Chers DRH , et chefs de projets RH,
Vous êtes au cœur de l’action, constamment sollicités pour améliorer la performance, mais…
- Avez-vous parfois le sentiment que vos équipes manquent d’engagement, malgré vos efforts ?
- Vous demandez-vous comment transformer les retours informels en leviers de développement manager et de performance continue ?
- Comment faire de la reconnaissance salarié un moteur authentique, plutôt qu’une simple formalité annuelle ?
Le défi est de taille : bâtir une véritable culture feedback et de reconnaissance, où chaque collaborateur se sent vu, entendu et valorisé. C’est ici que le coaching systémique entre en jeu, offrant une approche puissante pour dénouer les situations complexes et révéler le potentiel de chacun. Prêts à transformer la douleur du manager en levier de croissance ?
Le Cri Silencieux du Manager : Quand la Reconnaissance Manque à l’Appel
Imaginez : vous êtes Cécile, manager expérimentée dans une entreprise technologique en pleine croissance. Votre service est essentiel à la réussite des projets, mais depuis quelques mois, vous sentez une forme d’apathie s’installer. Les réunions sont moins dynamiques, les initiatives se raréfient, et l’ambiance générale est… neutre. Pas de conflit ouvert, non, mais une absence palpable d’enthousiasme, cette étincelle qui fait la différence.
Cécile est une professionnelle aguerrie. Elle a suivi des formations, connaît les théories du management sur le bout des doigts. Elle sait l’importance du feedback, de la reconnaissance salarié. Elle a même essayé de mettre en place des entretiens individuels plus fréquents, des outils de feedback 360, des boîtes à idées… Mais les résultats sont mitigés. Les feedbacks sont souvent perçus comme des critiques déguisées, les collaborateurs peinent à s’ouvrir, et la reconnaissance est souvent cantonnée aux succès « officiels », manquant de spontanéité et de profondeur.
« Ils ne me disent jamais rien de ce qui ne va pas ! » s’exaspérait Cécile un matin en prenant son café, l’air las. « J’ai l’impression de parler dans le vide. On dirait qu’ils ont peur de me donner un vrai feedback. Et quand je reconnais leur travail, c’est comme s’ils s’attendaient à ce que ce soit forcé. »
Elle avait pourtant tout mis en œuvre. Des réunions d’équipe régulières où elle insistait sur l’importance de la transparence, des outils numériques pour faciliter le feedback, même un tableau de « victoires » dans l’open space. Mais rien n’y faisait. Le silence persistant des équipes face à ses demandes de feedback était devenu une source de frustration quotidienne.
Elle avait l’impression de nager à contre-courant, ses initiatives s’échouant les unes après les autres sur un rivage d’indifférence.
Un exemple frappant fut celui de Marc, un de ses développeurs les plus talentueux. Marc avait travaillé d’arrache-pied sur un projet complexe et l’avait mené à bien avec brio. Cécile, ravie, l’avait félicité publiquement lors de la réunion d’équipe hebdomadaire, insistant sur l’excellence de son travail. La réaction de Marc ? Un hochement de tête poli, un sourire contraint, et l’impression d’une gêne plutôt que d’une fierté.
Quelques jours plus tard, Cécile l’avait croisé à la machine à café. « Alors Marc, ce projet, tu dois être fier, non ? » Marc avait haussé les épaules. « Oui, c’est fait. On passe à autre chose. » Pour Cécile, c’était une douche froide. Elle avait cherché à comprendre, à creuser. « Est-ce qu’il y a quelque chose qui t’a déplu dans la façon dont j’ai reconnu ton travail ? » Marc avait répondu évasivement, « Non, non, c’est juste que… c’est normal, c’est mon travail. »
Ce manque de réaction, cette incapacité à recevoir la reconnaissance ou à donner un feedback constructif, était pour Cécile un véritable casse-tête. Elle se sentait isolée dans ses efforts. Ses managers, quant à eux, lui demandaient d’améliorer la cohésion d’équipe et de booster l’innovation.
« Cécile, il faut vraiment que vous développiez l’engagement et la performance individuelle et collective« , lui avait dit son N+1 la semaine dernière. « Nous avons besoin d’une culture du feedback plus forte. C’est la clé de la performance continue. »
La pression montait. Cécile avait beau avoir une vision claire de ce qu’elle voulait atteindre – une équipe proactive, autonome, où le feedback est un don et la reconnaissance un carburant – elle se sentait bloquée. Les symptômes étaient clairs : un engagement en baisse, des idées neuves qui ne germaient pas, une certaine passivité face aux défis.
Elle se sentait comme un chef d’orchestre dont les musiciens, bien que techniquement compétents, ne jouaient plus avec passion. L’harmonie était là, mais la mélodie manquait de souffle. Elle ne comprenait pas pourquoi ses efforts ne portaient pas leurs fruits. Elle se sentait comme si elle marchait dans le brouillard, cherchant désespérément la bonne direction pour allumer cette étincelle qu’elle savait être présente chez ses collaborateurs.
Elle avait le sentiment d’avoir épuisé toutes les options « classiques ». Les formations en management, les articles sur le développement manager, les conférences… tout semblait théoriquement pertinent, mais difficilement applicable dans le quotidien de son équipe. La culture du feedback, cette précieuse denrée, restait insaisissable.
Cécile se posait la question : et si le problème ne venait pas uniquement des outils ou des méthodes, mais de quelque chose de plus profond, de plus subtil, lié à la dynamique des relations au sein de son équipe et, peut-être, à sa propre posture ? C’est à ce moment-là qu’elle a envisagé une approche différente : le coaching individuel. Elle avait besoin d’un regard extérieur, d’un espace pour explorer ces frustrations, sans jugement, et trouver des pistes concrètes pour débloquer la situation.
Plongée au Cœur de la Frustration : La Séance de Coaching de Cécile
Le premier contact avec Cécile fut marqué par son sentiment d’impuissance. « Je ne comprends pas, je fais tout ce qu’il faut, mais rien ne change », a-t-elle lancé, les bras croisés, le regard à la fois volontaire et fatigué. C’était le point de départ idéal pour notre exploration.
« Et si ce n’était pas un problème de ‘faire’, mais d’ ‘être’ ? »
J’ai commencé par une question simple, mais déstabilisante : « Cécile, si je comprends bien, vous avez l’impression de donner beaucoup, mais de ne pas recevoir en retour, n’est-ce pas ? » Elle a acquiescé. « Et si, pour un instant, nous mettions de côté ce que vous faites et nous nous concentrions sur ce que vous êtes lorsque vous donnez du feedback ou de la reconnaissance ? Que se passe-t-il en vous à ces moments-là ? »
Silence. Elle a réfléchi. « Je… je suis tendue. J’ai peur de mal faire, de ne pas être assez claire. J’ai l’impression de devoir ‘cocher des cases’. »
« Ah ! Intéressant. Comme si vous aviez un cahier des charges interne, n’est-ce pas ? » J’ai reformulé avec un sourire. « Vous êtes comme un ingénieur qui assemble une fusée : chaque pièce doit être à sa place, au bon moment, pour que ça décolle. Mais une fusée n’a pas d’émotions, Cécile. Vos équipes, elles, en ont. Que se passe-t-il si la fusée que vous construisez est parfaite, mais qu’elle est lancée sans carburant émotionnel ? »
Cette métaphore a fait mouche. Un léger sourire est apparu sur son visage. « Je n’y avais jamais pensé comme ça. Je me focalise tellement sur le message à faire passer que j’oublie ma propre énergie. »
Le piège de la « performance » du feedback
J’ai poursuivi : « Cécile, vous parlez de ‘cocher des cases’. Avez-vous déjà eu le sentiment que le feedback était une tâche, plutôt qu’une conversation vivante ? Que la reconnaissance salarié était une obligation, pas un élan du cœur ? »
Elle a soupiré. « Oui, souvent. Surtout quand je suis sous pression. Je me dis : ‘Il faut que je fasse du feedback constructif à X, et que je félicite Y pour son travail.’ C’est une ligne de plus sur ma to-do list. »
« Devinez quoi ? Vos équipes le sentent. C’est comme offrir un cadeau que l’on n’a pas choisi soi-même, juste pour la forme. La valeur perçue est… minime. Ce qui signifie que l’authenticité de l’intention est plus puissante que la perfection de la forme.«
J’ai offert un feedback positif immédiat : « Cécile, le fait que vous soyez capable de verbaliser cela, cette lucidité sur votre propre ressenti, est déjà une immense avancée. C’est le premier pas pour briser ce cycle. »
L’étonnement impertinent : « Et si la peur était des deux côtés du miroir ? »
« Cécile, vous dites que vos équipes ont peur de vous donner du feedback. Et vous, Cécile, avez-vous parfois peur de recevoir un feedback qui ne vous plairait pas ? Peur de la confrontation, même constructive ? »
Elle a eu un mouvement de recul. « Moi ? Non… enfin, pas vraiment. Je suis ouverte, je pense. »
« Vraiment ? Imaginez que Marc, votre développeur, vous dise demain : ‘Cécile, quand vous me félicitez en public, je me sens gêné, j’ai l’impression d’être mis sur un piédestal et ça me met mal à l’aise.’ Comment réagiriez-vous, intérieurement ? »
Un long silence. Elle a détourné le regard. « Je… je serais blessée, je crois. J’essaie de bien faire. Et puis, ça remettrait en question ma façon de faire… »
« Bingo ! C’est là que ça devient intéressant. La peur du feedback n’est pas l’apanage des collaborateurs. En tant que manager, notre propre relation au feedback est un miroir pour nos équipes. Si nous sommes inconfortables, ils le seront aussi. Si nous sommes authentiquement ouverts, ils le deviendront. »
J’ai continué : « Il y a un vieux dicton populaire qui dit que ‘on ne peut pas donner ce que l’on n’a pas’. Si vous voulez une culture feedback riche et honnête, la première personne à l’incarner, c’est vous. Pas seulement en paroles, mais en posture, en énergie. »
La métaphore du jardinier : « Comment cultiver le terrain ? »
« Cécile, imaginez que votre équipe est un jardin. Vous avez planté de belles graines – les outils, les formations – mais le sol semble stérile. Que fait un bon jardinier quand le sol est improductif ? Il ne plante pas plus de graines. Il s’occupe du sol. Il l’enrichit, l’aère, le prépare. Comment prépare-t-on le sol relationnel pour que le feedback et la reconnaissance puissent y fleurir ? En clair, comment créez-vous un environnement où la vulnérabilité et l’authenticité sont possibles ?«
Elle a visualisé. « Je dois être plus attentive à ce qu’ils ressentent. Moins dans la ‘performance’ du feedback et plus dans l’écoute réelle. Peut-être moins parler et plus observer. »
« Exactement. Et cela commence par vous. Quelle est votre ‘météo intérieure’ quand vous entrez en interaction avec vos équipes ? Êtes-vous en mode ‘objectif à atteindre’ ou ‘relation à construire’ ? »
La séance s’est conclue sur une prise de conscience forte de Cécile : la culture feedback et la reconnaissance salariéne sont pas des process à implémenter, mais des dynamiques relationnelles à incarner. Sa frustration venait en grande partie de sa propre approche, trop axée sur la tâche et pas assez sur la relation et l’émotion. Elle a compris que sa propre « peur du feedback » – même inconsciente – influençait la capacité de ses équipes à s’exprimer. Elle a quitté la séance avec une nouvelle perspective : avant de demander plus à ses équipes, elle devait d’abord travailler sur sa propre posture et sa propre écologie.
L’Art Subtil du Coach : Décrypter la Transformation de Cécile
La séance avec Cécile fut un exemple parfait de la puissance du coaching systémique pour dénouer les problématiques managériales complexes. Mais quels furent les « tours de main » du coach qui ont permis cette transformation ?
L’écoute active et la reformulation miroir
Le premier pilier fut une écoute active profonde, au-delà des mots de Cécile. J’ai cherché à percevoir son ressenti, ses émotions non exprimées. Quand elle disait « je ne comprends pas, je fais tout ce qu’il faut », je n’ai pas cherché à lui donner des solutions techniques.
J’ai reformulé son sentiment d’impuissance, de frustration, pour qu’elle se sente comprise. Cette reformulation, comme un miroir, lui a permis de prendre conscience de son propre état émotionnel. La reconnaissance de son vécu est le premier pas vers le changement. Sans cela, toute tentative d’analyse rationnelle reste stérile.
Les questions puissantes et le décadrage
- « Et si ce n’était pas un problème de ‘faire’, mais d’ ‘être’ ? » Cette question n’apporte pas une réponse, elle ouvre une nouvelle perspective. Elle force Cécile à sortir de son cadre de pensée habituel, où la solution est toujours dans l’action, dans la méthode. C’est ce que l’on appelle le décadrage, une technique clé pour débloquer les situations.
- L’étonnement impertinent : « Et si la peur était des deux côtés du miroir ? » En interrogeant sa propre relation au feedback, j’ai mis en lumière une dimension souvent ignorée par les managers : leur propre vulnérabilité. C’est confrontant, oui, mais c’est aussi incroyablement libérateur. Cela permet de briser le mythe du manager infaillible et d’ouvrir la porte à une relation plus authentique avec l’équipe.
La métaphore inspirante : de l’abstrait au concret
La métaphore du jardinier a permis à Cécile de visualiser concrètement un problème abstrait. Plutôt que de parler de « climat organisationnel » ou de « facteurs intangibles », l’image du « sol » à cultiver a rendu le concept accessible et actionnable.
Elle a pu projeter ses propres solutions sur cette image, renforçant son sentiment d’autonomie et de compétence. De même, la métaphore de la fusée a souligné l’importance de l’énergie émotionnelle dans la communication. Les métaphores sont des ponts entre la théorie et la pratique, facilitant la compréhension et l’intégration des concepts.
Le feedback positif et l’ancrage des prises de conscience
Quand Cécile a exprimé sa lucidité sur son propre ressenti, je lui ai donné un feedback positif immédiat. Pourquoi ? Pour renforcer cette prise de conscience, pour l’ancrer. « C’est le premier pas pour briser ce cycle. » Ce type de feedback ne flatte pas, il valide un effort, une intuition, une avancée. Il encourage le client à persévérer dans cette voie.
La posture du coach : l’alliance et la confiance
Tout au long de la séance, ma posture était celle d’un partenaire, non d’un expert donnant des conseils. En utilisant le « je » pour partager mon intuition (« J’ai l’impression que… »), et le « nous » pour créer une alliance (« Si nous mettions de côté… »), j’ai créé un espace de confiance où Cécile s’est sentie en sécurité pour explorer ses vulnérabilités.
Le coaching systémique ne se contente pas de regarder l’individu, il observe l’individu dans son système (son équipe, son organisation) et comment il interagit avec ce système. Cécile a compris que son problème n’était pas un simple manque d’outils, mais une dynamique complexe où sa propre posture jouait un rôle central.
Elle a pu analyser ses enjeux, challenger ses plans d’actions et, surtout, travailler sur elle-même, car c’est par là que tout commence !
Les bénéfices pour Cécile
Pour Cécile, les bénéfices de cette séance furent immédiats et profonds :
- Clarification de la situation : Elle a pu nommer sa frustration et comprendre ses racines.
- Prise de recul : Elle a vu la situation non plus comme un échec personnel, mais comme une dynamique systémique où elle avait un rôle actif.
- Changement de perspective : Le focus est passé du « que faire ? » au « qui être ? ».
- Responsabilisation éclairée : Elle a compris qu’elle détenait une clé majeure pour le changement, non pas en imposant, mais en incarnant.
- Motivation renouvelée : La séance a transformé son sentiment d’impuissance en une envie d’expérimenter de nouvelles approches, plus authentiques.
Ce type de coaching ne fournit pas de solutions toutes faites. Il permet au manager de découvrir ses propres solutions, en s’appuyant sur ses ressources internes. C’est un voyage intérieur qui a des répercussions bien réelles sur la performance de l’équipe et sur le bien-être du manager.
Prêt à Libérer Votre Potentiel Managérial ? Passez à l’Action !
Vous vous reconnaissez dans le vécu de Cécile ? Vous aspirez à transformer la culture de votre équipe, à instiller un véritable esprit de performance continue et de développement manager par le feedback et la reconnaissance ?
Le coaching systémique est l’approche qui vous permettra de lever les blocages, de questionner vos propres dynamiques et de déployer une influence positive et durable. Que ce soit pour concevoir une stratégie, former les managers, mettre en place des outils ou mesurer l’impact sur l’engagement, nous pouvons construire ensemble un accompagnement sur mesure.
Contactez-moi dès aujourd’hui pour découvrir comment le coaching individuel peut transformer votre management et avoir des répercussions fortes sur votre équipe. Si vous ressentez le besoin de prendre du recul pour clarifier ce qui se joue dans vos situations de management, et travailler votre posture de leader, le coaching de manager est certainement un atout précieux pour vous. Vous pourrez analyser vos enjeux, challenger vos plans d’actions, et travailler sur vous-même, car c’est par là que tout commence ! Appelez-moi directement au 06.71.84.97.06.
Clés Pratiques pour les Managers RH : Comment Faire dans ce Contexte ?
La situation de Cécile n’est pas isolée. Nombre de managers et de chefs de projets RH se heurtent à la difficulté de construire une culture feedback et de reconnaissance salarié pérenne. Voici quelques conseils pratiques, astuces et une méthodologie pour passer à l’action, inspirés par le coaching systémique :
1. Commencez par le « Pourquoi » : Votre Intention Managériale
- Question puissante : Pourquoi est-ce si important pour vous que le feedback et la reconnaissance s’épanouissent dans votre équipe ? Quelle est votre véritable intention derrière ces initiatives ?
- Conseil : Ne lancez pas des « programmes de feedback » par obligation. Connectez-vous à la raison profonde : le désir de voir vos équipes grandir, d’améliorer la collaboration, de renforcer l’engagement. Si votre « pourquoi » est authentique, votre énergie changera.
2. Incarnez ce que vous Attendez : Le Rôle Exemplaire du Manager
- Question puissante : Comment êtes-vous un modèle en matière de feedback et de reconnaissance ? Quelles sont vos propres forces et faiblesses sur ces sujets ?
- Astuce : Demandez vous-même du feedback ! Pas seulement à vos supérieurs, mais à vos pairs et, oui, à vos collaborateurs. « Que pourrais-je faire différemment pour faciliter nos échanges ? » « Comment puis-je mieux reconnaître votre travail ? » Soyez ouvert, même aux retours inconfortables. Cela prouvera que le feedback est un don, pas une menace. C’est le premier pas pour instaurer une culture feedback saine.
3. Créez un Espace Sécurisé : Le « Sol Fertilise » de la Relation
- Question puissante : Comment vos collaborateurs se sentent-ils en sécurité pour s’exprimer librement, sans crainte de jugement ou de représailles ?
- Méthodologie :
- Développer l’écoute active : Lors des entretiens individuels ou des réunions, pratiquez l’écoute sans interrompre, posez des questions ouvertes, et reformulez ce que vous entendez pour vérifier votre compréhension.
- Valoriser l’effort, pas seulement le résultat : La reconnaissance salarié ne doit pas se limiter aux succès retentissants. Célébrez les petites victoires, les efforts fournis, les tentatives.
- Gérer les erreurs comme des opportunités d’apprentissage : Quand une erreur se produit, plutôt que de blâmer, posez la question : « Qu’avons-nous appris de cette situation ? Comment pouvons-nous faire mieux la prochaine fois ? »
- Mettre en place des rituels de reconnaissance informels : Un simple mot à la machine à café, un email de remerciement spécifique, une reconnaissance en public si la personne est à l’aise. La spontanéité est clé.
4. Différenciez Feedback et Reconnaissance : Deux Leviers Complémentaires
- Question puissante : Vos équipes font-elles bien la différence entre un feedback d’amélioration et un acte de reconnaissance ? Comment les utilisez-vous de manière distincte et complémentaire ?
- Conseil :
- Feedback : Concentrez-vous sur le comportement et son impact, pas sur la personne. Soyez spécifique, descriptif et orienté solution. Utilisez la méthode SBI (Situation-Comportement-Impact) ou la grille DESC (Décrire, Exprimer, Suggérer, Conséquences).
- Reconnaissance : Exprimez votre gratitude de manière sincère et spécifique. Dites non seulement « merci », mais « merci pour X, cela a eu tel impact Y ».
5. Intégrez le Feedback 360 et l’Évaluation 360 avec Sagesse
- Question puissante : Comment ces outils peuvent-ils enrichir la culture existante sans devenir de simples formalités administratives ?
- Astuce : Expliquez clairement le but de ces outils. Ne les présentez pas comme des « jugements » mais comme des opportunités de développement et d’amélioration continue. Formez vos équipes à donner et à recevoir un feedback constructif via ces plateformes. Le suivi est crucial : montrez comment les feedbacks reçus sont pris en compte.
6. Le Coaching comme Accélérateur : Un Investissement Stratégique
- Question puissante : En tant que DRH ou Chef de Projet RH, comment pouvez-vous soutenir vos managers individuellement pour qu’ils incarnent mieux cette culture ?
- Conseil : Proposez des dispositifs de coaching individuel pour les managers qui rencontrent des difficultés ou qui souhaitent approfondir leur posture. C’est un investissement qui offre un retour sur investissement rapide en termes d’engagement, de performance continue et de rétention des talents. Le coach aidera le manager à prendre du recul, à clarifier ses enjeux, et à challenger ses plans d’actions.
Exemple de Plan d’Action (pour un Manager ou DRH) :
- Phase 1 : Auto-diagnostic (Semaines 1-2)
- Évaluer ma propre relation au feedback (donner et recevoir).
- Recueillir, de manière informelle, des perceptions de mon équipe sur la culture de feedback et reconnaissance existante.
- Lire un ouvrage clé sur le sujet (ex: « Le Pouvoir du Feedback » de Sheila Heen & Douglas Stone, ou « La Reconnaissance au Travail » de Jacques Forest).
- Question : Quelles sont les 3 choses que je ferais différemment la semaine prochaine ?
- Phase 2 : Expérimentation et Micro-actions (Semaines 3-6)
- Identifier 2-3 collaborateurs avec qui initier une conversation de feedback plus authentique (demander leur feedback, en donner un constructif).
- Mettre en place un rituel quotidien de reconnaissance (ex: un remerciement spécifique à la fin de chaque journée à 1-2 personnes).
- Préparer une réunion d’équipe centrée sur « Comment nous pouvons mieux nous soutenir mutuellement par le feedback ».
- Question : Quels ont été les résultats inattendus de ces expérimentations ?
- Phase 3 : Consolidation et Accompagnement (Mois 2-3)
- Participer à une séance de coaching individuel pour affiner ma posture.
- Proposer un atelier interne sur le feedback constructif et la reconnaissance pour l’équipe, animé par un expert si besoin.
- Mettre en place un système simple de recueil de feedback anonyme (type « boîte à suggestions numérique » ou sondage rapide).
- Question : Quels sont les 3 principaux signaux qui me montrent que la culture évolue positivement ?
En adoptant cette approche progressive et en se concentrant sur l’humain avant la technique, vous transformerez la douleur du manager en une source de croissance et d’épanouissement pour tous. L’action prime sur l’analyse sans fin, la relation authentique précède la solution, et chaque victoire se construit pas à pas. Vous ne changerez durablement qu’en respectant votre rythme et votre énergie, et en sachant lâcher prise sur les résultats attendus, après avoir défini un cap et élaboré une vision stratégique claire.






