Plusieurs courants inspirent le coaching de l’énergie, dont le travail de Leibtherapie proposé par Karlfried Graf Dürkheim. Je n’ai pas rencontré personnellement K.G.D., mais la lecture de ses livres m’a accompagnée pendant des années avec bonheur. C’est la raison pour laquelle, j’aimerais partager dans cet article quelques notions de ce qu’est la Leibtherapie, ou travail initiatique proposé par cet homme.

Ce texte s’inspire d’une conférence donnée par Wolfram Helke, qui fut mon enseignant et thérapeute en leibtherapie pendant plusieurs années.
La Leibtherapie a été inventée par Maria Hippius et Karlfried Graf Dürckheim dans les années cinquante à Todtmoos-Rütte en Forêt Noire. La biographie exceptionelle de ce couple constitue à la fois les fondations et l’arrière plan de cette thérapie. Tout deux, indépendamment l’un de l’autre, ont en effet traversé de nombreuse situations qui mettaient leur vie en danger de mort.
Ces « initiations du destin » les ont transformé de l’intérieur l’un et  l’autre, les ouvrant à la transcendance et l’immanence de la Présence, et les amenant progressivement à oser briser le tabou du toucher de leurs patients en psychothérapie, pour approcher l’être d’une manière globale et complète, incluant le corps. Karlfried et Maria ont chacun développé leurs propres techniques. Puis leurs successeurs s’en sont inspirées, soit pour les préserver dans leur jus initial, soit pour les faire évoluer. Parlons déjà de ce qu’étaient les fondamentaux à leur origine.

Le dessin initiatique

Pour approcher l’être profond, Maria Hippius a travaillé avec le « Dessin spontané », le dessin qui vient de l’inconscient. Elle proposait de tracer des lignes les yeux fermés sur une grande feuille de papier. Avec un fusain dans chaque main, naissaient des cercles, des coupes et des dômes, des traits agressifs ou doux, des traits fins et des traits épais, des traits légers et des traits appuyés, des formes étroites ou larges, grandes ou petites, selon les élans de l’inconscient.

Après quelques feuilles ainsi investies par des traits exprimant l’inconscient, l’impulsion profonde et  cachée de l’âme pouvait alors être mise en lumière. Et à partir de là, pouvait commencer une expression verbale, libérée des restrictions habituelles de la personnalité. Le patient s’étant livré dans la Présence qu’il est profondément, il pouvait en voir la trace sur le papier à travers son dessin. Se découvrant alors ainsi traduite par les traits épars, la Présence avait tout loisir de s’épanouir face au Miroir ainsi tendu.

Pour avoir vécu quelques une de ces séances de dessin initiatique, c’est étonnant d’éprouver la qualité de présence que procure le simple fait de dessiner en silence, sans chercher à produire quoi que ce soit, juste en étant bien attentif au contact entre le fusain et le papier, laissant le trait se dérouler de lui-même au gré de l’inspiration sans objet. Il ne s’agit pas de libre expression, mais de transformation des forces paralysées et retenues dans l’ombre.

Ce processus révélateur de soi conduit tôt ou tard à se poser la question : « Quel sens je trouve et donne à ma propre vie (au-delà du « sens de La vie », sur lequel se penche la philosophie) ? »

L’individu, ainsi mis en contact avec sa profondeur, n’a pas besoin de vivre une grande expérience mystique pour se mettre en chemin, quand il découvre en lui l’éveil d’une nostalgie profonde d’une plus grande authenticité, d’une connexion intime avec l’Unité dont il a dorénavant le pressentiment (voir à ce sujet : « S’éveiller de l’état de veille« ).

Leibtherapie, toucher l’âme par le corps

La priorité de la Leibtherapie n’est pas de supprimer ou d’atténuer la douleur physique ou psychique. Cette approche initiatique vise à mettre le patient en contact avec la profondeur de son être, en expérimentant la sensation de l’âme à travers tout le corps.

Personnellement, je me sens parfaitement en phase avec cette visée profonde de l’accompagnement. Vous allez dire que je ne suis pas gentil (et vous aurez probablement raison) mais : cela m’est égal que les gens souffrent moins. Chacun sa vocation…

Ce qui me passionne en revanche, c’est qu’ils se découvrent pour se libérer du principe même de la souffrance, quitte à souffrir encore un peu ponctuellement. Vous voyez, finalement, ce dont on parle ce n’est pas tant  de bienveillance que de liberté et d’énergie :

  • des individus marqués par l’empreinte de l’énergie de l’eau, ont peut-être la vocation de soulager la souffrance
  • des individus marqués par l’empreinte de l’énergie du feu, sont tout autant concernés par la compassion que leurs amis signés de l’élément Eau, mais par nature ils ne peuvent se contenter d’un soulagement, ils veulent la libération, parce que la liberté est la valeur qui les brûle de l’intérieur.

La Leibtherapie a donc pour but la rencontre de soi avec l’ombre, pour se libérer de son emprise (notion développée par Jung, qui était un ami de Dürkheim). Les blocages énergétiques de l’ombre ne sont pas écartés, mais amenés à la conscience, pour être « vus », et probablement dissouts dans l’espace vaste de la conscience, en quelque sorte « digérés » par le corps, qui recycle ces énergies au profit de sa vitalité.

Dürckheim s’est beaucoup inspiré de la tradition Zen du Japon, où il vécu dix ans pendant la seconde guerre mondiale.

Au cours de conversations avec des érudits et des personnalités du monde Zen, il a établi des parallèles saisissants entre le témoignage laissé par Maître Eckhart, prédicateur chrétien du Moyen-Age, et les expériences qu’on peut vivre dans la pratique méditative. Dürkheim a lui-même pratiqué intensément la méditation zazen, et le tir-à-l’arc, qui lui ont fait découvrir la notion de Hara.

Le Hara est ce centrage du centre de gravité sur le bas-ventre, qui calme, harmonise, clarifie, et amène l’unité dans tout le corps… Cette découverte donna un point de départ fulgurant à sa carrière de thérapeute, en lui conférant progressivement une notoriété internationale.

Le quotidien comme exercice

D’innombrables activités artistiques au japon sont sensées permettre de vivre l’expérience du Hara, telles que l’aïkido, le sabre, la danse, l’ikebana, le massage, et même toutes les activités de la vie quotidienne… « Le quotidien comme exercice » est d’ailleurs le titre d’un excellent livre de Dürckheim.

Il y évoque l’intérêt de se maintenir profondément conscient dans tout ce qu’on est en train de faire, de sentir, de penser. La pleine conscience et la présence à l’instant Présent devraient imprégner l’être tout entier, non seulement au moment de l’exercice, mais aussi dans toutes les activités ordinaires de la vie courante.

Plus récemment, cette notion universelle de conscience de soi a été largement diffusée avec le courant de la « pleine conscience » (qui ne s’inspire pas spécialement des travaux de Dürkheim, mais directement de la philosophie et des pratiques du bouddhisme). A ce propos et à titre d’illustration, Dürckheim raconte notamment que ;

  • juste avant de mettre en route le moteur de sa voiture, il se demandait : « qui tourne maintenant la clé de contact ? ». Cette question le mettait immédiatement en contact avec la nature profonde de l’être, par comparaison avec les réponses diversement superficielles et restrictives, qui traduisaient son identification ponctuelle aux contenus du mental…
  • en faisant la vaisselle, il s’imprégnait de la conscience qu’il se lavait psychiquement lui-même, ainsi que le monde entier. Cette manière de s’inclure dans le monde et d’inclure le monde en soi est aussi une bonne façon d’immiscer de la conscience dans les micro situation de la vie courante.
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Le quotidien initiatique

Dans toutes les situations de la vie, il ne cherchait finalement pas moins que : l’accès à l’être. Je respecte et j’admire cet engagement d’un tel athlète intérieur qui fait feu de tout bois, et pour qui « c’est toujours maintenant le meilleur moment pour se mettre en chemin vers la profondeur… » C’est cette ouverture au mystère de l’être que Dürkheim a qualifié d’initiatique.

Quand il parle d’ « Initiation » , on comprend qu’il ne parle pas d’inféodation à d’obscurs rituels de soumission, mais qu’il fait au contraire référence au processus de libération individuelle qui ouvre la porte à l’expérience intime et directe par chacun de la force de vie que nous sommes profondément.

Pour lui, cette initiation nous conduit sur le chemin pour s’individualiser, et évidemment pas à l’abdication de la responsabilité individuelle. Voilà donc encore un honnête homme qui détestait l’esprit des sectes.

Témoignage de Wolfram sur sa pratique de la séance

Ce qui peut être bien accompagné par une séance de Leibthérapie, ce sont les crises existentielles, les crises du sens de la vie et les problèmes relationnels, ainsi que l’expérience des blessures de la vie, souvent infantiles.. Les troubles psychosomatiques peuvent être soulagés et devenir plus supportables. En revanche, instabilité psychique, névroses prononcées, syndrome de dépersonnalisation, doivent être repérés avant de s’aventurer dans l’expérience du toucher, parce que ces troubles peuvent conduire à la régression lors du travail corporel. Dans ces conditions, un travail corporel est plutôt contre indiqué.  Une séance en Leibtherapie dure à peu près une heure. Le patient s’allonge en restant habillé, sans ses chaussures. Une leitherapie commence par un bref entretien préliminaire pour donner une perspective à la séance, évoquer son thème, directement issu de l’actualité du patient. 

  • Je commence le toucher par les pieds, pour aider la personne à quitter ses pensées. Cela l’aide à être plus pleinement présente.
  • Un soutien doux sous la région lombaire réveille souvent des souvenirs de portage, et de « toucher contenant », directement en lien avec les mémoires de la période de nourrisson. Des troubles infantiles apparaissent parfois à cette occasion, qui dès lors peuvent être pris en compte et soignés en douceur.
  • Le toucher de la paroi abdominale requiert une grand précaution. Au début, beaucoup de personnes ne supportent pas du tout ce contact, surtout dans les cas d’abus sexuels, ou de troubles alimentaires. La qualité de la sensation du Hara naît d’un toucher calme du bas-ventre.
  • Les tensions dans le diaphragme sont généralement très étendues et diffuses. Leur relâchement exige de la prudence et de la patience. Oppression psychique, traumatismes non résolus, situations de peur, stress d’une vie difficile, remontent ici très fortement. La perception de la respiration, la stimulation du flux respiratoire conduit peu à peu à résorber les tensions. Le traitement des muscles de la cage thoracique, est donc aussi important que le travail sur la zone ventrale.
  • De même que la zone sexuelle n’est pas touchée, la région des seins ne supporte pas non plus le contact (en  articulier évidemment pas de contact avec la poitrine d’une femme, qui donnerait une tonalité sexuelle à la séance et en détournerait à la fois le sens et la finalité).
  • Il est intéressant de travailler aussi le dos. C’est là que s’accumulent pendent des années des tensions liées à la peur, la timidité, la culpabilité, et également les pulsions d’agression. Un toucher calme contribue à assouplir le réseau des tensions quotidiennes superficielles. Et quand on arrive dans des couches musculaires plus profondes, on sent presque toujours un cordon serré le long du muscle extenseur du dos. On bouge ce cordon musculaire, avec des doigts bien placés, et la cuirasse musculaire fond lentement. Quand la pression est parfois douloureuse,  la concentration sur la région du Hara peut aider à se distancier de la périphérie en maintenant l’attention au centre. De cette manière apparaît de la distance avec la douleur du dos. Cette distanciation se transmet aussi au niveau psychique où  là aussi une distance bénéfique peut se faire avec une souffrance psychologique.
  • Le toucher léger de la tête permet de calmer et d’intégrer les sensations engrammées par la séance, puis un nouveau et dernier contact avec la plante des pieds permet l’ancrage et conclue la séance. Cette position des paumes de la main sur la plante des pieds, tend l’arc de la tête aux pieds et offre au patient une sensation globale de son corps qui vit. Ce sentiment d’être entier s’étend au-delà même de la sensation de son espace corporel.
  • En fin de séance, quelques minutes permettent de se rassembler encore, de reprendre pied avec la vie courante et de mettre en mots quelques impressions. Pendant la séance, un dialogue peut d’ailleurs être entretenu entre le patient et le thérapeute. Ce « langage du corps » ouvre des voies, permet des ouvertures dans la cuirasse de résistance.  L’ensemble de la séance contribue à l’ouverture progressive du centre du Coeur. Et là c’est un long chemin.

En Leibtherapie, on arrive à différents niveaux de contact, et différentes qualités de références solides. Ce sont : 1- le contact, qui permet de s’enraciner dans le corps et la sensation, 2- la relation, qui ouvre à la connaissance de l’ombre, et 3- la rencontre avec l’être… 

leibtherapie Toucher l’âme par le corps – La Leibtherapie selon K.G. Dürckheim www.souffledor.fr/boutique/produits_toucher-l-ame-par-le-corps__2631.html
 En savoir plus en allant sur le site de Wolfram Helke, qui donne des séances en France sur Paris
Pour moi, une séance de Leibtherapie, c’est comme lire un livre à deux, tout en méditant. Le corps raconte une histoire. L’histoire d’une trajectoire, avec ses mécanismes de fuite et d’évitement. C’est en lisant cette histoire, à travers les tensions du corps qui se dissolvent comme tournent les pages d’un livre, qu’on peut s’exonérer de son emprise, en voyant clairement qu’elle ne concerne que le passé et les couches superficielles du corps. En effet, au coeur de l’émotion, il y a l’être, qui n’est pas affecté par la petite histoire…

La leibtherapie inspire le coaching de l’énergie

  • La Leibtherapie est une des sources d’inspiration du coaching de l’énergie. Notamment par le toucher très « clair et propre », sans intention pour le patient, qu’elle propose. C’est cette respectueuse non ingérence qui m’inspire aussi en coaching de l’énergie.
  • Il faut y ajouter l’approche non duelle du yoga du cachemire et de l’advaita vedanta, qui offre une vue imprenable sur l’instant présent et le lâcher prise !
  • Et encore plus profond que cela, en soubassement du tout, il y a encore la symbolique occidentale de l’ésotérisme chrétien et son approche métaphysique par la page blanche, qui renverse tous les dogmes, à partir de la réflexion personnelle profonde et de l’expérience directe. Là, s’ouvre une vraie liberté libératrice, pour ceux qui osent s’y aventurer avec persévérance.

Pour autant le coaching de l’énergie n’a rien de psy, d’oriental ou de religieux. C’est une prestation de coaching très puissante et complètement pragmatique. Un accompagnement épris de clarté et de liberté, l’inverse d’un truc fumeux pétri de dogmes et de croyances exotiques.

D’ailleurs, à ce propos, précisons tout de suite quelques évidences :

  • En coaching de l’énergie, nous ne touchons pas le corps du client
  • Le client n’est pas un patient (d’ailleurs, il est souvent pressé, et le coaching ne dure pas longtemps 🙂
  • Il ne vient pas pour une « thérapie énergétique » (voir à ce propos :  « Différences entre thérapies énergétiques et coaching de l’énergie« ), mais pour élaborer par lui-même et pour lui-même des solutions concrètes à des objectifs qu’il se fixe librement. Le coaching de l’énergie, c’est d’abord du coaching !

La séance peut se passer en présentiel ou par téléphone (ou éventuellement en vision conférence). Elle se déroule sous la forme habituelle d’une conversation de coaching :

  • Le coach écoute son client et l’accompagne dans cette exploration élaborative, à partir d’une écoute professionnelle, de feed-back positif, de reformulations valorisantes, de confrontations éventuelles et de questions puissantes, qui visent à ouvrir et élargir son cadre de référence mentale.
  • La conversation, en coaching de l’énergie, vise à faire quitter le niveau intellectuel, pour aller prendre appui sur des ressources profondes, dont le potentiel se tient au centre de l’être (« le centre de l’être », c’est d’ailleurs le titre d’un livre de Dürkheim).

Spécificités du coaching de l’énergie

En coaching de l’énergie, on travaille avec le client sur son alignement, donc sur son authenticité, donc sur la qualité de sa « présence ». Le travail avec l’énergie peut prendre plusieurs formes, des plus habituelles aux plus « étranges » (comme une méditation dirigée, qui recentre le client dans son corps, pour y remettre ses énergies bloquées en circulation).
Souvent le coaching de l’énergie permettra au client de toucher son âme, en allant directement au coeur du sujet qui le tourmente.

Il y a donc plusieurs spécificités :

  • Le coach travaille d’abord sur lui-même, à l’écoute des résonances dans son corps et dans son coeur, tandis qu’il travaille avec son client. Il ne travaille pas « sur » son client, il ne travaille que sur lui-même ! C’est le client qui fait son propre travail, tandis que le coach ne fait que l’accompagner, avec chaleur et respect, dans une distance juste qui évolue et se co-construit au gré de la séance.
  • Le coach offre une qualité de présence à soi-même,, qui laisse toute la place aux énergies pour qu’elles s’expriment librement. Cette qualité de présence du coach favorise l’expression de la présence du client. Il n’y a pas de jugement par rapport à l’énergie, elle est simplement vue et reconnue, et éventuellement canalisée par le client, tandis qu’il apprend à l’aimer.
  • Le coach ramène toujours le client à l’instant présent, à ses sensations corporelles, et à son expérience directe. Dans le même temps, le coach s’évertue à la même rigueur. Comme en leibthérapie, où le toucher doit être très clair parce qu’il est susceptible d’éveiller toutes sortes de résonances chez le patient, la séance de coaching de l’énergie peut parfois mettre le client en position de vulnérabilité, qui lui fait remonter à la conscience par associations toutes sortes de mémoires, parfois obscures et prêtant à confusion dans la relation au coach (principe du transfert). Le coach se doit donc d’être « impeccable » à l’intérieur de lu-même et à travers une posture très claire, chaleureuse et respectueuse, maintenant une certaine distance intérieure malgré une relative proximité affective. Il s’agit d’avoir une certaine conscience de ses propres énergies, afin de les tenir près de soi et e ne pas les laisser se répandre, notamment quand il y a risque de confusion.
  • Même la pensée est vue en tant qu’objet depuis l’espace de la présence. Le client est toujours invité à se situer en tant que sujet de la conscience des évènements au lieu de s’identifier au contenu de ses histoires, ses pensées, ses craintes, ses espoirs, etc… en formation au coaching de l’énergie, nous proposons diverses techniques pour aider un client à se dissocier de ses « bulles mentales ».
  • Pour « voir » la pensée, l’émotion ou la sensation sans se laisser emporter par elles, il faut un point d’appui solide dans les sensations corporelles. Voilà pourquoi en coaching de l’énergie, non seulement nous aidons nos clients à valoriser leurs points d’appui, leurs atouts, leurs forces, mais nous les aidons tout particulièrement aussi à s’enraciner.
  • En coaching de l’énergie, nous amenons nos client à distinguer 4 niveaux d’écoute d’eux-mêmes, selon les 4 énergies, (qui correspondent d’ailleurs aux 4 niveaux d’insight) de façon à devenir à la fois plus fins et plus précis dans leur écoute. La formation au coaching de l’énergie pour les coachs déjà formés aux fondamentaux du coaching, propose d’ailleurs divers exercices d’écoute de morceaux de musique, pour s’exercer à entendre les énergies. Et également un super  exercice d’écoute, pour différencier les différentes énergies au sein d’un discours tenu par un présentateur interviewé en vidéo.

(Lire aussi l’article de Frank Salles sur l’effet placebo dans le coaching)

La formation des coachs au coaching de l’énergie

La formation des coachs au coaching de l’énergie présente des spécificités. D’abord, nous apprenons aux coachs à ne jamais interférer avec leurs propres énergies dans les énergies du client. C’est une question d’attitude, de posture, de gestuelle, voire même de positionnement dans l’espace parfois. Il y va aussi de petits détails comme le placement de la voix, l’orientation du regard, et surtout un travail très fin sur l’intention (donc l’attitude interne qui en découle).

Certains gestes « discrètement magnétiques » avec les mains, une attention à la façon de croiser et d’ouvrir ses jambes, de pencher son buste en avant ou en arrière, une manière de tenir son dos souple mais droit, de rentrer légèrement le menton, sont autant de points de vigilance qui permettent de rester dans une attitude juste par rapport à soi-même et à l’énergie du client.

Une attention toute particulière est aussi évidemment accordée au langage (comme dans n’importe quelle méthode de coaching d’ailleurs).

Ainsi un coach de l’énergie ne dira pas :

  • « …pour la semaine prochaine, je vous demande de faire ceci ou cela », mais plutôt  « je vous propose de…,  ou je vous invite à… »
  • « Ce que vous m’avez fait là est très bon… » mais plutôt « Comment ce que vous vous êtes faits à vous-même de cette manière est-il bien aligné avec vos objectifs ?… »
  • ‘je pense que…, à mon avis vous devriez…, etc… » mais plutôt « dans mon propre corps, je ressens que… et vous : quelle sensation est présente en vous tandis que vous envisagez les choses comme vous étiez en train de le faire à l’instant ? »

Ce ne sont là que des exemples, mais c’est ainsi qu’on peut aider un client à retrouver l’énergie positive, sans donner de la sienne propre, et donc sans se sentir fatigué soi-même en fin de séance. En évitant de se laisser vampiriser dans des jeux relationnels inappropriés, et en se connectant en permanence aux ressentis du corps, on peut rester très performant tout en alignant les séances les unes derrière les autres.

Il faut néanmoins pour cela être vigilant à entretenir une excellent hygiène de vie. Nous en parlons aussi dans cette formation, notamment en suggérant certaines pratiques de régularité pour prendre soin de soi… (voir à ce sujet : « Réussir sa vie grâce au pouvoir des routines matinales »).

Spécificités de la formation

Voici pour finir cet article quelques exemples de ce qu’on peut apprendre à faire dans la formation au coaching de l’énergie, qui est architecturée en 4 modules, chacun dédié à une des 4 énergies fondamentales du Vivant :

1er module – Energie de la TERRE

  • Se rendre immédiatement et pleinement disponible dès le début de séance, sans avoir besoin de perdre 5 minutes en préliminaires sociaux (et entrer en relation authentique dès le début de la séance, même au travers des propos introductifs d’accueil)
  • Repérer, assumer et renforcer l’impact de son empreinte de coach (et notamment : comment en cas de difficulté, se  recentrer dans son « chakra » pour marquer le point pour le client ?)

2nd module – Energie de l’EAU

  • Approfondir et affiner l’écoute de l’énergie (ce qui vibre en l’autre, ce qui vibre en soi et ce qui vibre autour et entre les deux, tout en distinguant clairement ce qui se joue à l’avant plan et l’arrière plan de la relation et dans chacun des deux…ça fait beaucoup d’informations à recueillir et à intégrer. Comment les capter ? Quoi en faire ? Faut-il les analyser ? etc…)
  • Utiliser la confrontation comme antidote à l’interprétation, qui est presque une « hérésie » en coaching, une lourde faute de placement qui traduit un manque de clarté dans la posture et l’esprit du coaching. Comment recourir à la confrontation miroir, au service de l’objectif du client ? Comment oser cet engagement intense, en douceur et en souplesse, sans perdre le lien, sans être cassant ?

3ème module – Energie de l’AIR

  • S’approprier un protocole visuel qui permet au client de mettre à plat son système de pensées et de se recentrer dans l’instant présent en se libérant de leur emprise. Nous partageons des pratiques spécifiques et originales que nous avons mises au point, à partir des 4 énergies… (mais, chut ! Mystère et boule de gomme : si vous voulez en savoir plus, inscrivez-vous !)
  • Découvrir une méthode simple, qui permet au client d’explorer sa situation depuis 4 points de vues complémentaires, et de bâtir une solution équilibrée à partir de 4 éclairages puissants, répartis aux 4 coins de l’espace !

4ème module – Energie du FEU

  • Repérer comment offrir la possibilité au client de passer tout de suite à un coaching de niveau 2, au lieu de se contenter d’un coaching incrémental.
  • Cesser de nourrir des intentions déplacées par rapport à la réussite du coaching et du client, pour ne pas porter la séance, et permettre au client de se brancher à sa propre source d’alimentation énergétique. Le travail doit se faire par le client lui-même, avec l’énergie de l’environnement qui traverse son propre corps, pas à partir de sa volonté (et encore moins à partir de celle du coach !).

Un webinaire sur les thérapies énergétiques et le coaching

Au plaisir de vous retrouver bientôt…

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

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