils que vous ne suivez pas vous-même.
    • Vous souhaitez clarifier vos enjeux personnels pour mieux différencier votre posture d’accompagnant.

    Dans ces cas, la supervision systémique peut se révéler précieuse.

  • Comment se déroule une séance de supervision systémique ?

    La séance débute souvent par un espace d’accueil de l’état du coach, suivi d’une exploration des difficultés ou des résonances vécues avec un coaché. Le superviseur amène à identifier les angles morts et accompagne la prise de conscience grâce à l’écoute, la confrontation bienveillante et l’expérimentation, sans jamais juger.

  • Quels résultats concrets attendre de la supervision ?

    • Une plus grande clarté sur vos processus internes.
    • Des relations plus authentiques et équilibrées avec vos coachés.
    • Un allégement émotionnel et une capacité accrue à poser des limites.
    • Une amélioration notable de votre efficacité et de votre impact systémique.
  • La supervision systémique est-elle confidentielle ?

    Oui, la confidentialité et la bienveillance sont des piliers de la supervision. Ce cadre sécurisé permet au coach de déposer sans crainte ses vulnérabilités et d’explorer en profondeur ses dynamiques internes.

  • Comment débuter un accompagnement en supervision systémique ?

    Il vous suffit de prendre contact pour un premier échange, par téléphone au 06.71.84.97.06 ou via le site web. Vous pourrez définir ensemble le cadre, le rythme et les modalités adaptées à vos besoins professionnels et personnels.
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  • Où puis-je consulter les tarifs de supervision ?

    Les tarifs de la supervision systémique pour coachs sont disponibles en ligne à cette adresse : Tarifs de supervision.

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

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