Démonstration de coaching à travers plusieurs extraits de séance de coaching

C’est parfois dans le déroulé même de la séance, par le biais des questions soulevées par le Coach que s’opère le coaching. L’effet miroir amène la personne coachée à envisager sa situation sous un autre angle, ce qui constitue souvent le premier pas de sa démarche de progrès. Séance de Coaching : terminer mes gestes pour ne pas m’éparpiller

Contrôle de soi ou maîtrise de soi ? Osez lâcher la technique ! Etat de présence en coaching

A Retenir

Coaching de l’instant présent

Etre présent à l’instant présent et apprécier ce qui est là, tranquillement, sans faire de commentaires. Eventuellement, en écoutant ses commentaires intérieurs comme s’ils étaient extérieurs, comme si c’étaient des voisins qui les auraient prononcés, mais qui ne vous concerneraient pas. (voir l’article : « le pouvoir de l’instant présent« ).

Vous êtes là, ni bien ni mal, juste là…et plutôt bien en définitive, mais pas la peine de se poser la question : la sensation s’impose d’elle-même. Pas besoin de sourire pour vous sentir bien. Vous pouvez le faire, pour induire un état.

De plus en plus de personnes s’intéressent à la méditation (voir « coaching et méditation » et « quand je médite« ), à la pleine conscience, au yoga, au chamanisme, etc… C’est très bien, mais je n’ai rien à dire de cela, je préfère partager avec vous l’expérience immédiate que nous pouvons faire ensemble pendant une séance de coaching ou de supervision.

Egalement dans les formations leadership positif et les programmes de formation au coaching, nous travaillons cette état de présence et d’écoute disponible, qui permet l’effet coaching. Implicitement, donc, nous travaillons sur votre manière d’être présent à l’instant présent, puisque c’est là que tout se joue ! Les problèmes sont souvent des situations non résolues, ou non acceptées. D’où la solution en coaching de l’instant présent :

Le vrai problème c’est de rester à souffrir dans son mental, sous prétexte que quelque chose nous contrarie (voir « pensées toxiques« )

C’est nous-mêmes qui créons des problèmes en choisissant de ne pas accepter ou de ne pas décider. Les problèmes sont toujours une question de décision finalement.

Un autre extrait de séance pour compléter cette démonstration de coaching

Comme on le voit dans cette séance de coaching, pour accompagner son client, le Coach ne s’est pas tellement centré sur le contenu du discours mais plus sur sa forme… Le cas ci-après est assez fréquent, représentatif  de personnes qui veulent gagner du temps… et commencent par décaler en second plan ce qui est pourtant prioritaire pour eux.

Entendre ce processus, permet d’éviter de rentrer avec le client dans le contenu de son discours bien rôdé, pour lui faire voir dès que possible les gains de temps disponibles pour lui dès lors qu’il cesse de reporter l’essentiel…

Et si c'était le moment pour vous lancer ?
Découvrez si vous êtes fait pour le coaching, la certification RNCP, et les programmes de formation. Choisissez la bonne école. Discutons-en par téléphone !
Contactez moi !

Légitimité, quand tu nous tiens…

Extrait de séance de coaching Individuel d’un chargé de mission transverse auprès des patrons de Business units

(Suite de la séance de coaching en mode incrémental, après que le plan est ainsi été challengé dans sa structure.)

Le coaching est un accompagnement court,

ciblé sur un objectif opérationnel,

mais centré sur les processus (et pas sur les contenus !).

Démonstration de coaching de Coaching : terminer mes gestes pour ne pas m’éparpiller

Cet autre extrait d’une autre séance de coaching voudrait illustrer comment la séance de coaching, dans une perspective systémique orientée solutions est à la fois opérationnelle et profonde. Nous verrons comment travailler de préférence sur du concret, comment  « désamorcer » ce qui retient en arrière, et atteindre des résultats tangibles dans une même séance de coaching, pour aider le client à entrer tout de suite dans la dynamique qu’il souhaite…

Dernièrement, un client a choisi comme thème suivant pour sa séance  de coaching : « terminer mes gestes, et refermer les dossiers en cours une fois terminés, avant de passer au suivant, pour ne pas m’éparpiller ».

Dans un cas comme celui-là, l’approche du Coaching est d’abord très pragmatique :

« Quels sont précisément les gestes, auxquels tu penses, et qu’il serait bon pour toi de terminer en ce moment ? Et quels dossiers souhaiterais-tu refermer actuellement, avant de passer à autre chose ? »

Ainsi la séance de coaching s’engage tout de suite sur cette ligne opérationnelle, en prenant appui sur des vraies situations.

Réflexion paradoxale sur les bénéfices négatifs

Ce n’est qu’ensuite dans le cours de l’échange, sur un des cas concrets examinés ensemble, que le client sera invité à réfléchir aux bénéfices négatifs qu’il trouve à ne pas terminer ses gestes, et pas seulement aux inconvénients, qu’il a déjà bien repérés.

Il sait bien que ne pas terminer ses gestes l’empêche de passer franchement au sujet suivant, le maintient « parasité » par de nombreuses choses en attente, et qu’à cause de cela il ne peut ni ponctuer ses actions, ni célébrer ses victoires (qui ne sont jamais atteintes totalement), etc…

C’est donc inutile pour lui de passer trop de temps à lister tous les inconvénients de ce mode de fonctionnement, puisqu’il désire justement en changer, ayant bien compris ce que cela lui coûte. Exemples de bénéfices que le client trouve à se maintenir malgré lui dans le fonctionnement qu’il souhaite changer :

 Plusieurs remarques :

  1.  Ces éléments de réponse, qui peuvent paraître parfois contradictoires, sont tous « cohérents », par construction ! Ces contradictions appartiennent à l’écologie du système client, elles fondent sa cohérence à lui. Evidemment, il n’y a pas là, non plus, à porter de jugement, mais plutôt à valider par un accueil positif
  2. C’est bien pour lui de voir ces contradictions, et d’en tenir compte, avant de se lancer dans un changement, qui ne tiendrait pas si on faisait abstraction de cette réalité actuelle.
  3. Cette personne va probablement devoir modifier un équilibre, changer un certain nombre de paramètres dans son algorithme intérieur. Alors : autant repérer lesquels, et aussi anticiper lesquels risquent d’entrer en résistance si on ne prend pas en compte les intérêts qu’ils poursuivent…

Qu’est-ce qu’un « Bénéfice Négatif » en coaching ?

En psychologie, l’expression « bénéfice négatif » ne renvoie pas à une perte financière comme en comptabilité. Il s’agit plutôt d’un concept fascinant et contre-intuitif : un bénéfice secondaire ou un gain caché que l’on tire inconsciemment d’une situation, d’un comportement, ou même d’un symptôme qui semble, à première vue, être entièrement préjudiciable. On parle parfois aussi de bénéfice pervers ou de gain paradoxal.

Comprendre le Concept

Imaginez une situation où une personne maintient un comportement ou un état qui lui cause manifestement du tort (stress, mal-être, échec répété), mais qui, en y regardant de plus près, lui apporte un avantage ou une forme de « sécurité » sur un autre plan. Ce bénéfice est « négatif » dans le sens où il est lié à quelque chose de dysfonctionnel, de souffrant ou de limitant. Il n’est généralement pas conscient, ce qui le rend difficile à identifier et à abandonner.

Ce concept est crucial en thérapie, car il explique pourquoi certaines personnes ont du mal à changer, même lorsqu’elles expriment un désir sincère de le faire. Le bénéfice négatif agit comme un frein invisible au changement.

Exemples de Bénéfices Négatifs

  1. La maladie ou le symptôme physique/psychologique :
    • Exemple : Une personne souffrant de migraines chroniques. Le symptôme est douloureux et invalidant. Cependant, la migraine peut lui permettre d’éviter des situations stressantes au travail, d’obtenir de l’attention et de la sollicitude de son entourage, ou de justifier une incapacité à prendre des décisions difficiles. Le « bénéfice négatif » ici n’est pas la migraine elle-même, mais ce qu’elle permet d’éviter ou d’obtenir.
    • Autre exemple : L’anxiété sociale intense qui empêche une personne d’assister à des événements. Le bénéfice négatif pourrait être la protection contre le jugement perçu des autres, le maintien d’une zone de confort (même si elle est isolante), ou l’évitement de l’échec potentiel dans les interactions.
  2. Le comportement d’auto-sabotage :
    • Exemple : Un étudiant qui ne révise jamais pour ses examens et échoue régulièrement. Le bénéfice négatif pourrait être de ne pas avoir à affronter la peur de l’échec s’il avait réellement essayé (il peut se dire « j’ai échoué parce que je n’ai pas révisé, pas parce que je suis incapable »), ou de rester dans un rôle de « victime » qui lui attire de la compassion.
    • Autre exemple : Quelqu’un qui enchaîne les relations toxiques. Le bénéfice négatif pourrait être de confirmer une croyance limitante (« je ne mérite pas d’être heureux »), d’éviter l’intimité profonde, ou de se sentir « nécessaire » en aidant des partenaires en difficulté.
  3. Le maintien d’une situation insatisfaisante :
    • Exemple : Rester dans un emploi que l’on déteste. Le bénéfice négatif peut être la sécurité financière (même minimale), la peur de l’inconnu, ou l’évitement d’avoir à prendre des responsabilités plus grandes dans un nouveau rôle.
    • Autre exemple : Une personne qui se plaint constamment mais ne change rien. Le bénéfice négatif peut être d’attirer l’attention, de susciter la pitié, d’éviter de prendre des décisions difficiles, ou de se décharger de sa propre responsabilité en projetant la faute sur l’extérieur.

Pourquoi est-il difficile d’y renoncer ?

Le bénéfice négatif est souvent inconscient et lié à des besoins fondamentaux (sécurité, reconnaissance, appartenance, évitement de la douleur) qui ne sont pas satisfaits de manière plus saine. La personne ne se dit pas consciemment « je vais rester malade pour obtenir de l’attention ». C’est un mécanisme de défense qui s’est mis en place à un moment donné et qui, malgré ses inconvénients manifestes, apporte une forme de stabilité ou de protection psychologique.

Abandonner ce bénéfice négatif reviendrait à affronter des peurs, des vulnérabilités ou des situations perçues comme encore plus menaçantes que le problème actuel. C’est pourquoi le rôle du psychologue ou du coach est d’aider la personne à identifier ces gains cachés et à trouver des moyens plus adaptatifs et sains de satisfaire ces besoins, rendant ainsi le « bénéfice négatif » obsolète.

En somme, le « bénéfice négatif » en psychologie est une clé pour comprendre la résistance au changement et pour accompagner l’individu vers une transformation profonde et durable.

La séance de coaching travaille sur du concret

Le client indique dans sa réflexion à voix haute, qu’il aime la créativité et qu’il se protège d’éventuelles charges supplémentaires non désirées, tout en appréciant de se sentir investie sur plusieurs fronts simultanément.

Ce sont des éléments importants pour ce manager, qu’il devra prendre en compte dans sa nouvelle organisation intérieure. Cette séance de coaching invite donc le client à choisir quatre dossiers restés ouverts, et à réfléchir aux conditions à réunir pour pouvoir les refermer, et pouvoir passer à autre chose :

Ce travail précis sur des dossiers particuliers présentera le triple avantage de :

La séance de coaching zoome sur des exemples de gestes à terminer

Le client cite des exemples, tels que :

Ou encore :

Après avoir vérifié  l’utilité réelle de ce mail non envoyé, le client a résolu ce qui bloquait son envoi et a cherché une formulation satisfaisante :

On voit par ces exemples, que le client aura finalement résolu plusieurs points critiques de son actualité

FAQ sur la démonstration et l’application du coaching

Réponses aux questions clés abordées dans l'article pour mieux comprendre les processus et bénéfices du coaching

  • Qu’est-ce que l’effet miroir en coaching ?

    L’effet miroir permet au coaché d’envisager sa situation sous un autre angle grâce à des questions ciblées, facilitant ainsi le premier pas vers le changement.

  • Comment se déroule une séance de coaching démonstrative ?

    La séance s’organise autour d’un dialogue progressif. Le client expose son projet, le coach questionne pour rediriger la demande et invite le client à trouver lui-même les solutions, combinant ainsi un travail opérationnel et introspectif.

  • En quoi le coaching aide-t-il à ajuster la posture de management ?

    Le coaching amène le client à observer et remettre en question sa posture en lien avec son mode de gestion et son équipe. Le dialogue aide à identifier des points d’amélioration pour gagner en autonomie et en efficacité dans le management.

  • Pourquoi le coach privilégie-t-il la forme du discours plutôt que le contenu ?

    En se focalisant sur la forme du discours, le coach aide le client à sortir des automatismes et à lever les résistances. Cette approche permet de recentrer l’attention sur le processus et de favoriser une prise de conscience qui débloque des situations récurrentes.

  • Quel est l’intérêt d’être présent à l’instant présent en coaching ?

    Être présent à l’instant présent permet de se connecter à l’expérience vécue sans jugement. Cela aide à écouter ses ressentis et à identifier les blocages, menant à une meilleure acceptation des situations et à la mise en place de changements concrets.

  • Comment la quête de légitimité influence-t-elle la stratégie du client ?

    Le client ressent le besoin de prouver sa légitimité pour renforcer son argumentation. En questionnant cette nécessité, le coach l’aide à prendre du recul et à envisager des stratégies alternatives qui peuvent leur faire gagner du temps et réduire la pression.

  • Comment le coaching aborde-t-il les bénéfices négatifs d’un comportement persistant ?

    Le coaching interroge les « bénéfices négatifs » – ces avantages paradoxaux que le client perçoit en maintenant certains comportements – pour identifier ce qui le freine. Cette réflexion permet de comprendre les enjeux et d’initier ainsi un changement ciblé.

  • Quel rôle joue le coach dans la gestion des gestes et des dossiers à terminer ?

    Le coach guide le client à identifier les actions précises à finaliser et l’accompagne dans la clôture des dossiers en cours. En procédant pas à pas, il aide à structurer l’organisation et à amorcer des résultats concrets rapidement.

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

Articles similaires

Parce que vous avez peut être envie d'approfondir d'autres sujets

Ebook gratuit Coaching de l’énergie

Le livre « Coaching de l’énergie » de Paul Devaux est un ouvrage qui explore en profondeur la notion d’énergie personnelle et son importance dans l’atteinte de nos objectifs, tant professionnels que personnels. Concepts clés du livre ...

lire la suite arrow-read-more

Formation en Coaching Systémique : Améliorez …

A Retenir Le programme « Excellence systémique » améliore la pratique du coaching avec une approche systémique. Ce perfectionnement est destiné aux coachs déjà formés, cherchant à approfondir leurs compétences. Les 8 séances incluent des elearnings préalables, ...

lire la suite arrow-read-more