Qu’est-ce que le sentiment de culpabilité ? Comment entendre et accueillir le message qu’il porte et se débarrasser de ses effets indésirables ? Nous verrons comment « dépasser », « digérer » ou « résorber » un sentiment de culpabilité.
- Il n’y a pas besoin de le vaincre, car ce n’est pas un ennemi.
- Il n’y a pas besoin de s’en débarrasser, car ce n’est pas non plus une maladie honteuse (vous n’allez tout de même pas vous sentir coupable de vous sentir coupable… sinon on ne s’en sortira jamais 🙂
Dans cet article, nous partirons de l’exemple de deux séances de coaching pour illustrer cette réflexion pratique sur le sentiment de culpabilité. Ce partage devrait aider ceux, qui ressentent un sentiment de culpabilité chronique, à se sentir mieux dans leur peau, acceptant qui ils sont, ce qu’ils ont fait ou pas fait, pour aller de l’avant en pleine responsabilité, de façon beaucoup plus paisible…
Qu’est-ce que le sentiment de culpabilité ?
Se regarder de l’extérieur, se juger, et s’en vouloir à soi-même… : est-ce bien raisonnable ?
Se sentir coupable part d’un jugement, qui vient lui-même d’un refus et se traduit souvent par une auto-sanction :
- Constat : Tout part d’une situation, un fait, un comportement, un choix, une décision, un acte, auquel on a pris part ou que l’on n’a pas empêché, et dont on se tient pour responsable
- Interprétation : « c’est à cause de moi, c’est ma faute »
- Refus : Cette interprétation nous fait ressentir des regrets et des remords, qui masquent une non acceptation de la réalité présente « je voudrais que la situation soit différente », « je voudrais ne pas être (ou ne pas avoir été) comme je suis, ne pas avoir fait ce que j’ai fait », « cela aurait dû être différent »
- Jugement : « ce n’est pas bien / je ne suis pas comme il faut, je ne suis pas à la hauteur, je suis déçu de moi-même »
- Sanction: « je m’en veux, je nourris du ressentiment contre moi-même, je ne me le pardonne pas… »
Et hop, le tour est joué
Avec ce redoutable enchaînement, la messe est dite, au revoir messieurs dames ! …Il s’en suivra possiblement diverses auto-punitions telles que :
- des somatisations, diverses maladies (quand les pensées toxiques répétitives à propos de soi-même finissent par s’inscrire dans la réalité cellulaire)
- divers échecs que l’on s’inflige à soi-même (évidemment, puisqu’on ne mérite pas de réussir !)
Voila pourquoi le sentiment de culpabilité est un redoutable adversaire, dont on peut être tenté de vouloir se débarrasser. Pourtant il a tout de même un mot à dire, mot qu’il est utile d’entendre et de prendre en compte (sinon : à quoi bon tout ça ?)…
A quoi sert le sentiment de culpabilité ?
L’éventuel bon côté du sentiment de culpabilité, c’est qu’il attire votre attention vers un malaise (dont vous ne seriez peut-être pas autant conscient sans lui). Ecouter ce sentiment de culpabilité, vous laisse une chance d’entendre un désaccord intérieur, qui peut vous mettre sur la voie d’une rectification utile. Découvrir ce que vous n’aimez pas, vous donne une indication précieuse sur ce que vous aimeriez à la place… » Et on sait que ce processus de pivot est déjà la moitié de la solution à un problème… quand vous vous défocalisez de ce que vous ne voulez pas, pour vous concentrer sur ce que vous aimeriez, vous êtes déjà en chemin vers la réalisation d’un meilleur alignement personnel ! Par ailleurs, le sentiment de culpabilité vous inhibe à reproduire ce que votre « morale » interne semble réprouver. Ce qu’on appelle « la mauvaise conscience » aiguise votre exigence de droiture, c’est-à-dire votre envie de vous conformer à une expérience plus gratifiante et plus alignée avec vos aspirations profondes. En ce sens, le sentiment de culpabilité dans son élan premier, permet la remise en question salutaire. Le problème vient quand ce sentiment s’installe durablement, et qu’une forme de schizophrénie bénigne semble atteindre la personne. Examinons de plus près son mécanisme.
Le mécanisme du sentiment de culpabilité
Dans la saga du Seigneur des anneaux, il y a un personnage étrange et fascinant : le Gollum. Il s’agit d’un « hobbit », jadis normal, qui trouva un anneau maléfique et tomba sous son emprise au point d’en perdre la raison. Rongé de désir et de frustration, il soliloque en permanence, tiraillé entre plusieurs voix intérieures. L’une d’entre elles lui fait ressentir de la reconnaissance envers le héros du film, tandis qu’une autre voix intérieure (emprunte de méfiance, de jalousie et de haine) le fait le détester et ourdir de sombres projets pour le perdre (et ainsi retrouver son précieux anneau !)… Ce personnage, évoque pour moi ce qu’est le sentiment de culpabilité : une forme de démence, qui fait qu’on se sépare de soi-même pour se juger et se maltraiter. Parfois à la suite d’un choc émotionnel.
C'est beaucoup plus simple que vous ne l'imaginez. Quelques séances de coaching peuvent vous aider à vous recentrer, à y voir clair et à prendre quelques décisions salutaires. Ne restez pas seul(e) avec votre difficulté. Voyez courageusement comment la résoudre, ou comment vivre avec !
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A l’instar de la schizophrénie du Gollum, une dirigeante (pourtant parfaitement équilibrée) me confiait :
- « Je me suis sentie tellement bête face à cette situation imprévue, que je m’en suis tout de suite voulue de n’avoir pas su réagir ! Face à cette personne qui m’impressionnait, je me suis sentie complexée, je n’ai pas osé, j’ai perdu mes moyens… et après j’étais furieuse après moi ! D’ailleurs, rien que d’en parler, je m’énerve de nouveau, je me donnerais des gifles d’être si sotte ! »
Voilà : une partie de la personne s’est élevée pour en critiquer une autre. Il y a division de soi en deux :
- la partie qui a fait quelque chose
- la partie qui la juge, et la condamne
Le jeu de division intérieure peut se poursuivre, si une autre partie s’interpose, ou prend part au jeu.
Exemple d’une autre cliente :
- Quel que soit le défi, je dois le relever, parce que je dois être capable de me montrer forte (pour ne pas décevoir papa et maman qui ont tant fait pour elle…. et le lui ont bien fait sentir, apparemment !)
- Cette nécessité d’être tout le temps au top, me fatigue
- Je voudrais bien ne pas être comme ça, j’ai bien compris que ce perfectionnisme est absurde et me cause des tourments inutiles
- Je n’arrive pourtant pas à m’en débarrasser, et je reste victime du besoin de plaire à mon chef, pour me sentir aimée et digne de confiance. Il y a en moi des mélanges, je les vois, mais cela ne suffit pas à les désamorcer…
- Je me sens impuissante à m’en sortir. A cause de ce besoin d’être irréprochable, je dépense trop d’énergie, je fais de la surqualité, je prends les choses trop à coeur, je cache mes émotions, jusqu’à ce que j’explose en pleurs dans mon coin à cause d’une injustice (après tout le mal que je me donne, on ne me reconnaît pas, on me trouve trop émotive et pas assez concentrée sur les priorités!)
- Je n’en peux plus, je suis de nouveau au bord du burn-out…
« Vaincre » son sentiment de culpabilité ?
Dans le cas de cette cliente, il y a en elle une voix qui fait sincèrement tout ce qu’elle peut pour réussir et être bien vue de sa hiérarchie. Cette voix voudrait bien faire de son mieux et être enfin appréciée. Elle est prête à donner beaucoup. Par générosité ? Non, plutôt par soumission, et par espoir d’obtenir ainsi des autres l’amour qu’elle ne s’accorde pas à elle-même. Cette voix est la voix d’une enfant assez jeune, à qui on a appris à se conformer à la volonté de l’adulte, qui lui a proposé un amour conditionnel : Pour me plaire (et me remercier de tous les sacrifices que je fais pour toi), tu dois être à la hauteur. Tu dois réussir pour moi. Ainsi je vivrai par procuration la réussite que ma vie ne m’a pas permis de réaliser… Cette forme de chantage, inconscient de la part du parent, a des effets dévastateurs sur l’enfant (voir les travaux d’Alexander Lowen en bioénergie sur la structure masochiste). En poste depuis quatre mois seulement, cette chef de projet senior, n’a pas été confirmée par son manager, au terme de sa période d’essai. Depuis, elle est tendue, et lorsqu’une situation de tension est récemment survenue, devant une injustice, elle s’est surprise à prendre la fuite pour aller pleurer à gros sanglots pendant un long moment. Qu’y avait-il dans ces pleurs sincères ?
- D’abord une grosse peine, celle d’une petite fille, qui fait pourtant de son mieux, mais ce n’est jamais suffisant. Pourtant elle voudrait tant faire plaisir à ses parents… (vu comme ça, avouez que c’est touchant, qu’on comprend tout-à-fait sa détresse, et qu’on pleurerait presque avec elle…)
- Ensuite une rage, qui n’ose pas s’exprimer en colère, et ne peut sortir qu’au travers de pleurs…
Racket émotionnel
Il y a là un racket émotionnel, dont voici le mécanisme classique :
- Quand une une tristesse n’est pas reconnue, pas acceptée, elle se manifeste sous forme de mauvaise humeur, de révolte, d’agressivité envers autrui, de querelles (qui devraient plutôt traduire une colère)
- Quand la colère ne peut s’exprimer, elle se manifeste sous forme de pleurs et de fatigue (qui devraient plutôt traduire la tristesse)
Dans le cas de cette chef de projet, à la base elle n’a pas tellement besoin d’être confirmée dans ce poste, car elle pourrait facilement trouver plein d’autres opportunités d’emploi si celui-ci ne convient pas. Mais il se joue là pour elle quelque chose d’inconscient, dont on a déjà dit quelques mots, et qui fait qu’elle surinvestit affectivement l’enjeu : elle a peur de ne pas être confirmée, parce que ce serait le signe qu’elle n’est pas appréciée, aimée… Donc elle ne serait pas aimable, donc elle pourrait être abandonnée, et de cela, au fond d’elle même, une toute petite fille a encore très peur ! ET pourtant vous verriez une femme épanouie, très adulte, très compétente et responsable, comme vous et moi (si je puis dire :-). Mais nous aussi d’ailleurs sommes plus ou moins dans son cas, dans la crainte de ne pas être aimé et inclus dans le clan (du moins tant qu’un certain travail sur soi n’est pas suffisamment accompli pour réconcilier les parties de soi-même restées coincées dans leur développement).
Cette petite fille : de quoi a-telle besoin ?
Elle a probablement besoin de se sentir en sécurité, défendue par une autre voix, qui ne se laisserait pas faire. Le déferlement émotionnel dont a souffert ma cliente face à son manager, vient en fait de son sentiment de culpabilité. Au lieu de se défendre et de lui expliquer qu’il avait tort de ne pas la confirmer, elle a pris peur, elle a ravalé sa colère et elle s’est soumise, espérant obtenir son approbation dans trois nouveaux mois de prolongement de sa période d’essai, après avoir fourni de meilleures preuves de sa valeur. Comment voulez-vous, dans ces conditions, que la petite fille en elle ait confiance ? Elle va entrer dans un engrenage d’efforts, pour obtenir une récompense conditionnelle, dont elle aura de plus en plus peur d’être privée… Ce dont elle aurait eu besoin, c’est qu’une autre voix en elle, prenne sa défense et réponde au manager :
- « Si tu ne me confirmes pas, pour des raisons auxquelles je ne souscris pas (parce que j’estime avoir largement fait mes preuves), eh bien c’est moi qui ne te confirme pas. Personnellement, je souhaite continuer à ce poste, avec toi…mais pas si tu ne m’accordes pas ta confiance. Dans ces conditions, je ne suis pas sûre de vouloir rester. Je te demande de me confirmer, en m’accordant la confiance que j’ai méritée, et je continuerai ainsi à progresser. En revanche si dans une semaine, tu persistes à ne pas oser me confirmer ta confiance, c’est moi qui partirai parce que je ne veux pas bien travailler dans ces conditions ! »
Vous trouvez que c’est gonflé ? Oui, mais cela vaut le coup ! Dans le contexte ce n’est pas de l’arrogance ni même de la négociation, c’est du respect de sa propre dignité :
- Décrocher le CDI n’est pas si important aux yeux de ma cliente.
- Le véritable enjeu pour elle est de franchir un cap dans son développement personnel, qu’elle fasse ses preuves aux yeux de « la petite fille » en elle, et lui démontre qu’elle peut faire confiance et cesser d’avoir peur. Du coup, en effet plus besoin que la « grande » se sente coupable de n’avoir pas osé.
Ecoutez vos voix intérieures…
Faîtes parler vos voix intérieures, et écoutez ce qu’elles ont à se dire entre elles. Rappelez-vous que vous n’êtes aucune d’entre elles, mais toutes ont quelque chose de respectable à vous dire. Ecoutez-les, comme vous constateriez que des nuages passent dans le ciel, suivez-les du regard. ne commencez pas à croire à ce que les voix racontent, mais ne les disqualifiez pas. Ecoutez comment vous vous sentez dans votre corps, tandis qu’elles s’expriment et vous serez surpris de constater comment les sensations se diffusent, se digèrent, et résorbent les émotions. Ensuite vous trouverez l’élan de passer à l’acte réparateur : demander pardon, rectifier une erreur, exiger une réparation, accorder votre pardon, etc… Vous verrez bien. Et si cela vous paraît difficile d’entreprendre ce travail tout seul, n’hésitez pas à nous joindre, justement pour rencontrer un des coachs de notre réseau. Dans cet article, je n’ai pas voulu raconter la séance, comme je le fais parfois, pour montrer ce que le coaching peut vous apporter et comment ça se passe, concrètement. Cette fois-ci j’ai juste cherché à décomposer un mécanisme et partager des pistes pour s’en émanciper. Evidemment, dans une séance de coaching, on n’explique pas tout ça, et on ne se livre pas à des interprétations, que je n’ai esquissées ici que pour illustrer ce qui se joue dans le fond de notre nature humaine. Et puis, pour travailler à cette profondeur d’émotions, il faut du tact, de la prudence, et une grande confiance, qui se tisse entre le client et le coach au fur et à mesure que la relation se construit. Tous les clients ne sont pas demandeurs de ce genre de travail sur eux-mêmes, et tous n’en sont pas capables non plus. Et puis, avec une même personne, toutes les séances ne portent pas sur un thème comme celui-ci. Généralement d’ailleurs, des séances plus intimes s’alternent assez naturellement avec des séances qui portent sur des objectifs plus extérieurs et plus opérationnels…
Définitions de wikipedia :
- La culpabilité est une émotion causée par la transgression d’une norme morale. Il s’agit d’une émotion proche du concept du remords.
- Le remords est une expression émotionnelle de regret personnel ressentie par un individu après avoir commis un acte qui a conduit à être honteux, blessant ou violent. Le remords est très proche de la culpabilité et d’un auto-ressentiment. Lorsqu’une personne regrette un geste ou de la manière dont elle a agi, cela peut être à cause du remords ou en réponse à de nombreuses autres conséquences, incluant la punition ou l’omission.
- Le regret est une réaction émotionnelle consciencieuse et négative concernant des actes et comportements personnels du passé. Le regret est souvent exprimé par le terme « désolé ». Le regret est souvent ressenti lors d’un chagrin, d’une honte, d’un embarras, d’une dépression, d’ennui ou de culpabilité après avoir commis une ou plusieurs actions qu’un individu souhaite plus tard ne pas avoir faites. Le regret est distinct de la culpabilité, qui est une profonde forme de regret. Par comparaison, la honte se réfère typiquement à un aspect social (plutôt que personnel) de culpabilité ou (dans un contexte mineur) de regret comme imposé par la société ou culture (éthique et moral), ayant une influence sur l’honneur. Le regret est également distinct du remords, qui est une forme émotionnelle plus directe de regret pour les actions passées considérées par la société comme blessantes, honteuses ou violentes. Malgré le regret, cela inclut un fort désir de présenter ses excuses aux autres, plutôt qu’une réflexion interne sur les actions d’autrui, et peut être exprimé (sincèrement ou non) afin de réduire l’état émotionnel d’un individu. Le regret ne se rapporte pas seulement à une action qui a été commise, il existe également un regret d’inaction important. Un bon nombre d’individus se disent regretter une situation durant laquelle ils n’ont pu réagir.
- La honte se distingue des autres émotions par sa dimension sociale, secrète, narcissique, corporelle et spirituelle. Il s’agit d’une émotion plus archaïque que la culpabilité au sens où elle est souvent moins verbale et plus sensorielle que cette dernière. Elle se manifeste émotionnellement (gêne, malaise, peur… ou exubérance, agressivité…), corporellement (yeux baissés, tête basse, rougissement… ou tête haute…), cognitivement (discours interne dévalorisant ou agressif…) et comportementalement (inhibition, paralysie ou ambition, exhibitionnisme…).
- Le ressentiment désigne, en philosophie et en psychologie, une forme de rancune ou d’hostilité. Le ressentiment est un sentiment d’hostilité à ce qui est identifié comme la cause d’une frustration. Le sentiment de faiblesse ou d’infériorité, voire la jalousie, face à la « cause » générant cette frustration, conduit à attaquer, rejeter ou refuser la source perçue de cette frustration.
Quand on en a assez de se sentir coupable, c’est le signe qu’il est temps de se soigner de ce vilain bobo, qui nous pourrit la vie !
Avertissement à propos du sentiment de culpabilité
Les coachs ne sont pas formés pour traiter les maladies, comme la dépression ni les comportements dangereux, comme les tentatives de suicide. Pour cela il existe les psychiatres, qui sont des médecins, qui peuvent prescrire un traitement médicamenteux adapté à chaque cas. Et puis il y a surtout les bons psychothérapeutes. Comme chez les coachs, il y en a de meilleurs que d’autres, mais un vrai professionnel de la psychothérapie a vécu une psychothérapie pendant plusieurs années, il a suivi un cycle d’études expérimentales, étalé sur plusieurs années (et a souvent expérimenté de nombreuses méthodes avant de se spécialiser dans quelques unes seulement, avec lesquelles il ou elle se sent en affinité particulière. Autant psys ne devraient pas se piquer de faire du coaching sauvage, s’ils ne sont pas spécifiquement formés et supervisés dans cette discipline, autant l’inverse est également vrai : les coachs ne devraient jamais s’immiscer dans le domaine d’expertise des psychothérapeutes, formés pour accompagner les sujets lourds et les traumatismes sévères. On n’a pas le droit de jouer à l’apprenti sorcier, quand on s’adresse à des personnes dont la souffrance dépasse le cadre de sa formation ET DE SA VOCATION. Chers amis lecteurs, adressez-vous aux psys, ils ne vous mangeront pas. Ce sont souvent de grands professionnels, et réservez le coaching pour des travaux plus en surface, comme des ajustements comportementaux.