Il y a quelque chose de paradoxal dans mon métier de coach. Les gens me voient comme quelqu’un de sociable, à l’aise dans les relations humaines. Pourtant, si vous me croisez dans un événement networking, vous me trouverez probablement en retrait, cherchant discrètement la sortie après vingt minutes de conversations de surface.

Cette contradiction m’a longtemps interrogé.

A Retenir

L’allergie au superficiel

Je dois l’avouer : les conversations ordinaires me pèsent. Pas par mépris des personnes, mais par frustration de l’occasion manquée. Quand quelqu’un me demande « alors, ça va ? » dans un couloir, mon cerveau se met automatiquement en mode : « qu’est-ce qui compte vraiment pour cette personne en ce moment ? » Sauf que le cadre ne s’y prête pas, et nous restons tous les deux prisonniers d’un échange convenu. Ma réponse est toujours la même : oui, et toi ? Relance purement de politesse, car dans ce contexte la réponse ne m’intéresse pas vraiment.

Les événements networking me donnent l’impression d’être dans un aquarium où tout le monde nage en surface. On échange des cartes de visite, on parle météo et projets, mais personne ne plonge. C’est épuisant de faire semblant que ces interactions créent du lien, de faire semblant d’être content d’être là, tandis que je m’y ennuie et ne m’y sens pas très à l’aise.

Ce qui me fait vibrer dans la relation

Pourtant, j’aime les gens. Profondément. Ce qui m’anime, c’est autre chose, quelque chose de plus exigeant peut-être. Quatre choses, pour être précis, et dans cet ordre de priorité :

Aller à l’essentiel. Ce qui compte vraiment. Ce qui fait que cette personne, à cet instant, a besoin de créer quelque chose d’important. Co-construire quelque chose ensemble. Pas de tourner autour du pot pendant quarante minutes avant d’aborder le vrai sujet.

Trouver des solutions. Pas juste évoquer des problèmes pour le plaisir de se plaindre, ou de brasser des grandes idées entendues mille fois. Pas non plus proposer des solutions toutes faites. Mais chercher, creuser, inventer ensemble ce qui peut faire la différence très directement associée à quelque chose de spécifique et d’important.

Partager des ressentis. Ce que vous vivez vraiment, ce qui vous traverse, ce qui vous émeut ou vous inquiète. Pas seulement échanger des idées brillantes qui restent dans la tête. Ce qui se passe dans le ventre, dans le cœur. Là vous me trouverez à l’écoute, avec mon coeur bien ouvert.

Trouver de l’élan pour l’action. Qu’est-ce qu’on fait maintenant ? Comment on s’y prend ? Quel est le premier pas ? Pas en rester aux matériaux intellectuels, aussi stimulants soient-ils.

Quand ces quatre dimensions se rejoignent dans une conversation, quelque chose de magique se produit. Une intimité se crée, une complicité, une énergie. C’est ça, pour moi, être en relation. Et c’est exactement ce que je trouve au sein du contrat de coaching : des gens que je ne connais pas encore, qui viennent de tous horizons, avec qui une alliance se crée très vite et très fort pour avancer dans le sens de ses objectifs. C’est très gratifiant. Et il y a un vrai métier derrière, avec de l’engagement, de l’authenticité, de l’empathie, du tact, de l’impertinence, de la confrontation, du courage et de la solidarité aussi…

J’aime l’autre plus qu’il n’y paraît…

Je n’aime pas les conversations, quand elles servent de paravent à la relation. Quand le jeu social sert de couverture et de masque pour se protéger de la relation à l’autre tout en prétendant le contraire. Egalement il est assez insupportable de supporter des jeux psychologiques plus ou moins inavoués visant à prendre de l’énergie aux autres en captant leur attention d’une manière malsaine.

Je respecte l’autre au-delà de ses résistances, à travers lesquelles il m’arrive de voir l’enfant, l’être essentiel et pur, enfoui sous les couches de protection sédimentées et les sous-personnages factices de sa personnalité de façade. C’est en-dessous de ma dignité de faire semblant d’y croire, alors que j’ai vu profondément en moi-même le mécanisme de ce genre de jeux, les mêmes finalement que ceux que je découvre chez mes amis et frères humains. Et pourtant il faut bien sacrifier aux rites sociaux ordinaires, en faisant mine de s’intéresser et de croire… Mais quelle perte de temps tout de même (sans parler de l’hypocrisie).

L’intimité professionnelle

Je me rends compte qu’en tant que coach, je suis un homme de « relation intense, intime et profonde » – et j’insiste sur le fait qu’il n’y a aucun sous-entendu grivois là-dedans. Je parle d’intimité au sens de proximité authentique, d’engagement mutuel sur des aspects qui nous impliquent vraiment.

Cette intimité-là crée une valeur précieuse, rare. Elle permet des déclics, des prises de conscience, des déblocages qu’aucune conversation de salon ne produira jamais. C’est pourquoi le métier de coach me va plutôt bien : il légitime cette exigence relationnelle, il en fait même une compétence. Ainsi, mon hyper sensibilité handicapante est-elle devenir une force au service d’autrui.

Affiner votre posture de coach
grâce à la supervision !
Découvrez l’approche systémique pour des coachings plus sereins, plus puissants et plus alignés.
En savoir plus

Le prix de l’authenticité

Mais cette façon d’être a un prix. Les événements networking ne sont définitivement pas faits pour moi. Je suis trop sauvage pour ça, trop intolérant aux conventions sociales qui empêchent d’aller au cœur des choses.

Je suis réservé au premier abord, même si je ne suis ni timide ni réticent à m’exposer quand cela vaut le coup et que le cadre le permet. Cette réserve initiale, c’est mon radar qui évalue : est-ce qu’ici et maintenant, nous pouvons créer quelque chose d’authentique ensemble ? Ou bien est-ce que je ferais mieux de passer mon chemin ? (C’est ce que je fais la plupart du temps, quand il ne s’agit pas de relations personnelles, de relations professionnelles de coaching, ou d’ échanges de travail entre collègues). Par exemple, je salue mes voisins, je les écoute si ils me disent quelque chose, mais sauf besoin spécifique de leur part, dès que possible je rentre chez moi.

Cette année non plus, on ne me verra pas à la fête des voisins ! 🙂

Si vous vous reconnaissez dans ce profil, la prospection est probablement quelque chose de difficile pour vous aussi. Comment initier de premiers contacts pour vendre ses services quand on déteste les relations superficielles ? Comment développer son réseau quand on fuit les cocktails ?

L’enfer des groupes mal cadrés

Et ne me lancez pas sur les réunions qui partent dans tous les sens. Ces moments où les gens prennent la parole sans lien avec le sujet, où chacun raconte sa petite histoire sans vraiment écouter les autres, où personne ne sait plus où on va ni pourquoi on parle de ça. C’est une horreur pour moi, qui me fatigue par avance. En fait, peut-être par déformation professionnelle, je ne supporte pas de participer à une conversation si elle n’est pas bien cadrée et animée (pas forcément par moi… mais de préférence quand même. « On n’est jamais mieux servi que par soi-même… »)

Ces errements collectifs me donnent l’impression de voir du temps précieux et de l’énergie humaine gaspillés. Pendant qu’on papillonne de sujet en sujet, des vraies questions restent sans réponse, des vrais besoins sans solution, des prises de parole uniquement motivées par l’ego prennent du temps à tous au détriment de l’intérêt général, etc… Evidemment dans ces conditions, des mini jeux relationnels surviennent, plus ou moins blessants pour les uns ou les autres (et je souffre de sentir cela), beaucoup de non dits restent en suspens, créant de la frustration chez certains (dont je fais généralement partie), parce que je n’aime pas la confusion, ni qu’on n’aille pas jusqu’au bout. Si vous êtes insolent avec moi, vous me direz peut-être (et vous aurez raison sur ce coup-là) : « Tu as décidément bien fait de faire ce métier. Vu la gravité de ton cas, c’était ça ou une solide thérapie ! » 🙂

Assumer sa différence

Peut-être que vous vous reconnaissez dans ce portrait de « pseudo-sociopathe » relationnel. Peut-être que vous aussi, vous préférez une vraie conversation à dix interactions de façade. Peut-être que vous aussi, vous avez cette exigence un peu sauvage de l’authenticité dans les échanges humains. Peut-être enfin qu’à force de participer ou animer des débats, vous ne vous contentez plus d’arguments faciles, d’idées mille fois entendues, et vous êtes lassés d’entendre de pseudos sachants, qui ne voient pas que leurs propos experts sont en fait sur déterminés par leurs croyances qu’ils prennent pour la vérité.

Si c’est le cas, sachez que cette différence peut devenir une force. Dans un monde saturé de communication superficielle, votre capacité à créer du lien profond devient précieuse. Votre rapidité à percevoir ce qui se joue « en dessous de la ligne de flottaison » pour chacun, votre entraînement à comprendre l’intention avant qu’elle ne soit explicitée, à synthétiser très vite et à faire des liens, peut se révéler un atout décisif dans le cadre du coaching.

Vos clients, vos collègues, (et même vos proches dans une certaine mesure) apprécient non seulement votre authenticité, mais aussi la compétence de synthèse et d’orientation solutions que vous leur offrez, comme une seconde nature (ou une première nature d’ailleurs !).

Le coaching individuel ou d’équipe peut vraiment créer de la valeur pour quelqu’un comme vous, que vous soyez coach ou coaché. Parce qu’il offre enfin un cadre légitime à cette exigence relationnelle, un espace où aller à l’essentiel n’est plus une bizarrerie mais une méthode, un fonds de commerce même.

Être un homme de relation, ce n’est pas forcément être mondain. C’est parfois accepter d’être différent, exigeant, authentique. Et découvrir que cette différence, loin d’être un handicap, peut devenir une belle contribution au monde.

Perso, j’ai trouvé dans le coaching, une place dans ce monde dans lequel je me vivais avant cela comme un passager clandestin.

Pourquoi devenir coach quand on a ce profil ?

Si vous vous reconnaissez dans cette description, le coaching pourrait bien être votre voie royale. Pas par défaut, mais par vocation profonde. Voici pourquoi cette profession semble taillée sur mesure pour les « allergiques aux relations superficielles » que nous sommes.

D’abord, le coaching légitime votre besoin d’aller au cœur des choses. Là où ailleurs on vous reproche d’être « trop direct » ou « trop intense », ici c’est exactement ce qu’on attend de vous. Vos clients ne viennent pas pour du bavardage, ils viennent pour avancer, débloquer, transformer. Votre impatience face au superficiel devient alors un atout précieux qui leur fait gagner un temps considérable.

Ensuite, votre hypersensibilité aux dynamiques relationnelles, cette capacité à percevoir les non-dits et les enjeux cachés, devient un radar professionnel exceptionnel. Vous détectez les résistances avant qu’elles ne s’expriment, vous sentez les émotions sous-jacentes, vous percevez les véritables motivations derrière les discours convenus. Cette acuité relationnelle, qui peut vous épuiser dans les contextes sociaux ordinaires, devient ici votre principal outil de travail.

Votre exigence d’authenticité trouve enfin un espace où s’exprimer pleinement. Dans le cadre sécurisant du coaching, vous pouvez inviter vos clients à lâcher leurs masques sociaux, à explorer leurs vulnérabilités, à confronter leurs contradictions. Cette invitation à l’authenticité, que vous portez naturellement, devient alors un cadeau inestimable que vous offrez à ceux qui vous font confiance.

Mettre votre spécificité relationnelle au service des autres

Votre différence relationnelle ne devrait plus être vécue comme un handicap social, mais comme une compétence rare et précieuse. Dans un monde où les relations humaines se déshumanisent, où les interactions se digitalisent, où l’efficacité prime sur la profondeur, vous offrez quelque chose d’unique : la possibilité d’une rencontre vraie.

Concrètement, votre capacité à créer rapidement de l’intimité professionnelle permet à vos clients d’accéder à des parts d’eux-mêmes qu’ils n’explorent habituellement pas. Cette zone de confort élargie devient alors un terrain de jeu pour l’exploration de nouvelles possibilités, de nouveaux comportements, de nouvelles façons d’être au monde.

Votre intolérance aux faux-semblants devient un détecteur de cohérence redoutable. Vous aidez vos clients à aligner leurs valeurs profondes avec leurs actions, à identifier les décalages entre leurs aspirations et leur réalité, à sortir des rôles qu’ils jouent sans s’en apercevoir.

Votre besoin de solutions concrètes empêche vos accompagnements de tourner en rond. Là où d’autres se complaisent dans l’analyse sans fin des problèmes, vous maintenez le cap vers l’action, vers le changement réel, vers la transformation tangible.

En quoi cela donnera du sens à votre vie

Faire du coaching quand on a ce profil relationnel, c’est enfin trouver un métier qui nous ressemble. C’est découvrir qu’on peut être payé pour être soi-même, avec ses exigences, ses intuitions, sa façon particulière d’entrer en relation avec les autres.

C’est aussi contribuer à quelque chose de plus grand que soi. Dans une société où les relations deviennent de plus en plus superficielles, où l’isolement gagne du terrain, où les gens ont de plus en plus de mal à se comprendre vraiment, vous devenez un artisan de la relation authentique. Vous créez des espaces où l’humain peut se révéler dans toute sa complexité et sa beauté.

Chaque accompagnement devient alors une aventure humaine unique. Vous ne répétez jamais le même coaching, parce que chaque personne porte en elle un univers singulier que vous allez explorer ensemble. Cette richesse relationnelle nourrit votre besoin profond de connexion authentique et donne un sens profond à votre hypersensibilité.

Vous découvrez également que votre différence inspire. Vos clients, en vous voyant assumer votre singularité, trouvent le courage d’assumer la leur. Votre authenticité les autorise à être authentiques. Votre vulnérabilité assumée leur donne la permission d’explorer la leur. Vous devenez, sans le chercher, un modèle de liberté d’être.

La nécessité de se former

Mais attention : avoir ce profil relationnel ne suffit pas pour devenir un bon coach. Cette sensibilité particulière doit être affinée, structurée, professionnalisée. La formation au coaching vous donnera les outils pour canaliser votre intuition, pour cadrer vos interventions, pour maintenir la bonne distance relationnelle.

Une formation solide vous apprendra à distinguer vos projections de la réalité de votre client, à gérer votre hypersensibilité pour qu’elle serve l’autre plutôt que de vous submerger, à structurer vos accompagnements pour qu’ils mènent quelque part de concret.

Elle vous donnera aussi la légitimité professionnelle nécessaire. Face à vos futurs clients, vous ne serez plus « quelqu’un qui comprend bien les gens » mais un professionnel formé, avec des méthodes, des références, une déontologie. Cette légitimité vous permettra d’occuper pleinement votre place et de faire payer votre valeur à sa juste mesure.

La formation vous offrira également un cadre rassurant pour expérimenter votre style. Vous apprendrez à doser votre intensité relationnelle, à l’adapter aux besoins de chaque client, à la mettre au service d’objectifs précis plutôt que de suivre seulement votre élan naturel.

Trouver le bon superviseur : un enjeu crucial

Si vous êtes déjà coach avec ce profil, vous savez combien il est important d’avoir un superviseur qui vous comprend. Pas seulement techniquement, mais humainement. Un superviseur qui reconnaît votre singularité comme une force plutôt que comme un problème à corriger.

Trop de coachs avec ce profil se retrouvent en supervision avec des personnes qui essaient de les « normaliser », de les rendre plus « professionnels » au sens convenu du terme. C’est exactement l’inverse de ce dont vous avez besoin. Vous avez besoin de quelqu’un qui vous aide à assumer pleinement votre différence, à en faire un atout encore plus puissant.

Le bon superviseur pour vous sera probablement quelqu’un qui vous ressemble, qui a lui-même traversé cette tension entre besoin d’authenticité et contraintes professionnelles. Quelqu’un qui comprend de l’intérieur ce que vous vivez, qui peut vous aider à transformer votre vulnérabilité en force sans vous dénaturer.

Cette supervision spécialisée vous aidera à développer votre style unique, à assumer vos spécificités comme des compétences professionnelles, à gérer les défis particuliers que pose votre profil (gestion de l’énergie, maintien des limites, prévention de l’épuisement).

Elle vous donnera aussi la confiance nécessaire pour oser être pleinement vous-même dans vos accompagnements, pour arrêter de vous excuser d’être différent et commencer à célébrer cette différence comme votre plus grande valeur ajoutée.

Car au final, c’est bien de cela qu’il s’agit : faire de votre singularité relationnelle non plus un handicap social, mais votre signature professionnelle unique. Dans un métier où l’humain est au centre, votre façon particulière d’être humain devient votre plus précieux capital.

Vous vous reconnaissez dans ce profil ? Parlons-en.

Si ce portrait vous ressemble, si vous ressentez cette tension entre votre besoin d’authenticité relationnelle et les conventions du métier de coach, vous n’êtes pas seul(e). Et surtout, vous n’avez pas à choisir entre être professionnel et être vous-même.

Que vous soyez coach débutant cherchant à assumer votre différence comme un atout, ou coach expérimenté ayant besoin d’un regard bienveillant sur votre singularité, je propose des séances de supervision adaptées à votre profil.

Ce que nous explorerons ensemble :

Première séance gratuite d’une demi-heure pour faire connaissance et voir si nous sommes sur la même longueur d’onde et si mon accompagnement peut vous être utile.

Parce qu’être un coach authentique, c’est d’abord oser être authentiquement soi.

[Prendre rendez-vous pour un échange découverte]

Ou bien contactez-moi directement sur mon mobile : 0671849706

« Enfin quelqu’un qui comprend que notre différence n’est pas un problème à résoudre, mais une richesse à cultiver. » – Marie, coach depuis 3 ans

FAQ – Devenir coach quand on déteste les relations superficielles

Réponses aux questions fréquentes des personnes en quête d’authenticité relationnelle dans le coaching

  • Peut-on être coach si l’on n’apprécie pas les événements de networking et les relations superficielles ?

    Oui, il est tout à fait possible, voire pertinent, de devenir coach sans aimer les interactions superficielles ni les événements de networking. Le coaching valorise justement l’authenticité, la profondeur et la capacité à établir des relations sincères et impactantes. Votre réserve naturelle et votre exigence relationnelle peuvent devenir, dans ce métier, de véritables atouts.

  • Qu’est-ce qui différencie un coach ‘allergique’ aux relations superficielles ?

    Ce qui distingue ce profil de coach, c’est la recherche constante de conversations authentiques, la volonté d’aller à l’essentiel, de trouver des solutions concrètes, de partager des ressentis profonds et d’obtenir un élan réel vers l’action. Ce type de coach est moins intéressé par les conventions sociales et préfère les échanges vrais et constructifs.

  • L’hypersensibilité relationnelle est-elle un handicap ou un atout en tant que coach ?

    L’hypersensibilité relationnelle, lorsqu’elle est canalisée, constitue un atout majeur pour le coaching. Elle permet de percevoir les non-dits, de ressentir les enjeux cachés et d’accompagner les clients sur le chemin de l’authenticité et de la transformation. Avec la formation et la supervision adaptées, elle s’affine et devient une compétence professionnelle précieuse.

  • Comment transformer son exigence d’authenticité en compétence professionnelle ?

    L’exigence d’authenticité trouve pleinement sa place dans le coaching. Elle permet d’inviter les clients à explorer leurs véritables motivations, à dépasser les masques sociaux et à s’aligner avec leurs valeurs profondes. Une formation solide aide à structurer cette intensité et à la mettre au service de l’autre de façon éthique et efficace.

  • Pourquoi la formation est-elle indispensable pour les coachs à la sensibilité atypique ?

    La formation apporte les outils méthodologiques nécessaires pour canaliser votre sensibilité, distinguer vos projections de la réalité du client, maintenir une distance professionnelle et structurer les accompagnements. Elle légitime aussi votre posture de coach, vous permettant de passer du statut de ‘personne compréhensive’ à celui de professionnel du développement humain.

  • Quel type de supervision rechercher quand on a un profil authentique et intense ?

    Il est crucial de trouver un superviseur qui valorise votre singularité, comprend vos dilemmes et vous aide à transformer votre vulnérabilité en force. Privilégiez la supervision avec un professionnel ayant lui-même traversé ce type de parcours, capable de soutenir le développement de votre style unique sans vous standardiser.

  • Le coaching individuel ou d’équipe est-il adapté à tous les profils relationnels ?

    Le coaching, qu’il soit individuel ou collectif, peut être particulièrement épanouissant pour les personnes en quête de sens et d’authenticité dans la relation. C’est un métier qui permet d’exploiter la capacité à synthétiser, orienter vers la solution et créer des liens de confiance profonds, loin du bavardage ou des jeux sociaux superficiels.

  • Quelles difficultés les personnes authentiques rencontrent-elles pour démarcher ou prospecter ?

    La principale difficulté réside dans le rejet des interactions conventionnelles et la difficulté à supporter les discussions superficielles souvent présentes dans les démarches commerciales traditionnelles. Pour dépasser cela, il est recommandé d’adopter une approche de prospection fondée sur la rencontre vraie et le partage de valeurs, en privilégiant la qualité des contacts à la quantité.

  • Quels bénéfices trouve-t-on à assumer sa différence dans le coaching ?

    Assumer sa différence permet de s’épanouir dans un métier qui valorise l’authenticité, la profondeur et la contribution au développement de l’autre. Votre singularité inspire vos clients, leur offre la possibilité de se révéler, et donne un sens profond à votre propre parcours et à votre hypersensibilité.

  • Comment débuter si l’on se retrouve dans ce portrait et que l’on souhaite devenir coach ?

    Commencez par vous former sérieusement afin de structurer votre posture et transformer vos qualités personnelles en outils professionnels. Cherchez des formateurs et des superviseurs sensibles à votre profil atypique. Enfin, rapprochez-vous d’un écosystème qui valorise l’authenticité et la relation véritable. Vous pouvez également prendre rendez-vous pour un échange découverte ou contacter directement au 0671849706 pour discuter de votre projet.

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

Articles similaires

Parce que vous avez peut être envie d'approfondir d'autres sujets

Surmontez vos peurs fondamentales avec un …

Comment Travailler avec les peurs fondamentales en coaching ? C’est le thème sous-jacent de nombreuses séances de coaching. Si vous êtes profondément réceptif à vos clients, il leur arrivera naturellement de vous faire part de ...

lire la suite arrow-read-more

Posture de coach ou imposture…

Dans le coaching, on le sait tous, la posture est primordiale. Dans le sport, on sait bien qu’un bon geste n’aura d’impact que s’il est effectué dans la bonne posture et dans le bon positionnement. ...

lire la suite arrow-read-more