Dans notre formation coaching d’équipe et au leadership positif, nous prenons appui sur le modèle des 4 éléments : Terre, Eau, Air, Feu
- La Terre représente les appuis solides, les méthodes, les cadres et les règles qui structurent
- L’Eau représente le lien, la fluidité des relations, la cohésion de groupe, la prise d’appui sur la dynamique de groupe
- L’Air représente l’inspiration, le partage d’idées, la coopération transverse, la capacité à débattre en équipe pour être plus créatifs et ouverts à des remises en question constructives
- Le Feu représente la fixation de caps ambitieux, la responsabilité et la liberté de décider, en choisissant un présent aligné avec le futur désiré plutôt qu’avec le passé subi.
Les 4 éléments de la maîtrise de soi
- Terre : l’engagement jusqu’au bout et dans le plus grand calme, avec une confiance fondamentale (en soi, en la vie, en l’autre…)
- Eau : un contact permanent avec l’autre, avec les autres (même si on est un ermite, dans ce cas le contact est intérieur, mais il est tout de même là), car personne ne peut réussir absolument seul. Toute réussite est le fruit du travail collectif d’un réseau, même indirectement. (Le corps d’un solitaire a bien été mis au monde par une maman, il a bien été élevé dans une société dont il s’est imprégné de la culture, il a rencontré des personnes clés, qui l’ont influencé en bien ou en mal… on ne peut pas ne pas être en relation avec les autres !)
- Air : un idéal et une ouverture intuitive délibérément orientée vers les solutions
- Feu : conscience que je suis quelque part responsable de cette situation (quelle qu’elle soit) , donc j’ai un certain pouvoir sur elle. Même si je n’en suis que témoin, je suis déjà dedans et avec. Dès lors, elle est à moi, elle est en moi, elle est une partie de mon monde… donc je peux la changer. Comment ? En me transformant moi-même de l’intérieur (voir l’article : changer le monde). L’effet sur l’extérieur est obligatoire, mais il ne m’appartient pas et je ne m’y intéresse pas plus que ça. Le résultat : je l’accueille avec joie, amour et détachement, quand il survient, mais je n’en fais pas toute une histoire…
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Le coaching d’équipe est un métier à part entière avec :
- un état d’esprit particulier
- des postures spécifiques en fonction des différentes phases de l’accompagnement
- des méthodes structurantes, des dispositifs ad hoc, des outils et des pratiques ainsi que des tours de mains professionnels
Il faut beaucoup s’entraîner et pratiquer pour maîtriser ce métier. En effet, le coaching d’équipe ne souffre pas l’amateurisme, parce que l’équipe est une entité collective qui a beaucoup de pouvoir, au sein de laquelle circulent des énergies fortes, qui peuvent causer du dégât si on les canalise mal. Le coach peut causer des torts considérables, mais il peut aussi s’en prendre lui-même plein la tête s’il ne prend garde à bien se positionner. Il y a de nombreuses pratiques utiles dans le coaching d’équipe, qui requièrent des savoir faire spécifiques, finalement assez peu répandus. Donc on n’a généralement pas tellement de souvenirs de les avoir vus pratiqués :
- Bâtir une architecture en fonction d’un bon diagnostic énergétique d’équipe
- Animer un débat, un Ad Vitam, un bilan de fonctionnement ou un atelier de co-développement
- Offrir une écoute de 4ème niveau et des feed-backs systémiques
- Former le client à la tenue des rôles délégués lors de ses réunions
- Optimiser les interfaces entre deux équipes
- Etc…
Toutes ces pratiques sont faciles à comprendre, mais pas si faciles à mettre en oeuvre. Pour exceller dans cet art, vous devez beaucoup vous entraîner. C’est pourquoi, notre formation est construite avec 75% de training. Et, pour que vous exerciez vos talents dans votre propre style de coaching, les formateurs vous aideront à repérer vos points forts et vos axes d’amélioration (et vous pourrez aussi vous appuyer sur notre référentiel de compétences de coach d’équipe).
Les 4 phases logiques d’un coaching
Ces 4 phases se complètent logiquement, mais ne sont pas forcément rigoureusement successives : prenons ces 4 phases avec une certaine souplesse : elles ne sont qu’un point de repère pour se comprendre, un outil pour nous aider à bâtir un accompagnement qui tienne la route, pas un carcan pour nous enfermer.
CONTRAT : Avant de démarrer un accompagnement, il est nécessaire de se mettre d’accord au moins sur la destination et les modalités de travail (poser le cadre finalement : le cadre de l’accompagnement, mais aussi le cadre de la séance, voir le cadre d’une séquence de la séance). C’est ce que nous appelons le contrat ! Définir les résultats et leurs bénéfices, les indicateurs, les échéances, les étapes, etc… En coaching, cela se fait sur la ligne de départ.
OUVERTURE : Ensuite, il faut bien envisager sur quoi prendre appui pour poser un pas en avant… C’est l’occasion pour le client de mettre à plat son cadre de référence. Le coach observe la manière dont la relation se met en place avec ce client. Elle en dit long sur les modes de fonctionnements du client, ses points d’appui et ses potentiels. C’est dans cette phase du travail, où l’on évoque aussi les freins, les difficultés, les empêchements de toutes nature (croyances limitantes, limites énergétiques et émotionnelles, contraintes objectives, carences de compétences et de moyens, etc…). C’est donc notamment à cette occasion que le coach entend comment le client pose son équation, comment il s’enferme tout seul à l’intérieur du problème, comment il s’y prend pour ne pas trouver les solutions qu’il cherche. Cette phase de recherche des appuis et des entraves du client est souvent l’opportunité pour le coach de consolider la relation depuis une qualité de Présence et une écoute profonde, qui se traduira entre autres par des feed-backs positifs, des reformulations gratifiantes, des validations et la modélisation des ressources du client… C’est à l’issue de cette phase que se produiront fréquemment des insights chez le client, qui peuvent parfois déboucher sur de nouvelles perspectives qui le libèrent de ses contraintes mentales. Cela s’obtient par des questions de plus en plus « impertinentes », de plus en plus confrontantes !
SOLUTIONS : Quand le champs des possibles est enfin ouvert et que l’espace solutions s’ouvre devant le client, il lui reste à bâtir une solution avec des options nouvelles, depuis le nouveau point de vue envisagé qu’il s’est dégagé (voir : orientation solutions)
ENGAGEMENTS : Il est alors temps d’engager des actions concrètes, avec des premiers pas stimulants et encourageants, puis de les ancrer sur la durée pour pérenniser le mouvement vertueux. C’est le moment d’intégrer, de digérer, de métaboliser les effets de l’insight. C’est l’occasion pour le coach de challenger son client avec des questions qui l’amènent à s’engager, à préciser son tir, à anticiper sur la suite, à se projeter sur le résultat, à réunir les conditions de réussite, à capitaliser sur ses prochaines victoires rapides.