DSI est une fonction clé dans l’entreprise. Elle est tenue par des experts qui doivent aussi être de grands managers et des leaders… Un coaching de Directeur informatique DSI est donc spécifique en plusieurs points.

Evidemment, le coaching d’un patron des SI adresse tout particulièrement ces différents points, comme nous allons le voir ensemble maintenant.

A Retenir

• Le coaching de DSI est spécifique et aborde la posture de leader stratégique.
• Manager des équipes techniques réfractaires nécessite des compétences avancées en influence et communication.
• Participer au Comité de Direction exige du DSI de soigner son image et son réseautage.
• Le coaching aide les DSI à équilibrer performance professionnelle et vie personnelle.
• Coacher un chef de projet développe ses compétences en gestion de projets complexes.

Le coaching de DSI, Directeur de service

D’abord le contexte du DSI : cette Direction manage des équipes (souvent délocalisées) sur des projets complexes, dans un environnement de forte pression. (Quand les trains arrivent à l’heure, personne ne s’en aperçoit, mais s’ils ont quelques minutes de retard … Il en va de même pour l’informatique, dont le services support encaissent une énorme pression)  

Ensuite les personnes que côtoient un DSI : sans entrer dans la caricature facile, il faut admettre que les « informaticiens » ne sont pas toujours les meilleurs communicants.  

Les informaticiens sont en effet souvent des personnes, que l’intérêt pour la technique a plutôt tourné vers eux-mêmes que vers les autres (pardon pour tous ceux parmi nos clients, qui justement sont très communicants et très tournés vers la relation :-).

Du coup les attentes des collaborateurs du DSI sont souvent centrées sur la technique, justement. Et ils sont parfois assez réfractaires au management.

• Pas évident de manager des personnes qui ne reconnaissent pas forcément le management comme une valeur…
• Pas évident non plus de de développer des personnes, qui sont parfois de meilleurs experts que vous dans leur domaine, et dont la valeur principale est la technique.

Difficulté des réunions projet DSI

Par ailleurs, pour prendre un autre exemple de spécificité, animer une réunion sur des projets transverses, en faisant participer tout le monde, n’est pas toujours aussi évident que dans d’autres environnements professionnels, plus directement en lien avec les opérations qui sont au centre des métiers de l’entreprise :

• L’influence des chefs de projets DSI n’est que transverse, sans lien hiérarchique sur les membres du projet.
• Les réunions sont la plupart du temps distancielles, et portent sur des thèmes qui ne passionnent pas forcément les utilisateurs (membres du Codir par exemple). Parfois, ils n’y comprennent rien, et ils y viennent contraints et forcés, parce que pas suffisamment lucides sur ces questions pour en mesurer l’importance stratégique.

Questions de management d’une équipe DSI

• Comment développer plus de maturité collective dans les équipes, en les faisant travailler sur leurs modes de fonctionnement ?
• Comment imposer des bonnes pratiques d’efficacité et faire grandir les collaborateurs (leur apprendre les bonnes manières de communiquer, de faire du lobbying, de présenter la valeur qu’ils créent avec leur contribution, les amener à penser client, etc…)

Le coaching de DSI, membre du Comité de Direction

Le Directeur des systèmes d’information est un expert, par formation (et par déformation). Mais c’est aussi un membre du Comité de Direction, qui doit :

• soigner sa communication et son image,
• cultiver son réseau,
• penser stratégique et penser « politique (ouh ! le vilain mot… Et pourtant, c’est bel et bien une nécessité),
• cultiver une position de recul…

Autant de thèmes de coaching de DSI, pour le développement du rayonnement personnel du patron du système d’informations.

• Comment devenir un « politique » avec plutôt une trajectoire d’expert et de contributeur, centré sur les faits et les résultats ?
• Comment « embarquer » davantage et communiquer son enthousiasme, quand la communication n’est pas forcément sa spécialité ?
• Comment faire adhérer les autres membres du Codir à une vision DSI, comment fédérer l’entreprise sur un projet stratégique transverse, qui la mobilise intensément ?

Le coaching de DSI, Haut potentiel

• Le puissant contributeur au business qu’est un excellent DSI doit savoir « maîtriser ses émotions », c’est-à-dire les reconnaître et les assumer. Il doit aussi savoir faire face aux émotions des autres.
• C’est aussi un « performer », qui doit progresser sans cesse, tout en cultivant un bon équilibre de vie et ne pas « perdre sa vie à la gagner » en se tuant au travail !
• Comment développer son charisme, ne pas avoir peur du pouvoir tout en sachant parfois cultiver une « position basse » pour mieux influencer ?
• Comment contribuer aux décisions stratégiques de l’entreprise, en sachant quitter sa casquette d’expert DSI pour se positionner en co-dirigeant ?
• Comment penser en rupture et prendre le lead dans des réunions où s’opposent des ténors ?
• Etc…

Les spécificités d’un coaching de DSI

Un coaching de DSI aborde tous les aspects de la posture de DSI :

• la dimension politique en interne,
• son leadership et son management,
• son développement personnel,
• sa vision et la structuration de sa feuille de route
• et aussi son propre marketing interne (préparer son prochain job)

Manager la dynamique d’une équipe projet, est d’autant plus délicat que les « ressources » ne vous sont souvent pas dédiées à plein temps et que vous ne disposez pas directement du pouvoir hiérarchique. Vous devrez jouer de votre influence pour mobiliser l’énergie, pour unifier un groupe à temps partiel, pour focaliser l’attention sur les enjeux… Vous devrez communiquer et même sur-communiquer aux moments critiques, qu’il faudra anticiper.

Mais vous devrez aussi soigner votre propre lobbying, obtenir et faire bon usage de l’information stratégique et politique, naviguer parfois en eaux troubles au travers de périodes de confusion où les arbitrages ne vont pas de soi… Un coaching de DSI ou un coaching de chef de projet est fait pour vous, pour vous redonner du confort et une longueur d’avance sur votre entourage.  

Coaching de chef de projet DSI

Parfois DSI est un grand titre, pour désigner un expert informatique qui a grandi avec la boite, et se retrouve à la tête d’une équipe déjà conséquente, mais encore trop petite, pour faire face à la croissance, au développement des sites à équiper, relier et maintenir.

Dans ces cas-là, le patron du service informatique est souvent une personne très engagée qui a le sens du service plus que le sens politique, et qui frise le burn-out parce que les méthodes qui lui ont valu la confiance de la direction, ne sont plus les bonnes pour faire face à une situation devenir trop complexe. Il faut recruter, mais pour cela, il faut obtenir des budgets, qui doivent être motivés par une vision structurée et un plan à trois ans minimum. Et tout cela ne doit pas rester dans la tête mais être mis sur papier, pour être communicable. C’est une chose de penser juste, c’en est une autre d’écrire et de présenter de façon importante et convaincante dans un Comité de Direction. Surtout quand ce même Comité de Direction est constitué de gens qui vous ont connu il y a des années, quand vous n’étiez que simple informaticien débrouillard…

• Pour ne pas rester seul à porter le stress lié à des enjeux forts, que vous êtes un des seuls à vraiment comprendre.
• pour challenger vos options, évaluer l’avancement de votre projet, faire l’inventaire des points de vigilance et des conditions de réussite pour les prochaines étapes,
• pour vous ressourcer et vous recentrer quand ce sera nécessaire…

… un Coach senior vous tendra le miroir au travers de questions impertinentes, qui vous aideront à conserver le recul nécessaire et garder un coup d’avance dans le système complexe où vous évoluez…

Dans un coaching de DSI, vous pourrez raisonner à voix haute sur les enjeux, sur les objectifs prioritaires,  sur vos appuis et vos alliés, mais aussi voir comment contourner les  obstacles, faire des contraintes une opportunité, comment retourner des situations délicates, ajuster votre communication aux moments clés de la vie du projet.

Chaque situation travaillée en coaching sera aussi pour vous l’occasion de vous développer et de vous perfectionner en management et communication.  

Un coaching de chef de projet pour vous ?

• Vous êtes le leader d’un comité de pilotage
• Vous déployez un nouvel ERP
• Vous conduisez une démarche de changement
• Vous implantez un nouveau circuit logistique
• etc…

Parmi nos coachs, nous avons des chefs de projet experts, qui vous comprendront au quart de tour et vous accompagneront au mieux dans les méandres de la complexité de votre système.

A deux, on voit mieux les reliefs, vous verrez (si je puis dire…).

Un Coaching de chef de projet s’adresse aux chefs de projets, aux managers de projets ou aux managers d’équipes projets, et à toute personne ayant en charge la conduite d’un projet de changement.

Comment se passe un coaching ?

Les séances de coaching s’adressent à des individus à haut potentiel, motivés pour travailler sur eux-mêmes afin de progresser.

Ils se fixent eux-mêmes leurs objectifs de progrès, et les atteignent de séance en séance.

Chaque séance est en effet centrée sur l’atteinte d’objectifs intermédiaires, pour construire une trajectoire cohérente et progressive.

Le bénéficiaire du coaching expose les difficultés qu’il souhaite aplanir, projette les résultats qu’il vise à la place, et élabore des solutions pour y parvenir.

Pendant ce temps, le coach écoute son cadre de référence et ne se prive pas de le challenger :

• écoute décalée,
• feed-back orientés,
• questions puissantes,
• confrontation,
• etc…

Ce sont autant de « coacheries » susceptibles de créer des insights (des prises de conscience salutaires), et de vous ouvrir de nouvelles perspectives dans des situations bloquées.

Voir aussi : comment se déroule un Coaching de manager.

Quelles sont les difficultés d’un poste de DSI au sein d’une PME de 200 personnes ?

Un poste de DSI dans une PME de 200 personnes, bien qu’intéressant, présente de nombreuses difficultés liées à la taille de l’entreprise, à son organisation, et à la complexité des enjeux IT. Voici les principales difficultés que peut rencontrer un DSI dans une telle structure, accompagnées d’exemples concrets pour mieux illustrer les défis :

1. Manque de ressources humaines et techniques

Dans une PME de cette taille, le DSI est souvent confronté à des contraintes de ressources humaines et financières. La gestion de l’infrastructure informatique, des applications métiers, de la cybersécurité, des utilisateurs et de la gestion des données repose souvent sur une équipe réduite.

Exemple concret :
Le DSI peut être responsable de l’ensemble de l’infrastructure (serveurs, réseaux, cloud, sécurité), des logiciels métiers (ERP, CRM) et du support aux utilisateurs. Il se retrouve donc souvent à jongler entre des tâches stratégiques et des interventions de support technique quotidiennes, ce qui peut entraîner des priorités mal définies.

2. Évolution rapide des technologies

Les PME sont souvent contraintes de s’adapter rapidement aux nouvelles technologies pour rester compétitives. Cela représente un défi pour le DSI, qui doit constamment se tenir à jour, tout en intégrant ces nouvelles technologies au sein de l’entreprise.

Exemple concret :
Si une PME décide d’adopter un nouveau système CRM en SaaS (cloud), le DSI doit gérer la migration des données depuis le système existant, intégrer ce nouveau CRM avec les autres systèmes (comme l’ERP), et s’assurer de la formation des utilisateurs. La gestion du changement devient complexe, surtout si le personnel n’est pas toujours formé aux outils modernes.

3. Priorisation des projets IT face aux besoins métiers

Dans une PME, les budgets IT sont souvent limités, ce qui oblige le DSI à faire des choix difficiles sur les projets à prioriser. Il doit constamment jongler entre les besoins urgents (pannes, demandes d’amélioration immédiates) et les projets stratégiques (mise à jour des systèmes, innovations).

Exemple concret :
Le DSI peut se retrouver à devoir choisir entre améliorer la cybersécurité (protection des données sensibles) ou améliorer un processus métier clé (par exemple, la gestion des stocks). Les deux sont cruciaux, mais il doit souvent justifier ses choix auprès de la direction, qui peut ne pas comprendre la complexité technique des décisions.

4. Gestion de la sécurité et conformité

Les PME sont souvent des cibles privilégiées pour les cyberattaques, mais elles n’ont pas toujours les moyens de mettre en place une cybersécurité robuste. Le DSI doit mettre en place des mesures de sécurité, souvent avec des ressources limitées, tout en s’assurant que l’entreprise respecte les normes et réglementations (RGPD, etc.).

Exemple concret :
Un DSI peut être confronté à des attaques de phishing ou des tentatives de ransomware, et doit réagir rapidement pour limiter les dégâts. La mise en conformité avec des réglementations comme le RGPD peut également représenter un défi supplémentaire, surtout si les outils en place ne sont pas conçus pour le respecter.

5. Communication et gestion des attentes des métiers

Dans une PME, les collaborateurs (y compris la direction) ont souvent des attentes très spécifiques par rapport à l’IT. Le DSI doit donc être capable de comprendre les besoins métiers et de traduire ces besoins en solutions technologiques adaptées.

Exemple concret :
Les équipes commerciales peuvent réclamer un CRM plus performant, tandis que la direction souhaite avant tout une réduction des coûts. Le DSI doit concilier ces demandes tout en évitant d’implémenter des solutions trop coûteuses ou trop complexes à maintenir.

6. Gestion du changement et adoption des nouvelles technologies

Les employés de la PME peuvent être réticents aux changements technologiques, notamment s’ils sont habitués à des processus manuels ou à des systèmes anciens. Le DSI doit assurer une transition fluide et accompagner les équipes dans le changement.

Exemple concret :
Le passage à un ERP intégré ou un outil collaboratif (comme Microsoft 365) nécessite une adoption rapide par tous les départements, mais cela peut entraîner une résistance au changement. Le DSI doit non seulement garantir une formation adéquate mais aussi s’assurer que les employés comprennent les bénéfices de ces outils pour leur travail quotidien.

7. Complexité de la gestion des infrastructures hybrides

Beaucoup de PME, notamment celles en croissance rapide, adoptent des infrastructures hybrides (serveurs sur site et cloud). Cela demande une gestion agile et une supervision constante des environnements pour éviter des problèmes de performance, de sécurité ou de coûts.

Exemple concret :
Une PME de 200 personnes peut utiliser des solutions cloud pour les applications comme le CRM ou la gestion des emails, mais avoir encore des serveurs locaux pour des données sensibles ou critiques. Le DSI doit s’assurer que la synchronisation entre les différents environnements se fait sans erreur et que l’entreprise bénéficie d’une bonne résilience.

8. Surcharge de tâches opérationnelles et manque de vision stratégique

En raison de la taille réduite de l’équipe IT, le DSI peut se retrouver à gérer des problèmes quotidiens, ce qui l’empêche de se concentrer sur des projets plus stratégiques. Il peut être difficile de dégager du temps pour penser à l’évolution de l’IT de l’entreprise.

Exemple concret :
Le DSI passe beaucoup de temps à résoudre des pannes de serveurs ou des problèmes de connexion Internet pour les employés. Ce manque de temps peut nuire à la mise en place de projets d’innovation ou à l’amélioration des processus informatiques à long terme, comme la transformation digitale de l’entreprise.

9. Manque de compréhension de la direction sur les enjeux IT

Dans certaines PME, la direction peut sous-estimer l’importance stratégique de l’IT et ne pas investir suffisamment dans les technologies nécessaires. Le DSI doit alors convaincre les dirigeants des besoins en ressources et des bénéfices d’un SI bien géré.

Exemple concret :
La direction peut penser que l’IT est une fonction secondaire et qu’il suffit de maintenir les systèmes existants. Le DSI doit donc faire preuve de pédagogie pour montrer l’importance de l’IT pour la croissance et la compétitivité, par exemple, en expliquant que la digitalisation des processus métiers peut réduire les coûts et améliorer l’efficacité.

Conclusion :

Le rôle de DSI dans une PME de 200 personnes est complexe et varié, nécessitant une capacité d’adaptation et une vision stratégique. Tout en gérant des tâches techniques et urgentes, il doit aussi gérer les ressources limitées, faire face aux défis de sécurité, et comprendre les besoins métiers pour aligner les systèmes d’information avec les objectifs globaux de l’entreprise. Les DSI doivent aussi être de bons communicants pour faire comprendre l’importance de l’IT à la direction, tout en étant pragmatiques et capables de prioriser.

Bénéfices d’un coaching de DSI dans cet exemple

Le coaching professionnel externe peut jouer un rôle essentiel dans le cadre des défis que rencontre un DSI au sein d’une PME de 200 personnes, en particulier lorsque l’entreprise traverse une phase de croissance rapide ou de transformation numérique. Le coaching peut aider à surmonter certaines des difficultés courantes du poste de DSI tout en maximisant les compétences et l’impact stratégique du responsable informatique. Voici les principaux apports du coaching professionnel externe dans ce contexte :

1. Accompagnement dans la gestion du stress et de la charge de travail

Le DSI dans une PME est souvent sollicité de manière constante et doit jongler avec une multitude de tâches urgentes et stratégiques. Cela peut entraîner un stress élevé et un épuisement professionnel. Le coaching aide à gérer cette pression, à développer des stratégies de gestion du temps, et à établir des priorités plus claires.

Apport concret du coaching :
Un coach peut travailler avec le DSI pour lui permettre de mieux répartir sa charge de travail, déléguer certaines tâches à ses collaborateurs, ou encore se concentrer sur des projets à plus forte valeur ajoutée. Le coach aide à gérer les crises de manière plus sereine et à éviter le burn-out.

2. Amélioration des compétences en leadership et communication

Dans une PME, le DSI doit souvent interagir avec différents acteurs (direction générale, autres départements, prestataires externes, équipes techniques). Le coaching peut renforcer ses compétences en leadership, en gestion d’équipe et en communication pour faciliter l’adhésion de ses collaborateurs et la direction à ses projets.

Apport concret du coaching :
Un coach professionnel peut travailler sur la façon dont le DSI communique ses décisions et ses priorités, comment il inspire et motive ses équipes, et comment il manage les tensions qui peuvent surgir en cas de conflits. Un coaching en leadership aidera aussi le DSI à mieux gérer la pression et à développer une vision plus stratégique de l’infrastructure IT.

3. Clarification de la vision stratégique et des priorités

Le DSI dans une PME est souvent pris dans l’opérationnel et manque de temps pour réfléchir à la stratégie à long terme. Le coaching peut l’aider à clarifier ses objectifs et à développer une vision stratégique plus large pour l’IT de l’entreprise.

Apport concret du coaching :
Un coach externe peut aider le DSI à clarifier les priorités à moyen et long terme, à évaluer les investissements nécessaires, et à définir un plan d’action aligné avec les objectifs globaux de l’entreprise. Cela inclut également la gestion de la transformation numérique et l’identification des technologies clés pour soutenir l’expansion de l’entreprise.

4. Renforcement de la gestion du changement

La transformation numérique, les migrations technologiques, ou les changements d’infrastructure peuvent être très perturbants dans une PME. Le coaching permet au DSI de mieux gérer le changement et de faciliter l’adhésion des collaborateurs aux nouvelles technologies.

Apport concret du coaching :
Un coach externe peut fournir des outils et des techniques pour accompagner le DSI dans la gestion des résistances au changement, la communication sur les bénéfices des nouvelles technologies, et la formation des équipes. Par exemple, il peut aider le DSI à structurer des ateliers de sensibilisation et à instaurer une culture numérique au sein de l’entreprise.

5. Accompagnement dans la prise de décision stratégique

Dans une PME, les décisions technologiques doivent être prises rapidement, mais elles ont un impact important sur l’avenir de l’entreprise. Le coaching aide à prendre des décisions plus éclairées et à gérer les compromis entre coût, efficacité, sécurité, et innovation.

Apport concret du coaching :
Le coach aide le DSI à structurer sa réflexion et à prendre du recul par rapport à la pression immédiate des choix technologiques. Cela inclut l’évaluation des risques et bénéfices des investissements en infrastructure IT, la gestion des relations avec les fournisseurs, et l’alignement des choix technologiques avec la stratégie globale de l’entreprise.

6. Soutien pour le développement des compétences et la gestion des talents

Le DSI dans une PME est souvent responsable du recrutement et du développement des compétences de son équipe. Le coaching professionnel peut l’aider à mieux identifier les talents, à gérer les profils de compétences, et à développer une stratégie de gestion des ressources humaines adaptées aux besoins de l’entreprise.

Apport concret du coaching :
Le coach peut travailler avec le DSI pour améliorer sa capacité à identifier les compétences manquantes dans son équipe, à renforcer la formation continue et à optimiser le recrutement en fonction des besoins futurs. Il pourra aussi l’accompagner dans la gestion des talents et la structuration d’une équipe IT performante et agile.

7. Développement de la capacité à gérer la complexité organisationnelle

Les PME en pleine expansion rencontrent souvent des défis organisationnels en raison de la croissance rapide. Le DSI doit naviguer entre des processus internes qui évoluent et des demandes multiples. Le coaching peut aider à mieux gérer cette complexité.

Apport concret du coaching :
Un coach externe peut aider le DSI à mieux comprendre l’interdépendance entre les différents départements de l’entreprise et à trouver des solutions pour améliorer les processus IT. Par exemple, il peut accompagner le DSI dans la mise en place de processus IT plus efficaces qui soutiennent la croissance tout en évitant la bureaucratie excessive.

8. Amélioration de l’équilibre entre IT et besoins métiers

Le DSI dans une PME doit comprendre et répondre aux besoins des métiers tout en optimisant les ressources IT. Le coaching peut l’aider à améliorer son approche orientée utilisateur, afin de mieux comprendre les attentes des départements opérationnels.

Apport concret du coaching :
Un coach professionnel peut aider le DSI à mieux communiquer avec les autres départements pour s’assurer que les solutions informatiques développées répondent bien aux besoins métiers. Par exemple, il peut travailler avec lui pour définir des indicateurs de performance permettant de mesurer l’impact des solutions IT sur les résultats commerciaux.

9. Renforcement de la gestion de la cybersécurité et des risques

La gestion des risques, notamment en matière de cybersécurité, est un enjeu majeur pour un DSI. Le coach peut fournir des outils pour gérer ces risques, élaborer des stratégies de prévention, et créer une culture de sécurité au sein de l’organisation.

Apport concret du coaching :
Le coach peut aider le DSI à mieux structurer sa stratégie de cybersécurité en fonction des risques spécifiques à son secteur et à son entreprise. Par exemple, il peut l’accompagner pour faire en sorte que les processus internes intègrent des protocoles de sécurité robustes tout en sensibilisant l’ensemble des employés aux bonnes pratiques en matière de sécurité.

Conclusion

Le coaching professionnel externe apporte une perspective neutre et extérieure, aidant le DSI à prendre du recul par rapport aux défis quotidiens, à réfléchir stratégiquement, et à mieux gérer son rôle de leader. Cela lui permet non seulement de renforcer ses compétences personnelles, mais aussi de réussir à aligner l’IT sur la stratégie globale de l’entreprise en pleine croissance, tout en gérant les tensions opérationnelles et en anticipant les besoins futurs de l’organisation.

FAQ - Coaching de DSI et Chef de Projet

Réponses aux questions fréquentes sur le développement, le management et le leadership dans les systèmes d’information

• Qu’est-ce que le coaching de DSI ?

  Le coaching de DSI s’adresse aux directeurs des systèmes d’information qui, en plus d’être des experts techniques, doivent assumer des rôles de managers et de leaders. Il permet de renforcer leur posture en management, en communication et en stratégie, tout en tenant compte des exigences spécifiques de leur environnement professionnel.

• Quels sont les principaux défis rencontrés par un DSI ?

  Les défis incluent notamment :

  • Manager des équipes souvent délocalisées sur des projets complexes sous forte pression.
  • Travailler avec des experts techniques qui ne valorisent pas toujours les compétences managériales.
  • Faire preuve de leadership dans un environnement où la communication efficace et le lobbying interne sont essentiels.

• Comment le coaching aide-t-il un DSI membre du Comité de Direction ?

  Pour le DSI intégré au Comité de Direction, le coaching permet de :

  • Soigner sa communication et son image professionnelle.
  • Cultiver et étendre son réseau.
  • Développer une pensée stratégique et politique pour fédérer l’entreprise autour de projets transverses.

• Quels bénéfices un chef de projet peut-il attendre d’un coaching spécialisé ?

  Le coaching de chef de projet offre un accompagnement pour :

  • Gérer le stress et les enjeux forts liés aux projets de changement.
  • Challenger ses options et évaluer l’avancement de ses projets.
  • Développer ses compétences en communication, en management et en anticipation des obstacles.

• Comment se déroule une séance de coaching ?

  Chaque séance est centrée sur l’atteinte d’objectifs intermédiaires. Le bénéficiaire identifie ses difficultés et projette les résultats souhaités. Le coach intervient avec une écoute décalée, des feed-back orientés et des questions puissantes, permettant de créer des insights et d’ouvrir de nouvelles perspectives d’action.