L’essence du coaching tient déjà dans les mots que l’on emploie pour en parler. Ainsi, réfléchissons à la signification le mot « coaché » et à son impact sur la relation de coaching… N’est-ce pas très important de bien comprendre ce qu’on dit et d’être précis dans le choix des mots qu’on emploie quand on a un métier d’experts du Language ?
Dans l’essence du coaching, le client est actif !
Le mot « Coaché », définit le bénéficiaire du coaching de façon passive, comme s’il était un objet et pas un sujet, acteur et auteur de son coaching. On s’étonne ensuite que les coachs donnent des conseils au lieu de se contenter d’accompagner.
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- Au sens propre « on ne se fait pas coacher », mais on se coache soi-même avec l’accompagnement d’un coach, qui ne nous fait rien du tout, à part tenir compagnie en inclinant le miroir.
- Si on disait qu’on se fait coacher, cela ressemblerait à la situation quand on amène son animal passif chez le véto pour le faire soigner.
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Notre premier échange en mode supervision ?La relation de coaching est fondamentalement paritaire
Le misérable mot « coaché » ne désigne le bénéficiaire du coaching uniquement que par sa relation au coach (qui du coup prend une place centrale qui n’est pas la sienne). Du coup, on perd la notion de parité entre deux sujets, autonomes et acteurs de leur vie !
Contraire à l’essence du coaching
Vous voyez : C’est contraire à l’esprit du coaching par deux aspects. Vous ne trouvez pas que c’est déjà beaucoup pour un seul mot, alors que nous sommes sensés être des experts du langage et de la sémantique ? Certes dans le mot client, il y a le côté mercantile, mais cela ne nous gêne pas, puisque c’est la réalité : le client paye !
Aimeriez vous être des « clientés » ?
Je passe mon temps dans les formations à expliquer aux stagiaires qu’eux même n’aimeraient probablement pas qu’on les appelle des « clientés »… J’ai pris moi-même conscience de cette subtilité (assez énorme) lors d’une formation qu’animait Alain Cardon, que j’ai trouvé très pertinent une fois de plus ce jour-là.