Cette phrase célèbre sous-entend qu’avoir des regrets serait une calamité, qu’il vaudrait mieux prendre des risques et assumer des remords de s’être trompé plutôt que de regretter de ne pas avoir osé.
Qu’est-ce qu’avoir des regrets ?
- Regretter le passé à cause d’une peine liées à une perte, à l’absence de quelqu’un ou de quelque chose
- Ressentir le chagrin d’avoir fait ou de ne pas avoir fait quelque chose
- Mécontentement, contrariété, déplaisir causés par quelque chose que l’on déplore, par la non-réalisation d’un désir, d’un souhait (Exemple : Je vous quitte avec beaucoup de regret.)
Qu’est-ce qu’avoir des remords ?
- Le remords est une vive douleur morale causée par la conscience d’avoir mal agi. Le remords est empreint du sentiment de culpabilité.
Avoir des regrets est regrettable
Avoir des regrets est quelque chose de normal. C’est une émotion tout à fait banale et courante, qui peut nous toucher dans tous les aspects de notre vie, aussi bien sur le plan professionnel que personnel ou amoureux. On s’est tous déjà dit au moins une fois dans sa vie : j’aurais dû choisir un autre métier, j’aurais dû accepter ce poste ou bien m’installer dans cette ville quand j’en ai eu l’occasion… Marc Twain a dit : « Dans 20 ans, tu seras plus déçu par les choses que tu n’auras pas faites que par celles que tu auras faites. Alors largue les amarres, sors du port et attrape les alizés dans tes voiles. Explore. Rêve. Découvre. » L’inaction nous infligerait donc les regrets les plus piquants, et ce seraient les choses qu’on n’a pas faites qui nous causeraient plus de peine que celles qu’on aurait commises. Il aurait mieux valu oser le passage à l’acte dans certaines conditions, plutôt que l’inertie, qui traduit souvent un manque d’audace de vivre. C’est probablement vrai. Pour autant, je crois que je préfère avoir des regrets que d’être juste inconscient et ne rien ressentir.
L’utilité d’avoir des regrets
En effet, la psychologue et psychothérapeute Isabelle Filliozat suggère que le regret serait constructif : « Regarder dans le rétroviseur, c’est prendre conscience de l’autre option qu’il était possible de choisir, donc réfléchir sur notre décision passée… Au fond, c’est toujours la même chose que nous regrettons : de ne pas nous être écouté, de ne pas être allé dans le sens de nos besoins. Le regret est constructif dès lors que nous prenons le temps de réfléchir à ce que le regret nous dit de nous : pourquoi est-ce que je ressens cela ? Pourquoi est-ce que, ce jour-là, je ne me suis pas davantage écouté ? » Avoir des regrets est la preuve de deux choses :
- qu’on a le courage d’être honnête avec soi-même dans les bilans qu’on tire de sa vie
- que parfois on a manqué de courage ou de cette lucidité dont on dispose mieux aujourd’hui puisqu’on y voit plus clair sur les choix qu’on aurait dû envisager autrement
A méditer…
C'est beaucoup plus simple que vous ne l'imaginez. Quelques séances de coaching peuvent vous aider à vous recentrer, à y voir clair et à prendre quelques décisions salutaires. Ne restez pas seul(e) avec votre difficulté. Voyez courageusement comment la résoudre, ou comment vivre avec !
Voir l'offre de coachingVos 5 plus grands regrets, à l’automne de votre vie ?
Une infirmière en soins palliatifs a posé cette délicate question aux patients qu’elle a accompagnés durant leurs dernières semaines, et avec lesquels elle a tissé des liens profonds. Émue par leurs réponses sincères et authentiques, mais aussi bouleversée par la similitude de leurs témoignages, l’auteur a souhaité les partager au travers de cet ouvrage intense qui nous fait tous réfléchir sur le sens à donner à notre vie… Un livre courageux, essentiel, qui nous invite à mener une vie au plus près de nos aspirations… Voici une courte liste de 5 regrets fondamentaux qu’il vaudrait mieux éviter d’avoir à vivre, selon Bronnie Ware, auteur du livre « The top five regrets of the dying »
- J’aurais aimé être plus heureux
« C’est un regret étrangement récurrent. Beaucoup ne se sont pas rendus compte durant leur vie que la joie est un choix. Ils sont restés rivés à leurs comportements habituels, victimes du poids des habitudes. Ce que l’on appelle « le confort » de la familiarité a éteint leurs émotions et leur vie physique. La peur du changement leur a fait prétendre qu’ils étaient heureux ainsi, alors que, au fond, ils rêveraient de pouvoir encore rire ou faire des bêtises dans leurs vies. »
- J’aurais aimé garder contact avec mes amis
« Souvent, les patients ne réalisent pas tout ce que peuvent leur apporter leurs vieux amis jusqu’aux dernières semaines de leur existence. Quand ils s’en rendent compte, il est souvent trop tard pour retrouver leur trace. Souvent, certains sont tellement pris par leur propre existence qu’ils ont laissé filer de précieux amis au fil des années. Beaucoup regrettent de ne pas avoir donné à leurs amis le temps qu’ils méritaient. »
- J’aurais aimé avoir le courage d’exprimer mes sentiments
« Beaucoup de gens taisent leurs sentiments afin d’éviter le conflit avec les autres. En résulte qu’ils s’installent dans une existence médiocre et ne deviennent jamais ce qu’ils auraient pu être. A cause de cela, beaucoup d’entre eux développent des maladies liées à leur amertume et leurs ressentiments. »
- J’aurais aimé travailler moins
« C’est un regret qui revient chez tous les patients masculins que j’ai eus à soigner. Ils n’ont pas vu leurs enfants grandir, et n’ont pas prêté assez d’attention à leur compagne. »
…
- J’aurais aimé mener une vie plus conforme à ma nature profonde, plutôt que d’avoir cédé à la pression de conformité, et d’avoir vécu ce qu’on attendait de moi »
Tout au long de sa vie, il est tentant de respecter les règles édictées par d’autres, par la société et par les conventions sociales. Ça va de l’habillement au parcours professionnel en passant par le modèle familial et les loisirs. Il est souvent plus facile et plus confortable de se fondre dans le moule que de laisser cours à ses propres aspirations. Mais c’est une des erreurs stratégiques qui coûte le plus cher au soir de sa vie :
« C’était le regret le plus commun. Quand les gens réalisent que leur vie touche à sa fin et qu’ils jettent un regard clair sur leur existence, il est aisé de constater combien de projets n’ont pas été réalisés. La plupart des gens n’ont pas réalisé la moitié de leurs rêves et doivent mourir en ayant conscience que cela est dû aux choix qu’ils ont faits, ou plutôt à ceux qu’ils n’ont pas faits. »
Les personnes en fin de vie expriment le regret d’avoir été empêchés d’être heureux, à cause de diverses peurs qu’ils auraient aimé pouvoir surmonter. Avec les années et plus le temps passe, plus la peur du changement a fini par les convaincre qu’ils étaient heureux comme ça, de la manière dont il vivait sans chercher à changer quoi que se soit… Mais en réalité, ils s’avouent à la fin qu’ils se sont ainsi contentés du minimum, alors qu’ils désiraient plus.
Comment ne pas avoir de regrets ?
Menez votre vie en fonction de ce qui vous est essentiel. Pour savoir ce qui pour vous est essentiel, posez-vous simplement la question : si je meurs en ayant accompli ceci est-ce vraiment essentiel ? Si je n’accomplis pas cela, est-ce vraiment si grave ? Qu’est-ce qui serait encore plus grave et regrettable ? De quoi serais-je le plus fier ? Qu’est-ce que j’aimerais que les autres gardent comme souvenir de moi ? Quelle valeur j’aimerais avoir contribué à créer pour les autres ? Regardez bien maintenant, si vous accomplissez cet essentiel et que vous n’atteignez pas tel ou tel autre objectif qui vous tient pourtant à coeur, est-ce si grave ? Certes plusieurs choses peuvent être désirables simultanément, mais toutes ne font pas pour autant partie de votre essentiel, de votre mission de vie en quelque sorte…
Un excellent moyen pour découvrir votre plan de vie consiste à regarder ce qui s’avère pour vous très facile et très difficile à vivre. Ce qui est facile fait partie de ce qui vous aide à avancer et ce qui se révèle difficile fait partie de ce que vous avez choisi de venir régler dans cette vie. On peut conclure que ce qui est facile pour vous devrait être utilisé pour gérer ce qui s’avère plus difficile. Je vous suggère fortement de demeurer en contact avec votre raison d’être principale et d’accepter que chacun de nous est sur cette planète pour l’atteindre. Personne au monde n’a le pouvoir «d’arranger» le plan de vie des autres. Vous ne pouvez que les encourager, les aider du mieux que vous pouvez en respectant vos limites et ce, sans aucune attente. Leur plan de vie n’est pas sous votre responsabilité. – Lise Bourbeau
4 questions pour trouver votre essentiel
La méthode Ikigai propose 4 étapes de questionnement pour trouver son essentiel, sa mission de vie, sa raison d’être : Votre essentiel devrait logiquement se trouver à l’intersection entre passion, mission, talents et vocation. 1. Qu’aimez-vous faire dans la vie ? Faites la liste de tout ce qui vous donne de la joie et du plaisir au quotidien, sans restriction. 2. Quels sont vos talents et compétences ? Vous n’y pensez peut-être pas toujours consciemment mais il y a certainement de nombreuses choses pour lesquelles on vous complimente : cuisine, sport, dessin, musique… 3. Qu’est-ce qui peut vous apporter des revenus ? Pourquoi les autres seraient-ils prêts à vous rémunérer ? Quels sont les services pour lesquels vous pourriez prétendre être payé ? 4. De quoi le monde a-t-il besoin ? Trouver sa raison d’être au monde implique d’être également en accord avec son environnement et le monde qui nous entoure. Y a-t-il des choses que vous aimeriez changer ou des transformations auxquelles vous aimeriez prendre une part active, à votre manière ?
Alignez votre vie sur vos valeurs
Certaines personnes trouvent un sens à leur vie dans l’enseignement, d’autres préfèreront s’épanouir via la compétition et la créativité ou dans le monde des affaires. C’est faire de correspondances naturelles. Il est important de connaître ce qui vous fait vivre, ce qui est important dans votre vie. Pour vous aider à le déterminer, voici plusieurs petites méthodes.
- Quels sont les compliments qui vous font particulièrement plaisir ?
- Quels compliments aimeriez-vous qu’on vous fasse ?
Cela vous permet alors d’avoir un aperçu des valeurs qui sont importantes pour vous et vous donne des indications sur la personne que vous êtes ou que vous souhaitez être. Posez-vous alors ces questions :
- « Qu’est-ce qui est le plus important pour moi dans la vie ? »
- « Qu’est-ce que j’aime faire au point de ne pas voir le temps passer ? »
- « Qu’est-ce qui me rend heureux ? »
Ecrivez vos réflexions
Jetez sur le papier toutes les idées qui vous traversent la tête, sans jugement et sans faire de tri à ce stade. Parfois, ce que nous désirons le plus n’est pas conforme avec les attentes de la société ou des autres, mais il est important de faire preuve d’honnêteté si nous souhaitons découvrir quelles sont nos valeurs profondes. Pour compléter, nuancer ou confirmer vous pourriez aussi examiner deux souvenirs, un souvenir heureux et un souvenir malheureux A leur propos, posez-vous les questions suivantes :
- Que se passait-il d’heureux ou de malheureux dans cette situation ?
- En quoi étiez-vous impliqué(e) ou concerné(e) ?
- Quelles valeurs étiez-vous en train de respecter ou de ne pas honorer à ce moment-là ?
Vous pourriez également prendre l’exemple de personnages que vous admirez (fictifs ou réels). Listez les qualités que vous reconnaissez spécifiquement à ces personnages. Puis, réfléchissez à ce qu’elles évoquent pour vous ; ce sont vos valeurs.
Votre liste de valeurs
Vous pourriez enfin scanner la liste suivante de valeurs et y choisir votre top ten, puis dans ces 10 valeurs, élire votre tiercé gagnant :
Osez de nouvelles expériences.
Faites simplement une liste de choses que vous aimeriez vraiment faire. Il peut s’agir de choses assez anodines comme de faire un voyage, d’expériences extrêmes comme d’essayer le saut en parachute ou d’engagements plus structurants comme de progresser dans sa carrière ou de fonder une famille. Puis choisissez dans cette liste une chose que vous pourriez faire maintenant… et faîtes-la ! Réalisez cette action et rayez la de votre liste. Procédez ainsi jusqu’à ce que vous soyez lassé de faire ainsi. Alors reprenez votre liste et voyez pourquoi les actions si attractives ne vous incitent pas à passer à l’action.