À l’heure où l’urgence climatique, les bouleversements sociaux et les transformations du travail interrogent notre manière de vivre, une idée émerge, discrète mais puissante : l’écologie commence à l’intérieur de soi. Avant de vouloir changer le monde, il est nécessaire d’apprendre à se respecter, à s’aligner, à se tenir debout dans son axe. C’est ce que propose une approche que l’on nomme aujourd’hui écologie personnelle, et que certains courants comme le coaching de l’énergie développent de manière très concrète auprès des professionnels, dirigeants et managers.
Plutôt que de plaider pour un retour à la nature, il s’agit ici de revenir à notre propre nature, à cette intelligence du corps et du cœur qui nous permet de vivre de manière plus fluide, plus cohérente, plus responsable — et donc plus écologique.
De quelle écologie parle-t-on ?
L’écologie est souvent perçue comme une affaire extérieure : protection de la planète, consommation durable, réduction de l’empreinte carbone. Mais l’écologie véritable est d’abord une éthique de la relation, et toute relation commence par celle que nous entretenons avec nous-même.
Quand nous nous coupons de nos besoins fondamentaux, que nous négligeons notre équilibre, que nous surchargions notre corps et notre esprit, nous générons du désordre — en nous et autour de nous. Le burn-out, les conflits, la perte de sens sont souvent les symptômes d’un dérèglement intérieur. L’écologie personnelle consiste donc à réinstaller un ordre vivant en soi, à écouter ses limites, à prendre soin de son énergie, à réguler ses émotions, et à habiter son corps en conscience.
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L’alignement intérieur : axe de cohérence et de présence
Être aligné, ce n’est pas être parfait, mais être cohérent. C’est penser, ressentir et agir dans la même direction. Dans la pratique, cela suppose que nos pensées, nos émotions et nos comportements corporels ne se contredisent pas.
Or, combien de fois vivons-nous en désaccord avec nous-mêmes ?
Nous disons « oui » alors que tout notre corps crie « non ».
Nous restons polis alors que nous sommes tendus, frustrés, crispés.
Nous avançons dans des projets qui ne nous nourrissent plus, mais que nous tenons par loyauté ou peur.
Ce décalage intérieur, souvent imperceptible au début, génère avec le temps de la fatigue, du brouillard mental, de l’irritabilité, voire de la désillusion. L’alignement intérieur, au contraire, nous permet d’être présents à nous-mêmes, stables, et capables de relations claires. C’est une forme de sobriété intérieure, dans laquelle nous ne gaspillons plus notre énergie à faire semblant.
L’intégrité émotionnelle : ressentir sans se laisser submerger
Respecter son écologie personnelle, c’est aussi accueillir ses émotions sans les réprimer ni s’y noyer.
L’intégrité émotionnelle consiste à reconnaître ce que l’on ressent, à nommer ses états internes, sans les projeter sur l’autre.
Une colère, une tristesse, une peur ne sont pas des faiblesses : ce sont des messages du vivant en nous. Ce n’est pas l’émotion qui abîme les relations, c’est son déni ou son déversement.
Le coaching de l’énergie aide les managers à faire ce travail de clarification émotionnelle. En séance, ils apprennent à identifier les points de tension intérieure, à les localiser dans le corps, à respirer avec, et à dissoudre peu à peu les charges émotionnelles qui parasitent leur posture. Cela leur permet d’être plus justes dans leurs décisions, plus calmes dans les conflits, plus présents dans la relation.
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Le corps, lieu d’ancrage et de clarté
Dans les approches classiques du management, le corps est rarement évoqué. Il est un véhicule, un outil, parfois un frein. Mais dans les approches intégratives, le corps est un partenaire.
C’est là que tout commence.
Le coaching corporel, les pratiques d’ancrage, de recentrage, les exercices inspirés du Qi Gong ou de la méditation taoïste, permettent de redescendre dans son axe, de retrouver du calme, de se reconnecter à une forme de justesse vivante.
Quand nous nous sentons dépassés, stressés, ou fragmentés, ce n’est pas dans le mental que se trouve la solution immédiate. C’est dans le retour au corps, dans l’ancrage sensoriel.
Le souffle, la posture, les appuis, la verticalité — tout cela nous ramène ici, maintenant.
Exercice d’ancrage inspiré du Qi Gong : la posture de l’arbre
Cet exercice est simple mais puissant. Il peut être pratiqué chaque matin ou avant une prise de parole.
- Debout, pieds écartés à la largeur des épaules, genoux légèrement fléchis.
- Imaginez que vos pieds s’enfoncent dans le sol comme les racines d’un arbre.
- Relâchez les épaules, redressez doucement la colonne vertébrale.
- Placez vos mains devant vous, comme si vous teniez un ballon invisible entre vos bras, au niveau du ventre.
- Respirez lentement, en sentant la stabilité de votre posture.
- Restez là 2 à 5 minutes, attentif à ce qui se passe en vous, sans juger.
Cet exercice développe l’ancrage, la stabilité émotionnelle et la présence à soi-même. Il est précieux avant une réunion difficile ou pour réguler son énergie au quotidien.
Méditation taoïste de recentrage : revenir au hara
Le hara, ou « champ de cinabre », situé quelques centimètres sous le nombril, est un centre énergétique fondamental dans la tradition taoïste. Le recentrage sur cette zone calme le mental et réinstalle une verticalité intérieure.
- Assis ou debout, portez votre attention sur la zone sous votre nombril.
- Inspirez lentement par le nez, en dirigeant l’air vers le bas-ventre.
- Expirez en imaginant que vous laissez descendre votre conscience dans cette zone.
- Continuez pendant quelques minutes, jusqu’à sentir une forme de chaleur, de densité ou de calme.
Cette pratique invite à retrouver son centre, là où les décisions justes peuvent émerger, loin des agitations mentales.
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Emprunter l’ascenseur naturel vers l’intériorité : la respiration
Alors, comment accéder à cette profondeur de soi, à cette qualité d’attention fine et ancrée, au moment même où commence une séance de coaching ? Ce n’est pas toujours évident, il faut le reconnaître. On ne descend pas instantanément dans son intériorité comme on appuie sur un bouton. Mais il existe une voie naturelle, universelle et toujours disponible : la respiration.
La respiration est un pont entre le conscient et l’inconscient, entre le corps et l’esprit. Elle est à la fois volontaire et involontaire : vous respirez sans y penser quand vous dormez ou travaillez, et vous pouvez aussi respirer consciemment quand vous le décidez — par exemple en sport, en méditation ou en yoga.
Cette double nature fait de la respiration un véritable « ascenseur intérieur », que l’on peut apprendre à emprunter. C’est ce que nous enseignons dans la formation au coaching de l’énergie : comment descendre en soi à volonté, se stabiliser dans une présence incarnée, habiter son axe. À travers le souffle, on quitte le mental agité pour revenir à une qualité de silence, de réceptivité, de justesse. C’est simple, mais puissant. Et c’est toujours là.
Le coaching de l’énergie : une boussole pour managers en quête d’alignement
Le coaching de l’énergie, tel que développé par Paul Devaux, accompagne les managers vers une écologie personnelle durable. Il ne s’agit pas d’ajouter des compétences techniques, mais d’aider à développer une présence incarnée, une clarté relationnelle, et une qualité d’attention à soi et aux autres.
Le coaching de l’énergie travaille sur trois axes :
- La présence à soi : reconnaître ses états internes, revenir à son centre, mieux gérer sa charge mentale et émotionnelle
- La qualité de relation : écouter profondément sans absorber, poser un cadre clair sans se durcir, générer de la confiance par sa posture
- L’alignement d’action : décider depuis un espace stable, retrouver du sens, agir avec justesse
Cette approche permet aux leaders de sortir de la réactivité et de la suradaptation. Elle les amène à une posture de présence juste, dans laquelle ils peuvent mobiliser leurs équipes sans s’épuiser, tenir un cap sans rigidité, faire preuve de fermeté sans se couper de leur humanité.
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Respect de soi et relation au monde : une éthique incarnée
Prendre soin de soi ne relève pas d’un repli individualiste. C’est au contraire la condition pour entrer en relation de manière adulte, responsable et régulée.
Le respect de soi permet de ne plus chercher à se faire valider par l’autre, ni à se protéger en le dominant. Il permet d’établir des relations claires, respectueuses, fécondes, où chacun peut être pleinement soi sans empiéter sur l’autre.
Et ce respect s’étend naturellement à l’environnement.
Une personne alignée, enracinée, présente à elle-même, devient sensible aux rythmes du vivant. Elle ne fonctionne plus dans la consommation compulsive, mais dans la relation. Elle ne cherche plus à faire plus, mais à faire mieux, avec moins. Elle ne cherche pas à « gagner du temps », mais à habiter pleinement le moment.
En ce sens, l’écologie intérieure est le premier pas vers une écologie globale.
Prendre soin de soi, un acte politique discret mais radical
Dans un monde épuisé par l’accélération, le bruit, la surconnexion, prendre soin de soi devient un acte de résistance.
Pas un repli, mais un engagement : celui d’habiter pleinement sa vie, de se relier avec sincérité, d’agir avec cohérence.
C’est en réhabilitant cette écologie du vivant intérieur que nous pourrons bâtir des organisations plus humaines, des relations plus profondes, et une société plus durable.
Vivre la démarche RSE, en commençant par soi-même
Dans les entreprises, les démarches RSE (Responsabilité Sociétale des Entreprises) gagnent en visibilité et en légitimité. On parle de transition écologique, d’éthique des affaires, de bien-être au travail. Pourtant, il y a parfois un écart entre les discours et les pratiques individuelles. Une conviction RSE ne peut s’incarner véritablement que si elle commence par soi-même.
Un engagement sincère envers l’environnement, les autres ou la société exige une forme de cohérence intérieure. Cela implique de cultiver une vie bien centrée, avec des pratiques régulières d’hygiène mentale et émotionnelle, comme la régulation du stress, le discernement, le repos, le recentrage. C’est dans cette qualité de présence à soi que peut naître une posture professionnelle alignée, capable de décisions éthiques, de relations saines, et d’un leadership responsable. La RSE commence donc par une écologie personnelle incarnée, et non par un simple affichage.
Tant qu’on vivra « à côté de nos pompes », l’écologie restera un discours désincarné
On ne sauvera pas la planète depuis un mental déconnecté. Tant que nous vivrons enfermés dans notre tête, en dissociant notre intelligence de notre corps, notre rapport au vivant restera abstrait, et nos convictions RSE, aussi sincères soient-elles, resteront des idéaux désincarnés. On ne peut pas prôner une transition écologique tout en vivant soi-même dans un mode de fonctionnement agité, coupé de ses sensations, stressé en permanence. Cela revient à parler de sobriété depuis un état de surchauffe.
Le paradoxe est frappant : dans nombre d’organisations qui valorisent la responsabilité sociale ou environnementale, les cadres vivent dans un état de tension chronique, de débordement cognitif, d’insensibilité corporelle. Ils ont oublié ce que signifie habiter leur propre corps, ralentir, sentir, écouter. Tant que nous resterons « à côté de nos pompes » — c’est-à-dire hors sol, hors corps, hors lien — nous ne pourrons pas incarner l’écologie. Le coaching de l’énergie, en ramenant le manager à ses appuis, à son souffle, à sa régulation intérieure, lui permet de retrouver une posture de présence qui donne corps à ses valeurs.
Tant que la vision du monde restera séparatiste, l’écologie restera vaine
Le problème ne vient pas seulement des pratiques, mais des prémisses invisibles sur lesquelles repose notre modèle de pensée. Tant que nous regarderons le monde à travers une vision séparatiste, dualiste et matérialiste — l’humain d’un côté, la nature de l’autre, le corps opposé à l’esprit, la matière séparée du sens —, nos démarches d’écologie resteront partielles et inopérantes.
Prenons deux exemples concrets. Les éoliennes industrielles, censées symboliser la transition verte, génèrent des nuisances sonores, des pollutions visuelles, et nécessitent des métaux rares extraits à grands renforts de destruction écosystémique. Les voitures électriques, présentées comme solution propre, déplacent la pollution sans la réduire : extraction massive de lithium, impacts sociaux dans les pays producteurs, empreinte carbone de la fabrication des batteries. Ce sont des solutions techniques dans une vision non transformée.
Ce n’est pas la technologie qui pollue, c’est la conscience qui l’utilise sans vision systémique.
Tant que l’on ne changera pas de paradigme — pour une vision holistique, interdépendante, sensible — nos efforts resteront cosmétiques. L’écologie ne peut être efficace qu’en devenant un mode d’être, pas seulement un ensemble de mesures. Et cela commence dans notre façon de nous tenir, de respirer, de décider. En cela, l’écologie personnelle est politique.
Coaching individuel pour aller plus loin
En définitive, le véritable changement écologique commence par une transformation intérieure. Il ne suffit pas d’avoir des convictions fortes : encore faut-il les incarner dans sa manière d’être, de travailler, de décider, de se relier aux autres. Beaucoup de managers portent en eux une sincérité authentique dans leur engagement environnemental, mais se retrouvent pris dans des rythmes, des postures ou des systèmes qui les empêchent de vivre pleinement ces valeurs. C’est là que le coaching de l’énergie, en reconnectant à l’ancrage, à la cohérence personnelle et à la présence incarnée, peut devenir un levier décisif. Il offre un espace pour ralentir, se recentrer, clarifier son axe, et ainsi aligner ses actes professionnels avec ses engagements intimes.
Le monde n’a pas besoin de discours supplémentaires, mais de personnes debout, enracinées, cohérentes.
Alors si vous êtes de ceux qui veulent conjuguer leadership et écologie, commencez par revenir chez vous. Dans votre corps. Dans votre présence. C’est là que tout commence.
Si cette approche vous parle, si vous sentez qu’il est temps pour vous de vous réaligner intérieurement pour mieux incarner vos engagements professionnels et environnementaux, je vous invite à envisager un accompagnement individuel.
Le coaching de l’énergie, tel que je le pratique, vous permettra de retrouver votre axe, de clarifier vos priorités, et de développer une posture incarnée, authentique et durable.
Vous pouvez me contacter directement par téléphone au 06.71.84.97.06 ou visiter la page contact pour prendre rendez-vous ou poser vos questions.
Prenons le temps d’en parler ensemble. Une première conversation peut déjà ouvrir un espace.
Une approche corporelle sans contact : rigueur, clarté, professionnalisme
Aussi paradoxal que cela puisse paraître, il est important de le préciser : dans notre approche corporelle du coaching, il n’y a aucun contact physique avec le client.
Nous parlons bien ici de coaching professionnel — une démarche rigoureuse, contractuelle, structurée — qui intègre les ressentis corporels et les sensations physiques du client, mais sans recourir à aucun toucher, manipulation ou pratique corporelle directe.
Il ne s’agit en rien de techniques de massage, de relaxation physique, ni d’autres « papouilles », aussi légitimes soient-elles dans d’autres cadres.
Ce positionnement clair est fondamental. C’est une question d’éthique, de lisibilité de la posture du coach, et de concentration de l’impact. Le coaching professionnel, tel que nous le pratiquons et l’enseignons, vise la clarté de l’intention et la qualité d’un accompagnement verbal, où le corps est ressenti et exprimé, jamais manipulé. Nous faisons ce choix pour éviter les confusions, dans un monde où les lignes sont déjà bien floues. Il ne s’agit pas de tout mélanger, mais d’honorer chaque discipline dans sa spécificité.