Qu’est-ce qui fait qu’on peut être heureux au travail ? La même chose qui fait qu’on est heureux dans la vie… Que ce soit au travail ou ailleurs, tant qu’on a besoin de quelque chose pour être heureux, on n’est pas heureux : ni quand cette chose nous manque, ni même quand on la détient.

Qu’est-ce qu’on peut « faire » pour être heureux au travail ?

  • faut-il gagner plus d’argent, pour se sentir bien ?
  • faut-il rendre ses ascendants fiers de soi, pour se sentir reconnu ?
  • faut-il  construire une carrière, une réputation, une entreprise, pour enfin pouvoir être heureux au travail ?
  • faut-il  réaliser des projets, participer à une grande chose, pour pouvoir être épanoui dans son travail ?
  • faut-il éprouver du plaisir, connaître des satisfactions, pour être joyeux ?
  • faut-il  devenir “quelqu’un”, pour pouvoir s’aimer soi-même ?
Tant qu’on cherche à mettre le bonheur en équation, à poser des prérequis au bonheur, à réunir des circonstances extérieures, on cherche finalement à s’acheter du bonheur en boite (vous en trouverez en paquets de six dans tous les supermarchés :-), et on ne parvient pas à être heureux au travail, ni elle part ! Si c’était le cas, ça se saurait, vous seriez heureux à votre travail depuis longtemps. Mais à chaque fois que vous avez obtenu ce que vous désiriez, vous n’avez été satisfait que ponctuellement, et cela ne vous a pas rendu plus heureux durablement. La preuve, c’est que vous vous êtes remis presque aussitôt en quête d’une prochaine satisfaction (ou bien à fuir la prochaine insatisfaction, ce qui revient au même). En fait, pour être heureux, à proprement parler : il n’y a rien à « faire » !

La grande confusion qui empêche l’accès au bonheur

Les problèmes que nous rencontrons dans nos vies n’ont rien avoir avec le fait d’être heureux au travail ou malheureux (voir à ce sujet cet autre article : bien-être au travail). Ce qui nous empêche d’être heureux vient toujours d’une seule et même confusion :

Nous croyons que pour être heureux à l’intérieur il faut acquérir des objets à l’extérieur (j’entends par « objets » tout ce qui est objectif : des évènements, des circonstances, des situations, des perceptions, des pensées, et pas que des choses matérielles.), alors que c’est exactement l’inverse :

Nous n’avons ainsi rien à faire pour être heureux au travail et dans la vie, nous le sommes déjà par nature. Et quand cet état naturel de bonheur s’épanouit, parce qu’il n’est pas entravé, obscurci par des couches superposées de souffrances et de croyances diverses (visant à nous protéger de ces souffrances), les circonstances extérieures s’alignent d’elles-mêmes, parce que nos actes expriment l’harmonie intérieure dans laquelle nous vivons. être heureux Tarifs de coaching pour les particuliers

D’où vient le malheur ?

A cause de cette erreur d’appréciation de ce que nous sommes vraiment, de ce manque de clarté très répandu, on se restreint, on s’enferme inutilement dans une étroitesse qui crée notre propre malheur.. Par-dessus notre nature d’être la conscience pure et sans limite, viennent se surimposer des pensées (fausses), des croyances à propos de nos limites, en partant de la fausse prémisse que nous serions notre corps, ou notre mental… Du coup, on se sent vulnérable et on se protège. Et ces multiples protections, occupations, et autres réactions compensatoires, au sein desquelles nous nous agitons, ne font que nous enliser davantage dans la croyance fausse que nous sommes ce corps-mental, limité et périssable. Dans cette perspective étroite, quoi qu’on fasse pour s’en sortir, on ne fait que renforcer notre système de défense, qui renforce le pré-supposé de départ, et le rend de plus en plus inaccessible, de plus en plus enfoui…

Quelle est votre véritable nature ?

Nous ne sommes ni nos pensées, ni nos sentiments, ni nos perceptions sensorielles. Qu’y a-t-il de commun entre une pensée, une émotion ou une perception ? Rien. Hormis que nous en sommes conscient. Leur seul point commun c’est nous-même, qui sommes conscient de chacune d’entre elles. Autrement dit, notre nature profonde n’est pas la pensée, le ressenti ou la perception. Notre nature profonde est la conscience, elle-même. Ici, je l’affirme, mais c’est à vous de le vérifier par vous-même dans votre propre expérience…

Et pour reprendre une métaphore traditionnelle de l’Advaita Vedanta, la conscience ne dépend pas plus de ses contenus (ce dont la conscience est consciente), que l’espace n’est affecté par les objets qu’il contient :

Quelle que soit l’expérience que l’on fasse, bonne ou mauvaise, la conscience profonde que l’on est, n’est en rien affectée par cette expérience.

Vous êtes l’espace vaste de la conscience

Vous êtes cet espace vaste et vivant qui perçoit, ressent et pense. Mais qui n’est pas affecté par ce qu’il perçoit, ressent et pense. Ce que vous êtes, essentiellement, est ce qui est indépendant des circonstances. Et que diriez-vous que pourrait ressentir un tel être, qui ne connaîtrait pas de limites, pas de contradictions, pas d’oppositions, et qui serait conscient d’être comme ça ? Il n’est pas néant, il n’est pas rien. Il n’est pas inconscient non plus. Il est la conscience, conscience de soi-même, consciente d’être consciente… Voilà ce que vous êtes : vous n’êtes pas rien, c’est une évidence. Et vous le savez de manière intime et indubitable. Vous êtes, et vous êtes conscient d’être ! Cet être que vous êtes, est expansion, et affirmation positive : Ce que vous êtes, de quelque manière qu’on le nomme, est donc forcément… heureux, puisque sans contrainte ! C’est sa nature originelle, fondamentale, essentielle, unique. Ceci est peut-être un peu abstrait et cette approche par la lucidité au sommet, ne convient probablement pas à tout le monde. Toutefois elle s’impose à tous, mais d’une manière différente pour chacun, tant il est vrai que nous sommes à la fois tous pareils et tous différents (tous la même nature, mais chacun est une expression différenciée, à l’infini complémentaire de chaque autre). Cela dit, si vous voulez être heureux au travail, considérez votre nature profonde et débranchez la machine à raconter des histoires d’ennui et de contrariété au travail. Si vous vous contentiez de faire votre job, sans gamberger, en vous concentrant sur chaque activité, vous seriez sans filtre, sans histoire, et vous seriez simplement heureux au travail, comme partout ailleurs.

Expérience d’unité

Les témoignages sont nombreux de personnes comme vous et moi, qui ont reconnu leur nature véritable à l’occasion de circonstances inattendues. Ce personnes se sont trouvées dans des situations extrêmes, grâce auxquelles elles ont soudain perçu l’Unité sous-jacente, cette reconnaissance intime qu’ils sont eux-mêmes cette unité qui les entoure en même temps qu’elle pulse à l’intérieur d’eux-mêmes :

Ces personnes ont en commun d’avoir soudain pu accéder à une autre dimension de la conscience. Le choc de la situation a été si intense qu’il a opéré une fêlure dans leur réseau mental de croyances à propos de ce qu’ils sont. Ils se sont brutalement découvert :

Le témoignage vibrant de Philippe, laisse à penser que cette transformation a opéré en lui, du sein même de l’épreuve redoutable à laquelle il a été confronté. Cet homme s’est retrouvé un jour dans une situation très difficile à supporter, bien plus que de se sentir mal dans son travail. Et pourtant il a pu transformer sa façon de voir et faire l’expérience du bonheur, tout simple et immense. UN retournement inattendu de sa vision du monde, de sa propre situation et de lui-même. Ouvrez votre cœur et écoutez…

Bonheur indépendant des circonstances

Etre pleinement heureux, vivre l’expérience du bonheur indépendant des circonstances, suppose de voir cela clairement. Alors, peu à peu les vieilles habitudes, les vieux conditionnements se délitent progressivement. Quand on voit cela, on n’est plus pressé, on n ‘a plus d’angoisse. Ce n’est pas pour cela qu’on s’endort. Non, au contraire, c’est plutôt un éveil (voir : « S’éveiller de l’état de veille » ). Mais c’est un éveil à la tranquillité fondamentale de notre nature. Cette tranquillité est très active, très créative, très concentrée. Et plus elle s’épanouit, plus elle s’amplifie dans une quadruple direction :

Après, vivant comme tout le monde dans l’expérience de la dualité, en aval de cette conscience de soi, il y a des limites et des oppositions qui s’imposent au corps et au mental, évidemment. Mais ces limites qui affectent notre personnage, ne nous affectent pas en profondeur. Notre nature profonde d’être heureux n’est donc pas affectée en profondeur par les vicissitudes de l’expérience. Rassurez-vous, cela n’a rien à voir avec de la schizophrénie : vous ne vous prenez pas pour quelqu’un d’autre. Au contraire, vous cessez de vous prendre pour quelqu’un. Vous êtes celui qui perçoit, et définitivement vous n’êtes pas celui qui est perçu. Comment incarner cela, simplement, au jour le jour, dans nos activités courantes ? Tarifs de coaching pour les particuliers

Se réaliser, c’est travailler par plaisir

Du coup, si on revient à notre quotidien à tous, par exemple si on considère le travail, qui est souvent une grande source de souffrance pour beaucoup : être heureux au travail, c’est travailler par plaisir. Et pour rien ! Pas « pour » être heureux, mais plutôt « parce que » on est heureux ! C’est presque pareil à première vue, mais c’est fondamentalement différent…

  • Attention, quand je dis « pour rien », je ne dis pas qu’il faille travailler sans accueillir les fruits du travail avec plaisir et gratitude.
  • Je ne dis pas qu’il faille travailler gratuitement, sans salaire (ça ce serait une utopie, une histoire de conte de fées qu’il faut laisser aux petits enfants. Ill faut bien gagner de quoi se nourrir et se vêtir, et donc toucher de l’argent en rémunération de l’énergie engagée dans le travail, c’est évident. Mais ça c’est fonctionnel, cela n’a rien à voir avec le sens profond du travail, ce n’est pas cela qui peut vous rendre heureux et épanoui).

Ce que je dis, c’est qu’il faut travailler généreusement, gratuitement dans le sens qu’il n’y a pas à nourrir une attente de résultat, une projection sur le futur. Pour être heureux, il faut travailler dans l’instant présent, en donnant tout son coeur à l’ouvrage, en faisant de son mieux, et en étant parfaitement concentré, présent, engagé.

Etre serein, trouver la paix intérieure ?

C'est beaucoup plus simple que vous ne l'imaginez. Quelques séances de coaching peuvent vous aider à vous recentrer, à y voir clair et à prendre quelques décisions salutaires. Ne restez pas seul(e) avec votre difficulté. Voyez courageusement comment la résoudre, ou comment vivre avec !

Voyons ce qu'on pourrait faire ensemble...

Lâcher prise sur les résultats

Le travail aura des effets, c’est certain. Il y aura un résultat à l’action, mais ce résultat est secondaire. être heureux au travail ne dépend pas de l’obtention d’une promotion ou de combien on gagne. Les résultats ne sont pas à notre portée

  • D’abord parce que ce résultat survient généralement plus tard, donc pas “maintenant”, et donc d’un certain point de vue : “pas réel pour moi maintenant”, puisque je n’en fais pas l’expérience maintenant. (L’instant présent est le seul dont je puisse faire l’expérience, depuis toujours et à jamais. Le reste -passé et futur- n’est en définitive qu’une élucubration mentale, une représentation qui se projette comme une sorte de ligne du temps à partir de fragments de mémoire, reconstitués artificiellement).
  • Ensuite, parce que le résultat ne nous appartient pas. Il y a tellement de facteurs qui entrent en jeu… Vous faîtes quelque chose qui devrait normalement produire un effet donné, mais il se met à pleuvoir, ou bien il y a un attentat, ou bien vous avez un AVC, ou bien l’autre change d’avis, ou bien le coup part finalement de travers à cause du vent, etc… Et du coup, l’effet produit est différent de l’effet attendu. Pourtant vous avez bien fait et bien “réussi” ce que vous aviez à faire. Mais voilà, vous n’êtes pas le seul “agissant” dans votre environnement, et comme tout interagit avec tout, ce que vous faîtes ne suffit pas toujours à provoquer mécaniquement les résultats attendus.

Du coup, si le résultat n’est pas le but de l’action, à quoi sert elle et quel est son but ?

Le but de l’action est elle-même !  (voir à ce propos cet article sur la puissance de l’action juste).

Travailler « Parce que » et non pas « Pour »…

Travailler, est un « besoin naturel, un peu comme manger par exemple. Pourquoi mange-t-on ?

  • parce que j’ai faim,
  • parce que cela me fait plaisir,
  • parce que mon corps ressent ce besoin ou cette envie

Finalement le mieux n’est-il pas encore de manger PARCE QUE (plutôt que POUR se nourrir, grandir, se reconstituer des réserves…). Je mange parce que j’en ai envie, et je travaille parce que j’aime mon activité. J’aime accomplir ces tâches (autrement, il faut changer de job, et se recentrer sur sa vocation !) Le reste (l’effet, le résultat) ne m’appartient pas, et je n’ai aucun pouvoir dessus. A la limite, je ne m’y intéresse pas. Je ne polarise pas dessus, je n’y accroche pas de fantasme. Reconnaître qu’on n’a pas le pouvoir qu’on croyait sur le résultat est à la fois une déception et un soulagement. Vous ne trouvez pas ?

  • décevant, parce que constatant que je n’ai pas autant de pouvoir que je croyais, le “moi” que je croyais être n’est pas si important que ça. On peut même se demander à quoi il sert, s’il est impuissant…
  • soulagement, parce que dès lors, je peux me concentrer sur le pouvoir que j’ai vraiment, au lieu de me disperser avec celui que je n’ai pas. C’est plus reposant, de me concentrer sur maintenant, et faire ce qui est à faire du mieux que je peux, sans me faire de souci parasite…

La seule responsabilité est peut-être de faire ce qui est en train de se faire, maintenant. Comme dans la méditation, il faut lâcher les pensées et rester tranquille, concentré sur son travail de l’instant présent (voir cet article : apprendre à méditer) C’est à la fois peu et beaucoup. En fait, c’est : TOUT ! Voir : nos tarifs de coaching pour les particuliers

Comment être heureux au travail ?

Ne pas se chercher dans le travail :si on cesse de se projeter dans un quelconque résultat ultérieur, on ne se cherche plus dans le travail : on se laisse trouver par le travail. On ne demande pas au travail de nous procurer du plaisir et encore moins du bonheur, on le fait parce qu’il doit être fait, parce que c’est à nous de le faire, parce que c’est notre vocation dans la vie d’accomplir cette tâche (voir : Trouver sa vocation). Du coup c’est un honneur d’exercer son métier et de servir des clients qui nous offrent leur confiance. C’est avec gratitude que nous procédons aux actes professionnels, auxquels nous nous entraînons chaque jour, pour être chaque jour en progrès, pour être chaque jour meilleur… Dans cette perspective rien n’est à rejeter, aucune expérience n’est mauvaise en soi, ni la contrariété, ni la maladie, l’accident ou la mort. Ce n’est pas triste, ni morose, c’est joyeux au contraire, puisque c’est la vie.

Le plaisir au travail…

Tout le monde parle de retrouver du plaisir dans son travail. En effet, c’est naturel d’éprouver naturel, mais comme en amour, il ne faut pas chercher le plaisir, mais le laisser venir spontanément.

  • Quand on cherche le plaisir dans le travail, des fois on le trouve, mais des fois non. C’est potentiellement frustrant, voire insécurisant…
  • Quand on cherche le bien-être au travail, on ne le trouve pas, car il n’est pas dans les choses, dans les évènements ou les situations. Donc pas non plus dans le travail ! Même dire que le bonheur est en “moi” est une formulation erronée. Le bonheur est ce que je suis, il est la joie pure de l’être, il ne peut donc être quelque part, pas plus en moi qu’en dehors de moi.. Quant au “moi”, c’est une histoire plus qu’incertaine…
  • Quand on se cherche soi-même dans le travail, on ne se trouve pas : on ne trouve que le travail lui-même. Mais le travail sans tout ce qu’il y a autour (c’est-à-dire les attentes, les espoirs, les projections, les inquiétudes, toutes ces pensées parasites qui se superposent à l’expérience pure et simple) ce simple travail n’est que pure expérience, il est miroir de ce que je suis. Je ne me trouve pas dans ce miroir, mais j’y vois un reflet de “je suis” dans “je fais”. Et ce “je suis” est pure expérience de la joie d’être. Du coup le travail est joie pure, si on n’y rajoute rien (lire à ce propos : “le pouvoir négatif des pensées toxiques“)

La simple joie d’être

La joie de vivre, la joie d’être, la joie d’être bien dans son travail, ces joies se trouvent dans les petites joies du quotidien :

  • la joie de travailler,
  • la joie de manger,
  • la joie de respirer,
  • la joie de bouger,
  • la joie d’aimer,
  • etc……

Il y a un grand amour et un grand humour aussi dans tout cela, qui est parfaitement simple. Simple comme la vastitude de l’espace du “je suis”. On a tous à faire avec des clients, externes ou internes. Si on cesse de se prendre pour son petit « moi », la relation au client est directe, simple, chaleureuse, sans étiquettes, sans intermédiaire. Du coup, elle est également sans confusion : je ne demande rien, j’offre un rayonnement généreux (tout en faisant payer le prix du travail effectué, nous l’avons déjà précisé. C’est du pur principe de réalité en action). Etre heureux au travail, c’est simple comme la vie est simple…quand on ne se la complique pas !

Et si tout était déjà parfait ?

La relation au client est parfaite, comme toutes les autres relations, parfaite comme elle est, avec toutes ses imperfections. Et on la vit, sans la moindre tentative de la manipuler, de la changer, ou de la qualifier d’une quelconque manière. L’expérience de ce partage immédiat est appréciée. Cela suffit. C’est sans lendemain ! Car demain est un autre jour…

La gratuité de la joie

C’est aussi joyeux qu’une source jaillit de terre, ou qu’un vol d’oiseau s’élance dans le ciel.  Aussi joyeux même que l’expérience d’une émotion comme la tristesse, qui est elle aussi une manifestation de la vie et de la joie de l’être. C’est aussi simple et naturel, cela fait partie du tout, dont c’est l’une des expressions à cet instant. Nous parlons ici du travail,  sous toutes ses formes. Le travail en tant qu’activité. Ce que nous venons de dire aussi bien à des gens qui n’ont pas d’emploi, tant qu’ils engagent leur attention dans une action, même momentanée.

Qu’est-ce que la joie ? Etre heureux d’être en vie…

Elle ne dépend pas des circonstances, c’est un état accessible à tout instant, même au sein d’une situation difficile, au coeur d’une émotion de colère, de peur, ou de tristesse. C’est une question de maturité émotionnelle, c’est un état qu’on apprend à retrouver en soi, à force d’y aller s’y ressourcer. On finit par y demeurer et y vivre sa vie depuis ce point d’appui. Cela ne veut pas dire que les tourments cessent comme par magie, mais ils n’ont plus la même emprise, ils ne parviennent plus à effacer ce plan de conscience de la profondeur de l’être, où vous expérimentez que vous ne risquez rien puisque vous êtes là…(un peu comme on dit à un enfant : »tu ne risques rien, je suis là »). Vous êtes là, vous êtes maintenant, vous êtes tout court. Et cela suffit. Le reste n’est que pensé. Et comment vous sentez-vous sans ces pensées pénibles ? Bien, probablement… Et oui, sans ces pensées, vous êtes bien. Le problème est qu’elles ne cessent de revenir en boucle et de changer de forme, changer d’objet. C’est une maladie mentale, dont nous sommes tous affectés. Voulez-vous en guérir ?

Un coaching pour retrouver la joie de vivre au travail

Un coach n’est pas un charlatan qui vend des élixirs de bonheur. Mais quelques séances pour vous remettre les yeux en face des trous, des fois cela ne fait pas de mal, et contribue à vous remettre d’aplomb. En vous reliant à votre profondeur, en vous reconnectant à ce qui est vrai pour vous, vous pourrez vous réaligner, vous remettre dans votre axe, rentrer chez vous finalement… Je suis toujours heureux d’accompagner une nouvelle personne, qui souhaite se mettre en chemin vers sa vérité, vers son bien-être intrinsèque. Je travaille par téléphone à travers des séances individuelles d’une heure. Je vous expliquerai comment ça marche et vous n’avez qu’à essayer pour voir.

Voir : nos tarifs de coaching pour les particuliers

Heureux de travailler ensemble ?

Ceux qui ont un emploi sont gratifiés d’une immense opportunité, celle de pouvoir éprouver la joie de travailler. Mais au lieu d’apprécier cette joie de travailler en équipe, on se plaint beaucoup, on se raconte qu’on souffre et qu’on est malheureux, avec des collègues décevants, un mauvais manager, des conditions de travail difficiles, trop de pression, trop de charge de travail, etc…
Ce n’est pas forcément faux, mais ce n’est qu’un aspect de la réalité : celui de la bouteille à moitié vide !
Voici un outil innovant, qui permet de refocaliser l’attention d’une équipe sur la bouteille à moitié pleine, en capitalisant sur les fiertés et les réussites, au lieu de stigmatiser les défauts, les erreurs et les échecs.
Mettre en place cet outil est un choix de management, qui valorise la vie et célèbre la joie de travailler ensemble.

Plus de joie dans votre équipe

Ne pas pouvoir partager sa joie l’amoindrit. Rappelez-vous de vos jeunes années quand, émerveillé par une découverte, vous bruliez d’impatience de la partager avec les autres. Et combien vous pouviez être frustré si vous vous heurtiez à des adultes désabusés ou trop occupés pour vous écouter …

La joie de travailler ensemble est l’une des finalités de la vie. Dans le panel de nos émotions, la joie est la seule qui soit positive (les trois autres fondamentales étant : la tristesse, la colère et la peur). Dans son expression la plus pure et la plus instinctive, elle donne envie de sauter, de danser, de chanter. Exprimer sa joie, c’est la laisser « monter en soi », c’est ressentir la tension dynamique qu’elle provoque, se remplir de l’énergie euphorisante qu’elle procure, puis la décharger en l’exprimant avec des mots, des chants, des gestes, des mouvements, des rires, des cris éventuellement…

La joie de travailler ensemble

La joie est un véritable moteur de la dynamique de votre équipe. C’est pourquoi il est très important de favoriser son expression, aussi souvent que possible, en accordant une importance toute particulière à la célébration des succès que rencontre l’équipe. Au-delà de l’énergie dégagée par la célébration, la réussite donne confiance, donne du rythme, et creuse le sillon des prochains succès. Nous avons volontairement choisi ce nom d’Ad Vitam, pour prendre le contre pied des « post mortem », réunions que certaines équipes organisent parfois pour faire le point sur ce qui s’est passé pendant le déroulement d’un projet. C’est une très bonne pratique, mais trop souvent orientée vers les problèmes et les difficultés qui ont jalonné le projet. Et puis, on y recourt généralement en fin de projet, quand on est déjà passé à autre chose, et qu’on n’a plus tellement envie d’y consacrer du temps.  On est déjà passé à autre chose, et on n’a plus tellement e temps à consacrer à analyser le passé. du coup, on n’en fait pas beaucoup, et on ne capitalise pas tant que ça sur l’expérience.

Les bénéfices de partager la joie en groupe

  • libérer la joie de travailler
  • donner du souffle
  • ancrer les succès dans la durée.

1- Le premier objectif est laisser s’exprimer la joie de travailler ensemble, pour donner de l’énergie positive à chacun et booster le moral des troupes.  Pour cela, l’ Ad Vitam s’organise autour des 2 axes  :

  • individuel et différencié, pour apporter une reconnaissance spécifique à chacun des acteurs du succès. Vous développez ainsi l’estime de soi, tout autant que l’estime des autres (puisque chacun se rend compte de ce que chacun a apporté).
  • collectif, pour souligner la joie de travailler ensemble, la confiance dans la capacité commune à atteindre les prochains objectifs.

2- Organiser un ad vitam permet de faire une pause et de prendre du recul. Les projets s’enchaînent souvent sans répit, et peuvent donner une impression de « jamais assez » ou de « jamais fini », parfois asphyxiante. 3- L’ad vitam permet d’ancrer les succès dans la durée. L’un de ses objectifs est en effet d’analyser ce qui a permis ce résultat. Ceci afin de modéliser la recette, de mutualiser les expériences, de chercher comment « faire plus de ce qui marche bien».

Quand faire un Ad vitam ?

Faites un ad vitam pour célébrer la joie de travailler ensemble aussi souvent que possible, à l’occasion de :

  • une victoire à un challenge lancé par l’entreprise
  • un défi lancé en interne dans l’équipe
  • un projet technique ambitieux de plusieurs mois
  • une mobilisation exceptionnelle de votre équipe pour faire face à un problème technique menaçant la production du lendemain
  • un contrat signé avec un nouveau client très important
  • ou une simple journée de vente particulièrement bien réussie

… Que le succès soit grand ou petit, ne vous privez pas d’organiser un ad vitam chaque fois que vous jugerez que cela peut renforcer la joie de travailler ensemble.

Durée d’un Ad Vitam

Faire un ad vitam ne prend pas nécessairement beaucoup de temps. Vous pourrez y consacrer une journée, si l’importance du sujet le mérite. Mais vous pourrez tout aussi bien tirer le meilleur d’une semaine exceptionnellement réussie en proposant un ad vitam d’un quart d’heure et surfer ainsi sur la vague d’énergie positive ressentie par toute l’équipe. Attention, il ne s’agit cependant pas juste de sortir une bouteille de champagne pour fêter une victoire, ou célébrer un succès de l’équipe. Un ad vitam est un exercice « sérieux », qui doit être préparé avec soin.

Animer un ad vitam

Plusieurs angles de vue possibles pour réussir l’animation d’un ad vitam :

  • le savoir faire  -> valoriser ce que nous (l’équipe) avons utilisé ou développé en termes de connaissances, processus, compétences techniques, tours de main, expériences … Ce premier niveau, assez classique, est très important pour bien comprendre les fondations techniques de l’équipe, ce sur quoi il sera possible et opportun de s’appuyer encore davantage lors des prochaines opérations du même type.
  • la manière d’être -> valoriser ce que nous avons utilisé ou développé en termes de fonctionnement collectif (coopération, suppléance, confrontation, interdépendance …), et aussi avec nos partenaires, nos clients … Plus fin et difficile à appréhender que le premier niveau, prendre du temps pour comprendre ces ressorts humains du succès permet de modéliser des comportements dont l’équipe n’a pas forcément eu conscience et qui pourtant expliquent probablement une bonne part du succès.
  • l’identité -> valoriser ce que ce succès « dit de nous ». Il s’agit ici de prendre encore plus de hauteur et de réfléchir à la « marque de fabrique » de notre équipe. Qu’avons-nous appris en lien avec notre vocation, nos ambitions, nos valeurs ? Quelles prises de conscience, sur ce dont nous sommes capables,  ce succès a-t-il déclenchées ? Quelles perspectives nouvelles cela donne-t-il pour chacun et pour l’équipe ? Qu’est-ce que nous sommes devenus ou devenus encore plus ?

Ne cherchez pas à être exhaustif

Restez centré sur la recherche de quelques fiertés. Le plus important est de bien délimiter les sujets abordés.

  • Votre introduction : précise et concise, met l’accent sur le plaisir que vous avez ressenti personnellement dans la réalisation que vous choisissez de mettre en avant.
  • Proposez de prendre du recul pour déterminer les conditions qui ont permis cette réussite.
  • Phase de partage de représentations et de débat
  • Phase de projection dans l’avenir (« ce que ce succès nous permettra de faire encore mieux dans le futur »)
  • Phase de célébration conviviale. Nous vous faisons confiance pour être créatifs en la matière. Sachez parfois sortir de la traditionnelle bouteille de champagne achetée au supermarché du coin : repas confectionné à partir des talents de chacun, sortie à l’extérieur, petite activité ludique adaptée à votre équipe et à votre budget, pique-nique dans le parc voisin, visite d’un musée en lien symbolique avec les activités de l’équipe… il suffit parfois de peu pour faire plaisir et marquer l’importance toute particulière que vous accordez à ce que l’équipe vient de faire. Avec cet outil de coaching simple et positif, vous apprécierez les effets stimulants sur le moral de votre équipe.

Paul Devaux

Coach professionnel

Depuis 25 ans, Paul pratique le Coaching professionnel en entreprise, dans une approche systémique. Accrédité à la Société Française de Coaching en 2008, il est également formateur et superviseur de Coachs depuis 2010. Egalement fondateur d'une école de coaching (voir NRGY-trainig.fr).

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